Laurence Parisot
dirigeante d'entreprise française
Laurence Parisot est née le 31 août 1959 à Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône), est une femme chef d'entreprise, PDG de l'IFOP et présidente du MEDEF depuis le 5 juillet 2005.
Citations
modifierLa TVA sociale ne constitue pas un mécanisme de gauche ou de droite. La preuve : les socialistes avaient envisagé de mettre ce dispositif dans leur programme pour les législatives. Le premier qui a pensé à un mécanisme de TVA sociale est un élu du centre, Jean Arthuis. Et l'UMP y réfléchit aujourd'hui. En Allemagne, il a été mis en œuvre par une coalition gauche-droite. C'est une question économique, pas politique. Si les politiques abordent ce type de sujet avec des arguments démagogiques, on ne les aidera pas à acquérir une meilleur compréhension des mécanismes économiques. Il faut poser les vraies questions. Nous avons un coût du travail beaucoup plus élevé que dans la plupart des pays européens: il pénalise la compétitivité. Nous avons des besoins de financement pour la protection sociale sans cesse accrus. (…) Il faudrait que ce débat continue, mais de manière rationnelle et sérieuse.
- À propos de la TVA sociale.
- Laurence Parisot, 19 juin 2007, dans jdd, paru 20 juin 2007, Arnaud Ramsay.
Je l'ai dit plusieurs fois, il n'existe pas de bon fonctionnement sans transparence vis-à-vis des médias, des actionnaires et de l'opinion publique.
- À propos de la transparence d'une entreprise.
- Laurence Parisot, 15 mai 2007, dans lefigaro.fr, paru 15 mai 2007, lefigaro.fr/AFP.
Ce n'est pas facile à dire, mais même si ça [le suicide] se passe sur le lieu de travail, ce n'est pas toujours lié à des facteurs liés au travail. (…) Néanmoins, je considère que dans notre pays les relations dans le travail se sont hypertendues ces 15 dernières années (…) Je pense que c'est très lié au climat général qu'il y a dans notre pays parce que tout est plus dur. C'est plus dur pour l'entreprise de dégager des marges. Je vous rappelle que les entreprises françaises ont en moyenne 10 points de marge de moins que les entreprises allemandes. Tout est plus dur.
- À propos du suicide d'un agent de France Télécom sur son lieu de travail.
- Laurence Parisot, Le Journal, RMC, 21 février 2008
Je n'ai pas décoléré. Tout est extrêmement choquant. Octroyer de tels avantages dans de telles circonstances, c'est méprisant et c'est méprisable, c'est une pantalonnade. Ce comportement est grossier, il signe une absence totale de respect et de sens de l'intérêt général. Il va à l'encontre de la transparence, de la modernité et de la mentalité des chefs d'entreprise qui, du coup, se sentent bafoués par certains de leurs représentants.
- Questionnée au sujet de l'accord entre l'UIMM et Denis Gautier-Sauvagnac
- Laurence Parisot, 1er mars 2008, Paris, dans le JDD.fr, paru 2 mars 2008, Nicolas Prissette : Propos tenus lors d'une interview.