Le Jeu de l'amour et du hasard
Le Jeu de l'amour et du hasard est la pièce de Marivaux la plus jouée. C'est une comédie en trois actes et en prose, représentée pour la première fois le 23 janvier 1730.
Citations
modifier- « Le Jeu de l'amour et du hasard » (1730), dans Théâtre de Marivaux, Pierre de Marivaux, éd. Michel Lévy frères, 1863, acte I, scène II, p. 70 (texte intégral sur Wikisource)
Silvia : Non, Bourguignon ; laissons-là l'amour, et soyons bons amis.
Dorante : Rien que cela ! ton petit traité n'est composé que de deux clauses impossibles.
- « Le Jeu de l'amour et du hasard » (1730), dans Théâtre de Marivaux, Pierre de Marivaux, éd. Michel Lévy frères, 1863, acte I, scène VII, p. 77 (texte intégral sur Wikisource)
Dorante : Et que pourrai-je espérer en tâchant de me faire aimer ? Hélas, quand même j'aurais ton cœur…
Silvia : Que le Ciel m'en préserve ! Quand tu l'aurais, tu ne le saurais pas ; et je ferais si bien, que je ne le saurais pas moi-même.
- « Le Jeu de l'amour et du hasard » (1730), dans Théâtre de Marivaux, Pierre de Marivaux, éd. Michel Lévy frères, 1863, acte II, scène IX, p. 97 (texte intégral sur Wikisource)
Dorante : Sache que celui qui est avec ta maîtresse n'est pas ce qu'on pense.
Silvia, vivement : Qui est-il donc ?
Dorante : Un valet.
Silvia : Après ?
Dorante : C'est moi qui suis Dorante.
Silvia, à part : Ah ! je vois clair dans mon cœur.
- « Le Jeu de l'amour et du hasard » (1730), dans Théâtre de Marivaux, Pierre de Marivaux, éd. Michel Lévy frères, 1863, acte II, scène XII, p. 104 (texte intégral sur Wikisource)
Lisette : Venons au fait ; m'aimes-tu ?
Pasquin : Pardi ! oui. En changeant de nom, tu n'as pas changé de visage, et tu sais bien que nous nous sommes promis fidélité en dépit de toutes les fautes d'orthographe.
- « Le Jeu de l'amour et du hasard » (1730), dans Théâtre de Marivaux, Pierre de Marivaux, éd. Michel Lévy frères, 1863, acte III, scène VI, p. 118 (texte intégral sur Wikisource)
Silvia : Quoi ! vous m'épouserez malgré ce que vous êtes, malgré la colère d'un père, malgré votre fortune ?
Dorante : Mon père me pardonnera dès qu'il vous aura vue ; ma fortune nous suffit à tous deux, et le mérite vaut bien la naissance : ne disputons point, car je ne changerai jamais.
- « Le Jeu de l'amour et du hasard » (1730), dans Théâtre de Marivaux, Pierre de Marivaux, éd. Michel Lévy frères, 1863, acte III, scène VIII, p. 124 (texte intégral sur Wikisource)
- « Le Jeu de l'amour et du hasard » (1730), dans Théâtre de Marivaux, Pierre de Marivaux, éd. Michel Lévy frères, 1863, acte III, scène IX, p. 125 (texte intégral sur Wikisource)