La Belle Hélène
La Belle Hélène est un opéra bouffe en trois actes de Jacques Offenbach, livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy, créée à Paris au théâtre des Variétés le 17 décembre 1864. Il s'agit d'une parodie du mythe grec de l'enlèvement d'Hélène, princesse de Sparte, par Pâris, prince troyen, événement déclencheur de la guerre de Troie.
Citations
modifierHélène (dirigeant le chœur des pleureuses d'Adonis) : Il nous faut de l'amour,
N'en fût-il plus au monde,
il nous faut de l'amour,
nous voulons de l'amour !
- Livret consulté sur Internet Archive.
- La Belle Hélène : opéra bouffe en trois actes, Jacques Offenbach. Livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy, éd. Ménestrel, 1850, Acte I, air n°1 bis, p. 21-23
Oreste : Au cabaret du Labyrinthe,
cette nuit j'ai soupé, mon vieux,
avec ces dames de Corinthe,
tout ce que la Grèce a de mieux.
C'est Parthœnis et Leœna,
qui m'ont dit te vouloir connaître.
Tzing là là ! Tzing là là ! (bis)
Oya Képhalé, Képhalé, oh là là ! (bis)
C'est avec ces dames qu'Oreste
fait danser l'argent à papa.
Papa s'en fiche bien, du reste,
car c'est la Grèce qui paiera !
- Oreste, ivre, présente deux prostituées au devin Calchas. Livret consulté sur Internet Archive.
- La Belle Hélène : opéra bouffe en trois actes, Jacques Offenbach. Livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy, éd. Ménestrel, 1850, Acte I, air n°2 bis, p. 24-26
Calchas : Ces rois remplis de vaillance, plis de vaillance, plis de vaillance,
C'est les deux Ajax, les deux les deux Ajax !
Étalant avec jactance, tavec jactance, tavec jactance,
leur double thorax, leur dou double thorax !
Parmi le fracas immense des cuivres de Sax,
Ces rois remplis de vaillance, plis de vaillance, plis de vaillance,
C'est les deux Ajax, les deux, les deux Ajax !
- Présentation d'Ajax fils de Télamon et d'Ajax fils d'Oïlée dans "L'air des rois". Livret consulté sur Internet Archive.
- La Belle Hélène : opéra bouffe en trois actes, Jacques Offenbach. Livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy, éd. Ménestrel, 1850, Acte I, scène 11, p. 45-46
Achille : Je suis le bouillant Achille, bouillant Achille, bouillant Achille,
le grand Myrmidon, le Myr-, le Myrmidon.
Combattant un contre mille, un contre mille, un contre mille
grâce à mon plongeon.
J'aurais l'esprit bien tranquille,
n'était mon talon.
Je suis le bouillant Achille, bouillant Achille, bouillant Achille,
le grand Myrmidon, le Myr-, le Myrmidon.
- Présentation du héros Achille par lui-même dans "L'air des rois". Livret consulté sur Internet Archive.
- La Belle Hélène : opéra bouffe en trois actes, Jacques Offenbach. Livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy, éd. Ménestrel, 1850, Acte I, scène 11, p. 48-50
Agamemnon : Le roi barbu qui s’avance, bu qui s'avance, bu qui s'avance,
C’est Agamemnon, Aga Agamemnon !
Et ce nom seul me dispense
D’en dire plus long :
J’en ai dit assez, je pense,
En disant mon nom…
Le roi barbu qui s’avance, bu qui s'avance, bu qui s'avance,
C’est Agamemnon, Aga Agamemnon !
- Présentation du roi Agamemnon par lui-même dans "L'air des rois". Livret consulté sur Internet Archive.
- La Belle Hélène : opéra bouffe en trois actes, Jacques Offenbach. Livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy, éd. Ménestrel, 1850, Acte I, scène 11, p. 56-57
Hélène : Dis-moi, Vénus, quel plaisir trouves-tu
à faire ainsi cascader, cascader ma vertu ?
- Livret consulté sur Internet Archive.
- La Belle Hélène : opéra bouffe en trois actes, Jacques Offenbach. Livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy, éd. Ménestrel, 1850, Acte II, air n°11, p. 114-115
Hélène et Pâris : Ce n'est qu'un rêve,
ce n'est qu'un doux rêve d'amour.
La nuit lui prête son mystère.
Il doit finir avec le jour.
Goûtons sa douceur passagère !
- Duo d'Hélène et de Pâris. Livret consulté sur Internet Archive.
- La Belle Hélène : opéra bouffe en trois actes, Jacques Offenbach. Livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy, éd. Ménestrel, 1850, Acte II, air n°13, p. 114-115
Agamemnon, Calchas : Lorsque la Grèce est un champ de carnage
Où l'on immole les maris,
Tu vis heureux au sein de ton ménage.
Tu te fiches pas mal de ton pays.
- Trio patriotique. Agamemnon et Calchas reprochent à Ménélas son inaction et lui réclament de se sacrifier pour le bien de la Grèce afin qu'Hélène puisse rejoindre Pâris et que Vénus soit satisfaite. L'air et ses paroles forment une parodie de l'opéra Guillaume Tell de Rossini dont un air du livret, écrit par Étienne de Jouy et Hippolyte Bis, dit : "Quand l'Helvétie est un champ de supplice / Où l'on moissonne ses enfants / Que de Gessler tes armes soient complices / Combats et meurs pour nos tyrans". Livret consulté sur Internet Archive.
- La Belle Hélène : opéra bouffe en trois actes, Jacques Offenbach. Livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy, éd. Ménestrel, 1850, Acte III, air n°20, p. 218-220