Léopold III (roi des Belges)
roi des Belges de 1934 à 1951
Léopold III (1901-1983) est le quatrième roi des Belges (1934-1951). Il abdiqua à la suite de la Question royale et son fils Baudouin lui succéda.
Citations de Léopold III
modifierLes réformes de l’État
modifier De toutes les réformes à réaliser, la plus importante est celle de la mentalité des hommes au pouvoir, des ministres.
Sans cette réforme, qui n’exige aucune légifération nouvelle, les autres sont vaines et impossibles.
Sans cette réforme, qui n’exige aucune légifération nouvelle, les autres sont vaines et impossibles.
- Explicit du discours du 12 avril 1939 portant notamment sur la réforme de l’État.
- Pour l’Histoire, Léopold III, éd. Racine, 2001 (ISBN 2-87386-251-3), p. 186
Le gouvernement Pierlot en exil
modifier Il n’est point de patriote que ne tourmente le souvenir de certains discours prononcés à la tribune du monde entier, par lesquels des ministres belges se sont permis, […], de proférer précipitamment des imputations de la plus haute gravité contre la conduite de notre Armée et les actes de son chef.
[…] Le prestige de la Couronne et l’honneur du pays s’opposent à ce que les auteurs de ces discours exercent quelque autorité que ce soit en Belgique libérée aussi longtemps qu’ils n’auront pas répudié leur erreur et fait réparation solennelle et entière.
[…] Le prestige de la Couronne et l’honneur du pays s’opposent à ce que les auteurs de ces discours exercent quelque autorité que ce soit en Belgique libérée aussi longtemps qu’ils n’auront pas répudié leur erreur et fait réparation solennelle et entière.
- Extrait du mémoire du 25 janvier 1944 — connu sous le nom de « Testament politique » — adressé au Premier ministre Hubert Pierlot.
- Léopold III, Vincent Dujardin, Michel Dumoulin et Mark Van den Wijngaert (dir.), éd. André Versaille, 2013 (ISBN 978-2-87495-216-6), p. 202
La question des langues nationales
modifierAprès une longue période d’inégalités et d’injustices indéniables, nos populations flamandes, fières de leur magnifique passé et conscientes de leurs possibilités futures, ont résolu de mettre un terme aux brimades d’une minorité dirigeante égoïste et bornée qui se refusait à parler leur langue et à participer à la vie du peuple.
- Extrait du mémoire du 25 janvier 1944 — connu sous le nom de « Testament politique » — adressé au Premier ministre Hubert Pierlot.
- Pour l’Histoire, Léopold III, éd. Racine, 2001 (ISBN 2-87386-251-3), p. 226
À propos de Léopold III
modifierHubert Pierlot
modifierLa faute d’un homme ne peut être imputée à la Nation.
- Extrait du discours radiophonique tenu par le Premier ministre Hubert Pierlot, le 28 mai 1940 à Paris.
- « Léopold III et les Alliés », Jean Vanwelkenhuyzen, dans Léopold III, Vincent Dujardin, Michel Dumoulin et Mark Van den Wijngaert (dir.), éd. André Versaille, 2013 (ISBN 978-2-87495-216-6), p. 209
Paul-Henri Spaak
modifierAvant que vous ne prononciez les mots horribles de déshonneur, de désertion et de trahison, ils sont sortis de nos lèvres en présence de celui qui allait accomplir cet acte.
- Le ministre des Affaires étrangères Paul-Henri Spaak au Parlement belge réuni le 31 mai 1940 à Limoges.
- « Léopold III et les Alliés », Jean Vanwelkenhuyzen, dans Léopold III, Vincent Dujardin, Michel Dumoulin et Mark Van den Wijngaert (dir.), éd. André Versaille, 2013 (ISBN 978-2-87495-216-6), p. 209
Winston Churchill
modifierJe ne vois pas ce qu’il y a à reprocher au roi sauf d’être plutôt minable et d’être ainsi un parfait représentant du peuple belge qui a vainement espéré se tenir en dehors de cette guerre.
- Winston Churchill, le 8 avril 1945.
- « L’Impossible réconciliation ? », Vincent Dujardin, dans Léopold III, Vincent Dujardin, Michel Dumoulin et Mark Van den Wijngaert (dir.), éd. André Versaille, 2013 (ISBN 978-2-87495-216-6), p. 235