La Classe américaine
La Classe américaine ou Le Grand Détournement est un téléfilm de 1993, écrit et réalisé par Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette. Il est essentiellement composé d'extraits de vieux films de la Warner, montés et doublés afin de créer un nouveau film inédit. Le titre du film provient de l'expression populaire « classe américaine ».
Citations
modifierLes voix Off
modifier- Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Alain Chabat, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
George Abitbol
modifier- Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
L'Indien
modifier- Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
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Hugues
modifier- Roger Rudel, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Roger Rudel, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Roger Rudel, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Roger Rudel, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Roger Rudel, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
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Dave
modifier- Patrick Guillemin, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Patrick Guillemin, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Patrick Guillemin, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
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Dino
modifier- Joël Martineau, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Joël Martineau, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Joël Martineau, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
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José
modifier- Marc Cassot, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Marc Cassot, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
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Steven
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- Patrick Guillemin, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Patrick Guillemin, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Patrick Guillemin, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Patrick Guillemin, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Patrick Guillemin, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Patrick Guillemin, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Patrick Guillemin, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Patrick Guillemin, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Patrick Guillemin, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Patrick Guillemin, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Patrick Guillemin, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
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Peter
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- Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
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- Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
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- Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Orson Welles
modifier- Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
- Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Répliques
modifier- Marc Cassot et Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Isabelle : Oh, George ! Quel poète, vous me surprenez. On ne m’a jamais parlé comme ça. J’ai connu des hommes, mais jamais des comme vous !
George : Eh, tu sais à qui tu parles, là ?
- Christine Delaroche et Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Isabelle : Oh, et encore c’est rien !
- Christine Delaroche et Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
V12 : Ben ce bordel c’est qu’il pleut comme vache qui pisse !
George : Ah bravo, merci du renseignement. Heureusement que tu es là.
V12 : Mais patron !
- Alain Chabat et Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Isabelle : George ! Oh mon Dieu, George ! Oh ! Oh !
George : Aah... Monde de merde.
- Christine Delaroche et Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Dave : Oh non, pas lui...
- Patrick Guillemin, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Dave : Peter et Steven, je les aime bien. Mais pourquoi je peux pas travailler seul ?
Le patron du journal : Parce que tu es trop mauvais.
- Marc Cassot et Patrick Guillemin, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Le patron du journal : Va falloir vous y habituer parce qu’il va travailler avec vous sur ce dossier. C’est une idée de notre ami Callaghan. Une idée lumineuse !
Callaghan : Roh arrêtez vos conneries, patron. C’est mon fils, mon fiston. Pff. Je sais pas pourquoi, il s’est attaché à moi. Alors, je l’aide.
- Patrick Guillemin, Marc Cassot et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Peter : On vient de s’y mettre, mais on a déjà quelques petites idées.
Steven : On va interroger des tas de gens, tous ceux qui l’ont aimé, qui l’ont haï, bref tous ceux qui l’ont approché, qui l’ont connu. Ça fait déjà du boulot.
Le patron du journal : Quoi d’autre ?
Peter : Ah et puis c’est pas tout.
Steven : Oui, on a pensé qu’on devait expliquer ses dernières paroles.
Le patron du journal : Monde de merde ? Vous avez raison.
Peter : Oui, on en a chié pour trouver cette idée, on a été charrette.
Le patron du journal : L’homme le plus classe du monde meurt, et ses dernières paroles c’est « monde de merde ». Pourquoi il a dit ça ? C’est ce que je veux savoir.
Steven : Merci, c’est pas facile à trouver.
Le patron du journal : C’est sûrement un nom. Si c’est une femme, je veux savoir quelle femme, si c’est un cheval je veux savoir dans quelle course.
- Patrick Guillemin, Marc Cassot et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Callaghan : Je suis peut-être payé à rien foutre, mais mes tuyaux, je les garde pour mon fils. Mais comprenez-moi mes amis, c’est mon fils, ma bataille, c’est le fruit de mes entrailles quoi. J’avais un nom et une adresse, ben je lui ai donné.
Steven : Oh le lourd.
- Patrick Guillemin et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
La bonne d’Hugues : C’est vous qui m’avez traitée de connasse ?
Dave : Mais non.
- Patrick Guillemin et Christine Delaroche, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Dave : Oh va te faire foutre.
Le policier chez Hugues : Vous dites que j’aille me faire foutre ? Euh OK, j’y vais.
- Patrick Guillemin, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Le messager du Poney Express : Eh, les pédés il y a une lettre pour vous ! Tenez. Bonne bourre !
- Roger Rudel, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Hugues : Qu’est-ce que tu as ?
- Marc Cassot et Roger Rudel, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Hugues : Ben qu’est-ce qui te prend à dire « yep » comme ça ?
Jacques : Ben c’est pour dire « yep ».
- Marc Cassot et Roger Rudel, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Hugues : C’est dégueulasse, merde !
Jacques : Attends c’est censé être l’homme le plus classe, il va sans doute nous présenter ses excuses.
George : Tu sais tes excuses tu peux te les coller au cul, tout comme ton bifteck, sauf que le bifteck, ça sert à rien, le patron l’a déjà fait. Il a craché dessus.
L'ami de George : Ah non, pas craché. Le patron, il crache pas dans les plats.
George : Allons, vieux, même dans les grands restaurants on crache dans les plats, alors dans ce taudis, je vois pas pourquoi ils se feraient chier. Allez, je vous laisse manger, bon appétit.
Hugues : J’ai connu un mec de droite une fois, il avait dix fois plus de classe.
- Marc Cassot, Roger Rudel, Jean-Yves Lafesse et Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Hugues : Après, il a fait justicier dans la ville. Mais aujourd’hui, il a fini de frimer. On l’a retrouvé assassiné un jour. Il en est mort.
- Marc Cassot et Roger Rudel, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Peter : 16 moins 4, 12. Bon euh merci, on l’appelle. Ciao.
Dave : Bon on se rappelle, à plus tard.
Peter : Je viens de recevoir un coup de téléphone de Dave. Tiens, c’est le numéro de Jacques.
- Marc Cassot, Jean-Claude Montalban et Patrick Guillemin, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Steven : Oh ben là je te trouve un peu dur, on croirait entendre un pro des effets spéciaux.
Peter : Oh ben moi quand tu veux. Tiens, tu connais l’effet spéciau de la sonnette ? Dring ! Tiens, dring, dring, dring ! Tiens, et dring dring !
Steven : C’est super impressionnant.
Peter : Et après je te fais dring ! Et puis dring ! Et puis même encore dring !
Steven : Oh putain je suis impressionné.
- Jean-Claude Montalban et Patrick Guillemin, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Steven : Je vous remercie, vous êtes très gentil. Attention, j’ai bien dit gentil, j’ai pas dit homosexuel, hein. J’ai dit gentil parce que dans le témoignage de Hugues il est noté que vous êtes parti dans la ville de George en ayant reçu juste une simple lettre. Qu’en est-il exactement ?
Jacques : Absolument. Je pense que vous faites allusion à cette missive que nous reçûmes un jour, Hugues et moi. Cela avait l’air urgent, à en croire la hâte du cavalier du Poney Express. Et en effet l’expéditeur avait pris soin d’écrire au dos de l’enveloppe « presse le pas, facteur, car l’amitié n’attend pas ! ». La lettre provenait d’un ami, Dino, qui me demandait de lui venir en aide. Bref, en un mot comme en cent, nous nous mîmes en route promptement.
Jacques : Oh, tu nous fatigues, qu’est-ce qu’il y a encore, tu n’arrêtes pas de te plaindre !
Hugues : J’ai faim.
Jacques : Écoute-moi bien Hugues mon ami, plus que quelques kilomètres et nous serons dans une bonne auberge. Quel trouble-fête !
Jacques : Yep. Yep.
Steven : Je vous interromps, excusez-moi, mais cet épisode nous a déjà été raconté par Hugues. Peut-être pourriez-vous nous parler de ce qui vous est arrivé après ce repas dans la bonne auberge, hein.
- Jean-Claude Montalban, Roger Rudel et Marc Cassot, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Jacques : Vous allez pas me dire que c’est à cause de George, quand même ?
Dino : George ? Vous pouvez pas savoir. Il est devenu insupportable.
- Joël Martineau et Marc Cassot, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Jacques : Oh mais dites-moi, vous savez que vous avez l’air pitoyable ? Parce que pour arrêter votre collec’... Ça vous embête si je regarde votre pin’s ? Shera... Sheraf ? Connais pas. Parce que moi aussi je peux me vanter de ma collec’, moi. Ça fait un moment que je l’ai, et c’est pas une collec’ de pédé ! Sauf que celui-là je le connais pas. Sheraf. Inconnu au bataillon.
Dino : Sheraf. Tu connais pas Sheraf ? C’est un groupe, ils étaient number one.
Jacques : C’est pas une raison pour vous laisser aller et ressembler à une larve.
- Joël Martineau et Marc Cassot, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
George : Pédé !
- Joël Martineau et Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
George : Casse-toi, Jacques.
Jacques : Oh ça, mais vous refusez le dialogue ?
George : Exactement, je veux pas qu’on parle. Je veux que tu quittes la ville. Tu as intérêt à te casser avant neuf heures.
Jacques : Mais George, rassurez-moi... Vous seriez pas un peu en train de me prendre pour un con, des fois ?
George : Si, complètement, même.
- Joël Martineau et Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Jacques : Eh, bon, c’est fini, oui ? Ça, c’est une rumeur. J’ai jamais été homosexuel, et encore moins pédéraste.
La deuxième femme : C’est fou que vous ayez tant de complexes.
La troisième femme : Allez, dites-le que vous êtes pédé !
La quatrième femme : Avouez, vous êtes en train de choper la honte.
Jacques : Et quand bien même je serais homo, je vois pas ce que ça change.
- Joël Martineau et Christine Delaroche, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
George : Sur mon front il y a pas marqué radio-réveil.
Jacques : À part ça, vous avez la classe !
- Joël Martineau et Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Jacques : Pas du tout, nous avons réglé cette histoire entre hommes.
Steven : Ah bon ?
Jacques : Absolument. Voyez-vous, Hugues fut gravement blessé. George est venu s’excuser immédiatement.
Steven : George, s’excuser, immédiatement ?
Jacques : Absolument.
Steven : Quelle classe !
- Joël Martineau et Patrick Guillemin, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Jacques : Arrêtez de dire ça. Je suis pas gentil, c’est pas vrai. Quand je m’énerve, je me mets dans des états dingues. Je suis méconnaissable.
Steven : OK, excusez-moi. Je peux vous poser une dernière question ?
Jacques : Absolument.
Steven : Voilà, euh, à quoi vous pensez si je vous dis « monde de merde » ?
- Joël Martineau et Patrick Guillemin, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Steven : Ben je sais pas, par exemple une quiche lorraine.
Peter : Une ouiche
Steven : Quoi ?
Peter : On dit une « ouiche lorraine ».
- Patrick Guillemin et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Peter : Merci Monsieur, c’est très gentil.
Steven : C’est une leçon de savoir-vivre.
- Joël Martineau, Patrick Guillemin et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
L’ami de Dino : La ferme ? Quelle ferme ?
Dino : Ah la ferme ta gueule toi, ducon, espèce de crétin. Qu’est-ce que tu veux, nous prendre la tête, là ? Pauvre con. Oui je l’ai connu à la ferme. On était des cowboys. On vivait à la ferme, ça a rien d’étonnant !
L’ami de Dino : Merci, c’est très agréable. Non mais c’est vrai, je me fais engueuler devant des journalistes qu’on connaît même pas. C’est classe, bravo.
- Joël Martineau, Patrick Guillemin et Akim Tamiroff, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Frankie : Mouais. Viens ici. Qu’est-ce que tu fous avec les bras en l’air ? Je t’ai dit de les lever ? Baisse tes bras, c’est moi qui les lève.
Dino : Ah non, c’est à moi de les lever.
Frankie : Non, c’est à moi de les lever. C’est moi qui décide. Et puis d’ailleurs, arrête de faire tout comme moi. Baisse les bras et prends ton flingue, au lieu d’être là à me copier.
Dino : Mon flingue ? Avec plaisir.
Frankie : Tout compte fait, je préfère garder mon flingue. Désolé. Et je vais partir avec mon cheval, vieux.
Dino : Il y a pas de problème, comme tu veux. Je vais juste le préparer pour toi.
Frankie : Non, j’ai changé d’avis. Tu prends le cheval et tu te casses.
Dino : OK.
- Joël Martineau et Roger Rudel, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Frankie : Désolé, mais c’est moi qui te reconnais. Je t’ai vu le premier. Toi tu m’as vu en deuxième, vu ?
Dino : Ben je t’ai vu le deuxième alors, voilà.
Frankie : Perdu ! C’est aussi moi qui t’ai vu le deuxième.
Dino : Oh dis donc, tu es super fort.
Frankie : Mais je suis pas super fort, je suis mieux que ça même, je suis surpuissant.
- Joël Martineau et Roger Rudel, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Dino : Moi j'suis juif.
Frankie : T'es juif toi ?
Dino : Oh oui je suis juif! Et si tu veux tout savoir, j'suis même juif arabe.
Frankie : Juif arabe ? Humm. Je préfère les séfarades, tu sais. À mon avis, juif et arabe, c'est bizarre. Moi j'aime pas les gens bizarres.
Dino : Oh merde, j'peux pas encadrer les nazis, mais laisse tomber.
Frankie : Précise ta pensée.
Dino : Pour être tout à fait exact...
Frankie : Mouais ?
Dino : ... Je pense que t'es un ouf toi ! un ouf malade. En plus, c'est du racisme.
Frankie : Ça c'est ton opinion personnelle, que je suis raciste. Si tu veux mon avis, si y a un raciste ici, c'est "oit" !
Dino : De toute façon, ça sert à rien de discuter avec toi, t'as toujours raison.
- Joël Martineau et Roger Rudel, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Frankie : OK, puisque je vois qu’on peut pas discuter, on va faire un duel.
- Marc Cassot et Roger Rudel, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Frankie : J’adore les duels inoffensifs !
- Marc Cassot et Roger Rudel, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Peter : Ouais, moi je me demande quand même s’il était pas un peu con.
- Joël Martineau et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Peter : Euh oui s’il vous plaît. À moins que ça soit privé et que vous ayez des principes.
- Patrick Guillemin, Jean-Claude Montalban et Joël Martineau, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
L’homme qui veut lui parler : Bonsoir George, j’aimerais beaucoup vous parler... [George lui met un gros pain dans la face]
- Joël Martineau et Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Le putain d'énergumène : Aime-moi tendre, aime-moi vrai.
George : Ça veut dire quoi ces conneries ?
Le putain d'énergumène : Ça veut dire aime-moi tendre et aime-moi vrai.
George : Moi ce que je vois, c’est que dans deux secondes je vais te botter le cul.
Le putain d'énergumène : Bon écoute, tu peux faire tout ce que tu veux mais évite de marcher sur mes chaussures en suédine bleue.
George : C’est quoi ça ?
- Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Bob : Oui je pourrais, mais d’abord faut sucer. Ah ça va, je plaisantais, détends-toi. On a rien à faire là, ça doit être une erreur dans l’enchaînement des flashbacks. Ça devrait pas trop durer.
- Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Steven : Moi je suis sûr qu’on dit « quiche ». Enfin bon...
Peter : M’emmerde pas avec tes histoires, je te dis que j’ai mal au bide, j’ai la méga chiasse, putain, la méga chiasse !
Steven : Ben excuse-moi !
- Patrick Guillemin et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Dave : Rien. À part que je viens d’avoir une information qui mérite la une. La mort de George n’était pas accidentelle, il s’est fait assassiner.
Steven : Et on peut savoir comment tu sais ça ?
Dave : Ah ben c’est très simple, j’ai eu le tuyau par un dénommé Gorge Profonde.
Steven : Ah ben merde alors, Gorge Profonde ? Mais c’est incroyable, ça.
Dave : Moi maintenant de toute façon j’ai fait avancer l’enquête.
Steven : Et on peut savoir, euh, ça veut dire quoi ça ?
Dave : Mmh... rien. À part que toi et ton copain Peter vous êtes un peu à la rue.
Steven : Eh mais t’es un minable ! Et tu te crois le meilleur journaliste du monde ? Mais c’est incroyable, ça.
Dave : « Meilleur journaliste du monde, incroyable ça ! »
- Patrick Guillemin, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Steven : Merde, allez ! [Ils courent vers l’ascenseur.] Patron ! Patron ! On a un problème, faut qu’on vous parle.
Le patron du journal : Du dossier George Abitbol ?
Steven : Non, des chiottes. Peter les a bouchées.
Peter : Ce n’est pas de ma faute, patron. J’étais malade.
- Marc Cassot, Patrick Guillemin et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Peter : Mmh. Noter... Dire... Interroger. José
Steven : Par contre, il supporte pas les journalistes. C’est bon, là, tu notes, là ?
Peter : Ben oui, je note. Alors...
Steven : Donc vu que s’il sait que tu es journaliste, il te recevra pas.
Peter : S’il sait... journaliste... pas.
Steven : Ce que tu vas faire, c’est que tu vas te déguiser.
Peter : Ce que je vais faire... déguiser.
Steven : Eh, tu as tout compris ?
- Patrick Guillemin et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
José : Mais tu parles espagnol ?
Peter : Un poquito.
- Jean-Claude Montalban et Marc Cassot, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
José : Excuse-moi, à base ?
Peter : À base de ouiches lorraines. C’est des petites tartes.
José : Eh, non mais pour qui tu me prends, je rêve ! La fromagerie en bas de chez moi, elle vendait trois choses : du fromage, des ouiches lorraines et de la bouffe chinoise. Alors toi, mec, avec tes régimes à la con, tu me fais bien marrer. Tu as devant toi le spécialiste de la ouiche lorraine. Le spécialiste des travers de porc sel-poivre. À vingt-trois ans j’ai gagné le concours du meilleur cuisinier asiatique en leur préparant un... un méchoui.
Peter : Un méchoui ? Tu pipeautes pas un peu, toi ?
- Jean-Claude Montalban et Marc Cassot, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Dave : Steven, arrête s’il te plaît, j’ai jamais pu encadrer Michel Legrand.
Steven : D’accord, d’accord, cha-boo-da-doo-dee.
Peter : J’aime pas comme tu conduis, je sais pas, j’ai pas confiance.
Dave : Tais-toi, tu m’empêches de me concentrer.
Steven : Quand je serai célèbre, je me ferai des meufs ! Mmh je ferai des folies ! Talalala...
Dave : Steven, arrête-toi c’est insupportable.
- Patrick Guillemin et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Frédéric : Je vous arrête tout de suite. Il doit y avoir erreur sur la personne, je n’ai jamais mis les pieds au Texas.
Peter : Laissez tomber votre cinéma avec moi, je sais que vous y étiez.
Frédéric : OK, c’est bon. Mais alors, il faut que je vous dise, je ne me souviens plus de grand-chose. À vrai dire, j’ai quelques souvenirs très confus. Des visages, comme ça, qui me reviennent de temps à autre. Je me souviens surtout d’odeurs, de sensations plus que d’anecdotes précises. D’autant plus que je ne suis pas resté longtemps au Texas. En fait, je ne vois pas ce que je pourrais vous raconter, si ce n’est deux ou trois vagues choses qui n’ont guère d’intérêt pour un journaliste. Alors une, je ne m’en souviens pas, deux je ne suis pas resté longtemps, et enfin cinq... il y a pas de cinq.
- Jean-Claude Montalban et Marc François, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Jacqueline : Ben ça on va le savoir, vous arrêtez pas de me le répéter. Vous savez bien que je ne vous aime pas, George.
George : Oui, je sais bien.
Jacqueline : Mais alors, qu’est-ce que vous voulez ?
George : J’aime vos seins. Vos loches.
Jacqueline : Les bras m’en tombent.
George : Vous me trouvez pas désirable ?
Jacqueline : C’est pas ça, George. C’est pas que vous êtes pas désirable. Mais avec les femmes, vous manquez de tact. En gros.
George : Dites donc, vos verres, ils sont crado.
Jacqueline : Et alors, je suis pas votre bonne !
George : [Parle en buvant] Ben, n’empêche qu’une fois que les choses réblblbl...
- Raymond Loyer et Evelyne Grandjean, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Peter : Eh, oh, ça va, hein. Il y a pas le feu, on n’est pas aux pièces.
- Jean-Claude Montalban et Evelyne Grandjean, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Le témoin professionnel : Rentre, fouille-merde. Je vais t’en filer, moi, du biscuit sur George pour ta feuille de chou. Ça va fuser, les potins, les ragots. C’est ma profession, moi, de témoigner. Mes témoignages c’est pas de la daube.
- Patrick Guillemin et Roger Rudel, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Steven : Allez ! [Ils courent vers l’ascenseur.] Patron, patron ! Il faut qu’on vous parle, vite !
Le patron du journal : Vous voulez me parler des chiottes, peut-être ?
Steven : Nan, on veut vous parler de l’affaire Abitbol.
Peter : On veut laisser tomber nos déguisements. On en a marre.
- Patrick Guillemin, Jean-Claude Montalban et Marc Cassot, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Dave : Est-ce que vous voulez être ma femme, et après on boira un café ?
La Fille en bikini : Ça peut marcher. [Silence.] En y réfléchissant bien, je pense que notre histoire n’a pas une chance sur cent de marcher. On divorce ?
Dave : Mmh, mmh, mmh, mmh.
- Pamela Tiffin et Patrick Guillemin, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Steven : Qui, le jus de tomate ?
- Patrick Guillemin et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
L’acteur : Oui, quoi ? Vas-y, parle, qu’est-ce que tu veux ?
Julien Lepers : Je vais vous poser une question, si vous répondez bien je vous laisse le passage.
L’acteur : Vas-y, dépêche-toi, pose-moi ta question.
Julien Lepers : Top ! Qui suis-je ? Je suis un animateur de France 3, je suis déguisé en noir. Mon émission passe tous les soirs à 18 h 35, je pose des questions à des champions, je suis ? Je suis ?
L’acteur : Tu es... Tu es Julien Lepers, c’est ça ?
Julien Lepers : Oui c’est ça, je suis Julien Lepers !
L’acteur : Bien ! Sacré Julien.
- Jean-Éric Bielle et Roger Rudel, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Peter : Ou, ou, ou, ou, ou, nous le mimer.
Steven : Oui, essayez de mimer le titre de votre plus grand film, s’il vous plaît. [Le vent fait tomber le chapeau de l'acteur.]
- Patrick Guillemin et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Peter : En même temps que mon fute, chez un mec dans les Vosges, tu connais pas.
- Patrick Guillemin et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Le Manchot : [Dégaine.] J’ai peut-être qu’un bras, mais... je suis pas manchot !
George : Mais naturellement.
Joël : En puissance intellectuelle, on va voir ce que tu vaux.
George : Mais... avec plaisir.
Joël : Très bien. C’est une devinette. [Se décrit] Qu’est-ce qui a trois bras, un seul chapeau, deux chemises et une veste, un foulard, un pistolet et quatre oreilles ?
L’ami de George : Mais c’est toi, et ton... [George le frappe et le fait tomber de son cheval.]
George : Mais aucun problème. C’est le cowboy de Tchernobyl.
Joël : Bravo, il la connaissait !
George : Au revoir, Messieurs-Dames. C’est ça, la puissance intellectuelle. Bac + 2, les enfants.
- Raymond Loyer, Jean-Claude Montalban et Roger Rudel, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Le collègue du professeur : Demande au standard.
Professeur Hammond : Ah merci, on se sent vraiment aidé. [Décroche] Oui, le standard, vous avez rien reçu pour moi ?
Le Standard : Vous commencez à faire chier, Professeur, vous savez ça ? Bon, quittez pas j’ai un appel pour vous.
Professeur Hammond : Allô, oui, bonjour, Professeur Hammond.
Steven : Professeur, j’enquête sur George Abitbol, et je voudrais vous poser deux ou trois questions sur votre père, Joël Hammond. Je pourrais avoir votre témoignage ?
Professeur Hammond : C’est bien. Actuellement, j’ai un léger problème de costume, je crois que mon tailleur se fout de ma gueule. Mais ça ne devrait pas tarder à s’arranger, je ne suis pas inquiet. Voyons-nous chez moi cet après-midi, mmh ? Vers cinq heures ?
- Patrick Guillemin, Evelyne Grandjean et Joël Martineau, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Steven : Merci. Oh, arrêtez, vous me gênez, je vais rougir. En réalité, j’aimerais que... Que vous me parliez de votre papa. De Joël Hammond, c’est possible ?
- Patrick Guillemin et Joël Martineau, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Joël : Comment peux-tu croire des conneries pareilles ?
- Joël Martineau et Marc Cassot, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Joël : Je déteste les animaux préhistoriques partouzeurs de droite, bordel ! C’est de la merde. Mélanger comme ça partouze et politique... C’est mieux de faire les choses dans l’ordre !
- Raymond Loyer et Joël Martineau, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Christelle : Appelez-moi Christelle. Mon mari est absent. Vous voulez voir mes fesses ? Et ensuite, je vous roulerai une pelle ?
- : Christine Delaroche et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Yves : C’est lui, George ? Eh bien bravo. Permets-moi de te demander ce que tu fais avec un mec pareil.
George : Blablabla, j’ai les bonbons qui collent au papier.
Christelle : Mon cher Yves, je vais te dire pourquoi je suis avec George. J’aime les hommes qui ont de la classe.
George : J’ai envie d’aller aux gogues.
- Raymond Loyer, Christine Delaroche et Marc Cassot, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Christelle : Pas très très courageux.
Yves : J’en ai rien à foutre, d’être courageux. Ce que je sais, c’est qu’il va payer. Que ce soit demain, ou même dans vingt ans, il va mourir. Et il mourra pas de sa belle mort, crois-moi.
George : Tu préfères pas qu’on fasse la paix, plutôt ?
Christelle : C’est tout ce que tu as à dire ? Fais quelque chose !
George : Et qu’est-ce que tu veux que je fasse ?
Christelle : Je sais pas, moi, va te battre. C’est notre honneur qui est en jeu.
- Raymond Loyer, Christine Delaroche et Marc Cassot, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Christelle : C'est non.
- Christine Delaroche et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Steven : Quoi ? Tu es pas mort.
Dave : Je me suis fait avoiner. Je me suis fait casser la gueule par un mec, une brute. Il voulait que je parle, mais j’ai rien dit du tout, j’ai pas dit où en était l’enquête, malgré la douleur.
- Patrick Guillemin et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Dave : C’est ça, c’est à n’y rien comprendre, même en y réfléchissant bien ! Un mec que rien ne permet de soupçonner m’aiguille sur Joël, le rival de George, puis me fait dérouiller par son homme de main. Pourquoi ?
Steven : Oui, pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
Peter : Les enfants, écoutez. Je crois que j’ai le fin mot de l’histoire. Suivez bien. George Abitbol s’est fait assassiner par Yves. Le mobile : une femme, Christelle. Sexe plus histoire de cul égalent meurtre.
Steven : Bien joué Peter, l’enquête touche à sa fin ! On va devenir célèbres ! On va bientôt niquer, on va bientôt niquer !
- Patrick Guillemin et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Gorge Profonde : Oui. J’ai des révélations d’une importance extrême. George Abitbol est pas crevé. Il est même vivant et pff...
Steven : Mais vous êtes ivre, Gorge Profonde, vous empestez, vous ne savez plus ce que vous dites. Abitbol est mort.
Gorge Profonde : Pas du tout du tout. George est vivant. Et il est revenu en ville. C’est moi qui te le dis, petit merdeux, va. George il est bien vivant, merde. Et il est revenu pour se venger. Voilà. Et l’assassin de George, eh ben c’est Yves.
Steven : Ça, on le savait.
- Alain Chabat et Patrick Guillemin, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Un policier : Du calme, Gaël, du calme
Gaël : Quoi du calme ?
Un policier : Du calme.
Gaël : Pourquoi tu dis ça ?
George : Babloche !
- Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
George : Bon, on va pas en faire un fromage. Je m’en suis sorti sans problème. C’est pas vrai, cette affaire. Qu’est-ce que c’est, qu’est-ce que c’est ce pataquès ?
- Raymond Loyer et Evelyne Grandjean, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Callaghan : Yves ?
George : Ouais.
Le Patron du Journal : OK, j’imagine l’état dans lequel vous devez être. Mais comportez-vous en bon américain, George. Faites honneur à votre drapeau. Vous devez laisser la justice faire son boulot.
Callaghan : Croyez-nous, on aimerait bien vous aider. Seulement, on l’a perdue, cette adresse. Alors même, on voudrait vous la donner, qu’on pourrait pas.
George : Mais vous me prenez pour une buse ? Je suis l’homme le plus classe du monde, bande de cons.
Le Patron du Journal : Du calme, Abitbol.
George : Vous méritez même pas que je m’énerve. Je vais me débrouiller sans vous. Merci pour votre aide.
- Marc Cassot, Raymond Loyer et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
George : Trouve-moi l’adresse du type qui a voulu m’assassiner. Ça me fera plaisir.
Huggy les bons Tuyaux : Tu sais, je commence à en avoir plein le cul. Ouais, plein le cul. Non, mais c’est vrai. C’est pas une raison, parce que je donne à tout le monde des bons tuyaux, que je mérite pas un peu d’amour.
George : Tu as raison Huggy, je t’aime.
- Raymond Loyer et Albert Augier, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Huggy les bons Tuyaux : D’accord, mais seulement pour du fric. Ça te coûtera 30 francs.
George : Ouais.
- Raymond Loyer et Albert Augier, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Le Patron du Journal : Vous savez que George sort de mon bureau ?
Steven : Rien à foutre de ça, il y a plus important.
Peter : George Abitbol est vivant, bien vivant.
- Patrick Guillemin, Jean-Claude Montalban et Marc Cassot, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Yves : Ouais, je m’excuse.
George : Excuse-toi mieux que ça.
Yves : Ben, euh, pardon, euh, je te prie de m’excuser.
George : Pardon mon doux seigneur.
Yves : Pardon mon doux seigneur.
- Raymond Loyer et Marc Cassot, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Peter : Quoi ?
La Grosse Vache : Tenez, vous avez un message de Dave.
Peter : Vous avez une clope ? Merci.
La Grosse Vache : Il est parti chercher George dans l’hôtel de Yves.
Peter : Merci pour la clope, grosse vache.
- Jean-Claude Montalban et Christine Delaroche, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Peter : Oui, neuf heures une.
Sophie : Oh, vous êtes précis, vous.
Peter : Oui. Vous voulez niquer avec mon ami et moi ?
Sophie : Ben oui, pourquoi pas ?
Peter : Répétez ce que vous venez de me dire ? Vous avez bien dit « Oui, pourquoi pas ? », c’est bien ça ?
Sophie : Oui, exactement.
Peter : Suivez-moi. C’est quoi votre prénom ?
Sophie : C’est Sophie, mais tout le monde m’appelle Sosso. Mais... mais qu’est-ce que j’ai dit ?
Peter : Il faut que je vous présente Steven. [Il l’emmène vers Steven.] Steven ! Laisse tomber ce connard. Victoire, vieux, victoire ! Viens voir par ici, viens ! Madame Sosso, je vous présente Steven. Steven, Madame Sosso.
Sophie : Mademoiselle.
Peter : Asseyez-vous. Tiens, prends une chaise. Dites-lui ce que vous venez de me dire.
Sophie : Eh bien je lui ai dit que je voulais bien niquer avec vous.
Peter : Tu entends ça ? Qu’est-ce que tu en dis ?
Steven : Outch.
Peter : Et en plus, on n’est pas célèbres, on n’a pas publié encore une seule ligne ! Alors pourquoi ?
Sophie : Ben parce que je m’en fous, de ça. J’ai pas de problème. Vous avez l’air tous de tomber des nues.
Peter : Vous pouvez pas savoir ce que ça représente pour nous. Je flashe.
Steven : Si je comprends bien, on s’est tapé une enquête super dure alors que si on vous avait rencontrée avant, on aurait pu niquer tout de suite sans même être célèbres.
- Patrick Guillemin, Jean-Claude Montalban et Evelyne Grandjean, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Peter : C’est-à-dire qu’on a un plan, là.
Le Patron du Journal : Attendez les gars. On sait pas encore ce que veut dire « monde de merde ».
Steven : « Monde de merde », « monde de merde »... Ah oui ! Mais Dave est parti chercher George.
Peter : Comme ça, dès qu’ils reviennent, on demande à George d’expliquer « monde de merde ».
- Patrick Guillemin, Jean-Claude Montalban et Marc Cassot., La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
George : Tu te réveilles à 35 ans pour te demander ce que ça veut dire « monde de merde » ? C'est pas que tu es indiscret, c'est juste que tu es un con. En disant « monde de merde », j'ai voulu dire que le monde allait mal. C'est un cri de révolte que j'ai lancé à mes frères opprimés. Finissons-en avec la résignation et l'indifférence. Ouvrons les yeux ! Partout l'injustice, le nationalisme, l'exclusion, ça me débecte.
- Marc Cassot et Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette
Dave : Nan.
George : Tu t’intéresses pas à la politique. Ben tu devrais. Faut se mettre au travail, afin de vaincre les fanascismes. C’est un concept à moi, ça dénonce à la fois les fascistes et les fanatiques.
Dave : Merci Monsieur Abitbol, vous m’avez ouvert les yeux.
George : Regarde plutôt la route. [Ils se crashent et leur voiture prend feu.] Ah, monde de merde !
- Marc Cassot et Raymond Loyer, La Classe américaine (1993), écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette