L'Armée des ombres

film de Jean-Pierre Melville, sorti en 1969

L'Armée des ombres est un film français de Jean-Pierre Melville sorti en 1969, adapté du roman homonyme de Joseph Kessel.

Certaines citations du film sont directement recopiées du livre. La citation est alors attribuée à Joseph Kessel et non à Jean-Pierre Melville

Citations

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Mauvais souvenirs, soyez pourtant les bienvenus… vous êtes ma jeunesse lointaine…

  • Panneau introductif, L'Armée des ombres (1969), écrit par Jean-Pierre Melville


Le colonel Jarret-Duplessis : J'ai affirmé dans un café que l'amiral Darlan était un jean-foutre. Aujourd'hui j'ajoute que le maréchal Pétain est un autre jean-foutre, qui laisse brimer les soldats par les marins.
Gerbier : Au moins vous colonel, vous souffrez pour une idée.

  • Georges Sellier, Lino Ventura, L'Armée des ombres (1969), écrit par Joseph Kessel


Gerbier : Au revoir, camarade.
Legrain : Vous… vous êtes communiste ?
Gerbier : Non, mais ça ne m'empêche pas d'avoir des camarades.

  • Lino Ventura, Alain Decock, L'Armée des ombres (1969), écrit par Joseph Kessel


Gerbier : Le petit instituteur catholique mourut une nuit, sans faire plus de bruit que d'habitude, et le matin, des Kabyles l'emportèrent. Je n'avais jamais entendu le son de sa voix.

  • Voix intérieure
  • Lino Ventura, L'Armée des ombres (1969), écrit par Jean-Pierre Melville


Félix Lepercq : On peut tout de même pas lui défoncer le crâne à coup de crosse, non ?

  • Discutant de la manière d'exécuter un traître sans bruit et arme blanche, devant le futur exécuté
  • Paul Crauchet, L'Armée des ombres (1969), écrit par Joseph Kessel


[Jean-François a assuré qu'il ne parlerait à personne]
Félix Lepercq : On dit toujours ça et puis il se trouve qu'on a une femme.
Jean-François Jardie : J'en ai pas.
Félix Lepercq : Et celle de tout à l'heure ?
Jean-François Jardie : Je lui ai dit que je revenais dans cinq minutes et elle va m'attendre toute sa vie.

  • Paul Crauchet, Jean-Pierre Cassel, L'Armée des ombres (1969), écrit par Jean-Pierre Melville


Jean-François Jardie : Je me demandais si Mathilde que je venais à peine de connaître, ne m'était pas devenue plus proche que toi mon frère, que j'avais toujours aimé, que je continuais d'aimer, mais avec qui je n'avais plus grand-chose de commun, n'étaient-ce les souvenirs.

  • Voix intérieure
  • Jean-Pierre Cassel, L'Armée des ombres (1969), écrit par Jean-Pierre Melville


Le colonel Passy (André Dewavrin) : Comme vous le savez, les Anglais n'ont qu'une confiance modérée dans l'efficacité de la résistance française.

  • André Dewavrin, L'Armée des ombres (1969), écrit par Joseph Kessel


Luc Jardie : Pour les Français, la guerre sera finie quand ils pourront lire le Canard enchaîné et voir ce film merveilleux.

  • Paul Meurisse, L'Armée des ombres (1969), écrit par Jean-Pierre Melville


L'officier allemand : Naturellement Dupont est la seule identité que vous vous connaissiez ?
Jean-François Jardie : Naturellement.
L'officier allemand : À quelle organisation appartenez-vous ?
Jean-François Jardie : Je vois pas de quoi vous voulez parler.
L'officier allemand : Vous savez ce que vous risquez ?
[Jardie fait une mimique étonnée]
L'officier allemand : Être fusillé sous un faux nom et que jamais personne ne sache ce que vous êtes devenu.

  • Jacques Marbeuf, Jean-Pierre Cassel, L'Armée des ombres (1969), écrit par Jean-Pierre Melville


Gerbier : Je voudrais tout de même vivre, et je vais mourir, et je n'ai pas peur. C'est impossible de ne pas avoir peur quand on va mourir. C'est parce que je suis trop borné, trop animal pour y croire. Et si je n'y crois pas jusqu'au dernier instant, jusqu'à la plus fine limite, je ne mourrai jamais. Quelle découverte ! et comme elle plairait au patron !

  • Voix intérieure
  • Lino Ventura, L'Armée des ombres (1969), écrit par Joseph Kessel


Le Bison : Tu jouais encore aux billes que je commandais des hommes dans la Légion.
  • Au Masque
  • Christian Barbier, L'Armée des ombres (1969), écrit par Joseph Kessel


Luc Jardie : Je crois qu'on a besoin d'un homme qui ignore tout des armes dans cette maison inhabitée.
  • Paul Meurisse, L'Armée des ombres (1969), écrit par Joseph Kessel


Gerbier : Vous dans cette voiture de tueurs, il n'y a vraiment plus rien de sacré dans ce monde.
  • A Luc Jardie
  • Lino Ventura, L'Armée des ombres (1969), écrit par Joseph Kessel


Épilogue : « Claude Ullmann, dit « Le Masque », eut le temps d'avaler sa pilule de cyanure, le 8 novembre 1943. Guillaume Vermersch, dit « Le Bison », fut décapité à la hache dans une prison allemande le 16 décembre 1943. Luc Jardie mourut sous la torture le 22 janvier 1944 après avoir livré un nom : le sien… Et le 13 février 1944, Philippe Gerbier décida, cette fois-là, de ne pas courir. »
  • Lino Ventura, L'Armée des ombres (1969), écrit par Jean-Pierre Melville


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