Le Pacha (film, 1968)
Le Pacha est un film français réalisé par Georges Lautner en 1968. Les dialogues sont de Michel Audiard.
Citations
modifier- Ce que pense le commissaire Joss lors de l'enterrement de son ami Albert Gouvion.
- Citation choisie pour le 3 octobre 2011.
- Citation choisie pour le 8 janvier 2009.
- Citation choisie pour le 7 décembre 2008.
Répliques remarquables
modifierJoss : Ben, la trouille, la trouille, la trouille, j'aimerais mieux autre chose ! Un mauvais réflexe, peut-être, il a toujours conduit comme un branque. Mais le trackzir, de lui... ça me surprend ...
Marc : Ben, vous savez, se faire tirer au bazooka, ça surprend aussi.
Le médecin légiste : C'est visiblement un accident, un regrettable accident.
Joss : La mort de Louis XVI aussi.
Émile : Moi, je suis pour l'ordre. J'aime que les voyous soient d'un côté et les poulagas de l'autre. Et votre pote, on ne savait plus très bien de quel côté il était. À force de fréquenter le milieu, il s'y était fait des relations. Même, en quelque sorte, de la famille. Léon de Lyon, vous en avez entendu parler ?
Joss : Vaguement, oui !
Émile : Vous ne saviez pas que Gouvion était maqué avec sa sœur ?
Joss : Non, mais on est là pour apprendre.
Nathalie : À dix-huit ans dans la famille Villars, on entrait en maison de redressement.
Joss : Ah oui, comme dans d'autres familles on entre au séminaire ! Et ben, puisqu'on en est aux confidences de jeunesse, je vais te faire une de confidence : le Albert a toujours eu la galipette maudite. Dix fois je l'ai arraché à des volailles incroyables. Mais je croyais tout de même qu'à 60 carats il avait écrasé, et ben je m'étais gouré. Il a fallu qu'il rencontre une petite salope comme toi pour lui mettre la tête dans le sac.
Nathalie : Oh, je me fous d'Albert !
Joss : Et oui ! Comme moi je me fous de Léon. Mais tu crois pas qu'on a pas une bonne raison tous les deux de le faire basculer dans une trappe le petit Quinquin ?
Nathalie : Pourquoi ? Tu comptes m'emmener ?!
Quinquin : On n'emmène pas des saucisses quand on va à Francfort !
Nathalie : Tu pourrais dire une rose quand on va sur la Loire, question de termes !
- Quinquin a des envies de voyage en Polynésie Française : Les Vahinés, Bora Bora.
Joss : T'aurais pu au moins indiquer l'étage, je viens de m'en farcir trois. J'espère que le prochain rancard tu ne me le fileras pas à la Tour Eiffel.
Ernest : Je m'attendais pas à des remerciements, mais tout de même !
Le commissaire Joss : Alors, ton olympiade du hold-up, où t'en es ?
Ernest : Je vous l'ai déjà dit : un fourgon postal, l'influence anglaise, comme dans tout, quoi !
Joss : D'ici à ce que vous achetiez vos cagoules chez Old England, y'a pas loin !
Ernest : Ce que je fais pour vous, je le ferais pour personne d'autre, hein.
Joss : Dis donc Ernest, entendons-nous bien hein, t'as besoin de moi, j'ai besoin de toi, on traite, mais un casseur doublé d'une donneuse, tu voudrais tout de même pas que je t'embrasse, hein ?
Joss : Si je l'expédie dans le genre de trou dans lequel il a envoyé Albert, ça m'étonnerait qu'il en sorte !
Le Directeur : Écoute moi, Louis !
Joss : Oh écoute Paul, moi, Le mitan j'en ai jusque là ! Cela fait quarante ans que le truand me charrie. Je l'ai digéré à toutes les sauces et à toutes les modes : en costard bien taillé et en blouson noir. Ça tue, ça viole, mais ça fait rêver le bourgeois et reluire les bonnes femmes. Elles trouvent peut-être ça romantique, mais moi pas ! Alors, j'ai pris une décision. Moi, les peaux-rouges je vais plus les envoyer devant les jurés de la Seine, comme ça il n'y aura plus de non-lieu ni de remise de peine : je veux organiser la Saint Barthélémy du mitan ! Tu m'a compris ?
Le Directeur : Bravo ! Et tu comptes sur moi pour te couvrir ?
Joss : Sur personne ! Puis, tu sais, hein, je m'en fous, dans six mois je décroche ! Je sais que vous avez préparé les allocutions et commandé les petits fours. Alors, qu'est ce qu'il peut m'arriver ? D'être privé de gâteaux ? Et après ?
Le Directeur : Tu simplifies un peu !
Joss : Bon, ben, alors, simplifions : Paul, j'ai besoin de dix gars.
Le Directeur : Pour quand ?
Joss : Lundi ! Tu vois, ça tombe bien, c'est le jour de la lessive !