Le Capitan
Le Capitan est un film français de André Hunebelle sorti sur les écrans en 1960. Il est adapté du roman éponyme de Michel Zevaco (1860-1918). Les dialogues sont signés Jean Halain.
Citations
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Dialogues
modifierCogolin : Pour vous remercier, si je n'étais poète, j'aurais aimé devenir votre valet. Ma reconnaissance m'y pousse, mais ma Muse m'interdit cette servitude, n'est-ce pas ?
François de Capestang : Ta conscience t'honore. Et ta Muse, te permettra-t-elle de devenir tout simplement le compagnon et ami d'un chevalier ?
Cogolin : Ah oui: pour chanter ses Amours.
François de Capestang : Mes Amours ? Je ne désire qu'un seul amour.
Cogolin : Ah ben tant mieux ! J'aurai moins de travail.
François de Capestang : Mais c'est…
Cogolin : Vous ne vous sentez pas bien ?
François de Capestang : C'est elle…
Cogolin : Le grand amour ? Il va déjà falloir que je me mette au travail ?
François de Capestang : Mais je rêve.
Cogolin : En tout cas, ça n'a pas l'air d'un cauchemar.
François de Capestang : Qui est cette dame ?
L'aubergiste : Je ne sais pas, Monseigneur.
François de Capestang : Tu avais pourtant l'air de la connaître.
L'aubergiste : Dans mon métier, faut toujours avoir l'air de reconnaître, même quand on ne connaît pas: ça flatte.
Concino Concini : Laissez-moi rire, monsieur le Capitan !
François de Capestang : Capitan ? Bien soit, je ramasse Capitan. Ce nom dérisoire, je l'adopte, car il n'est pas de nom qu'on ne puisse porter sur le chemin de l'honneur. Mais sachez que la bassesse et la lâcheté ont toujours fait d'un nom, même très haut placé, le synonyme de Polichinelle !
Concino Concini : Quel est le secret de ton génie, affreux empoisonneur ?
Lorenzo, le nain alchimiste : La Nature m'a joué un mauvais tour. Je n'ai pas fini de lui rendre.
François de Capestang : Je tiens à mon idée.
Cogolin : Et moi, je tiens à ma peau.
Giuseppa : Pourquoi tou vas si vite ?
Cogolin : Parce que nous allons vivre des moments historiques, et je ne veux pas manquer ça.
Giuseppa : Ma qu'est-ce que c'est, des moments historiques ?
Cogolin : C'est toujours des mauvais moments à passer. Mais si on arrive à passer au travers, on passe quelquefois à la postérité.