Les Barbouzes
Les Barbouzes est un film de Georges Lautner, sorti sur les écrans en 1964. Les dialogues sont de Michel Audiard.
Texte déroulant du générique de début
modifierMais ce témoignage est aussi une ode à la gloire de ceux dont on ne soulignera jamais assez le rôle joué dans l'épanouissement du respect de la personne humaine, de la liberté de pensée et du progrès social : « LES BARBOUZES »… vulgairement appelés agents de renseignements.
- Texte déroulant du générique de début, Les Barbouzes (1964), écrit par Michel Audiard
Répliques
modifierNarrateur
modifier- Citation choisie pour le 24 novembre 2010.
- Description de l'agent français interprété par Lino Ventura
- Description de l'agent suisse interprété par Bernard Blier
- Description de l'agent allemand interprété par Charles Millot
- Description de l'agent russe interprété par Francis Blanche
Francis Lagneau
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Amaranthe
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Commandant Lanoix
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- La rue de Chazelles se trouve dans le 17e arrondissement de Paris, bouic = maison close
Agent Fiduc
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Eusebio
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Dialogues
modifierFrancis Lagneau : Si la pluie continue, les fraisiers seront en retard.
Le réceptionniste : Mais les grenouilles seront en avance !
Le groom : Le Chinois vient de tomber de la terrasse. Il est mort !
Le réceptionniste : Un client part, un autre arrive !
Rudolphe : Qu'est qu'il se passe ?
Madame Pauline : Accident de parcours !
- Au moment du décès de Benar Shah dans le claque de Mme Pauline.
Francis : C'est ça ! Et si je me fais piquer à la frontière avec Son Excellence ?
Le Colonel Lanoix : Mon cher, si vous vouliez être couvert, il fallait vous engager dans la Gendarmerie !
Madame Pauline : Oh... Monsieur Lagneau... Vous n'avez pas connu les soirées du temps de son Excellence.
Francis Lagneau : Croyez bien que je le regrette.
Madame Pauline : C'était pas du tout ce que vous pensez !
Francis Lagneau : M'enfin, écoutez Madame Pauline : faut quand même voir les choses en face... La chambre des glaces, le boudoir chinois, les fillettes au salon... Dans ma jeunesse, ça s'appelait un bor...
Madame Pauline : ...Oh, bien sûr ! Si vous jouez sur les mots ! On leur fait dire ce qu'on veut aux mots. Pour Monsieur Benar Shah, ma maison, c'était plutôt un décor... Une façon de croire qu'on a pas vieilli, qu'on reste fixé dans une époque. Il pensait pas tellement galipettes, mais plutôt traditions.
Rudolphe : Vous connaissez mes références.
Francis : Oh oui, oui ! Elles sont aux archives. Et je dirais même qu'elles encombrent !
Le Chauffeur : Dans deux ans, au revoir Messieurs-Dames ! Je serai à l'échelon 7. Les mômes sont élevés. J'ai ma cabane en Dordogne. La retraite, faut la prendre jeune.
Rudolphe : Faut surtout la prendre vivant ! C'est pas dans les moyens de tout le monde !
Rudolphe : Qu'est ce que t'as ? T'es tout dispersé ! Un œil sur la bouffe et l'autre on sait pas où !
Le Chauffeur : Sur le motif ! T'es bath toi ! Je suis à deux ans de la retraite, moi ! Tu vois pas qu'on nous le fauche ! Hein !
- En parlant de la caisse contenant la dépouille de Benar Shah.
La serveuse : Monsieur déjeune ?
Francis Lagneau : Ben... Il en est question, oui ! Qu'est ce que vous avez ?
La serveuse : Aujourd'hui nous avons le plat de côtes ou les paupiettes ou le civet de lapin.
Francis Lagneau : Ah... Bah... Vous allez me mettre des paupiettes en ouverture et un plat de côtes. Hein !... Non, non, attendez... Mettez-moi d'abord un civet à la place des paupiettes... Et puis mon plat de côtes après, quoi ! Et puis, glissez-moi une petite paupiette avec, quoi !... hein ?
Le Colonel Lanoix : Vous prendrez bien un petit dessert ?
Francis Lagneau : Ah, ouais !... Vous avez des tartelettes ?
La serveuse : oui.
Francis Lagneau : Eh, bien, tout de suite après le fromage, j'y goûterais bien volontiers... Et puis, alors, après... Une petite bricole, ce que vous avez, quoi... Une petite crème renversée ou une petite glace.
Rosalinde : C'est drôle que tu aies gardé tout ça.
Amaranthe : Tout peut resservir... Faut jamais rien jeter... La preuve !
Rosalinde : C'est pas à Istanbul que tu le portais ?... Dans « Les Mystères de Paris » ?
Amaranthe : Non !... A Beyrouth... Dans "Crac... Voilà le facteur" !
- En parlant de la tenue de deuil d'Amaranthe.
Eusebio : Si vous voulez bien, mes frères, prions !
Francis : Ça va peut-être pas être inutile !
Eusebio : La coexistence ne peut en effet se concevoir qu'entre gens du même monde !
Francis : Elle peut même ne pas se concevoir du tout !
Boris : Ah ! L'odeur du goudron sur les quais d'Odessa ! Le vent du large dans les cheveux de ce pauvre cher Constantin !
Amaranthe : Mais je croyais qu'il était né à Téhéran.
Boris : Et alors ! On chante aussi bien à Téhéran qu'à Odessa ! Non ?
Francis : Mais le vent du large souffle un peu moins fort ! C'est à 200 bornes de la mer !
Boris : Notion bourgeoise des distances !
Francis : N'empêche que dans certaines de nos écoles, le coup du scorpion est désigné aux futurs agents sous le nom de coup du Chanoine !
Eusebio : Et le coup du dynamitage du Boeing avec 114 activistes bélouchistanais à bord ? Est-ce qu'il porte un nom ?
Francis : Jamais entendu parler de ça !
Eusebio : Et la liquidation du réseau Kœnigsmark ? 40 personnes dans du mazout en flammes, c'est rien, mais bon, faut le faire ! Vous me répondrez que sur ces 40 personnes...
Boris : Je ne vous répondrai rien du tout ! Je ne vous parle plus !
Boris : Boris est un porc ! Ignoble porc, qui voudrait mourir dans le monde, la vie entière dans le cosmos ! Disparaître !
Francis : T'impatiente pas, papa !
Rudolphe : Oh ! Devinez ce que je viens de trouver dans le placard à balais !
Francis : Une femme de ménage !
Rudolphe : Quoi, c'est logique ?
Francis : Ah oui ! Et à partir du moment où le valet de chambre se trouve dans le piano, oui !
- Citation choisie pour le 31 mars 2011.
Amaranthe : Francis, qui êtes-vous au juste ?
Eusebio : Un fumier et une ordure !
Boris : Un cafard abject, un sycophante glaireux !
Boris : Qu'est-ce qu'on fait ? On le tue tout de suite, ou on boit café d'abord ?
Eusebio : On réfléchit.
Hans : J'ai la tête vide. Moi, la trahison, ça me démolit !
Eusebio : Question de formation. Moi ça m'inspire.
Boris : Et maintenant ! Le monstre, comment on le supprime ?
Eusebio : Eh ben, je suggère un truc de bonne femme ! Genre tisane ! Vous savez, la mauvaise santé par les plantes.
Boris : Oh, c'est un peu triste, non ! J'aimerais mieux quelque chose de... de plus enlevé, de plus allègre ! Quelque chose de... dans le genre de ça !
Hans : Qu'est-ce que c'est ?
Boris : Ça, un dérivé lent de la nitroglycérine. 5-6 gouttes dans le potage et le patient explose... wouf ! ...de l'intérieur !
Eusebio : Écoutez, Boris, mon vieux, cessez de jouer avec vos petits produits. Sinon, un jour vous nous ferez péter la gueule.
Boris : Oh ! Si vous préférez le bricolage !
Amaranthe : T'as connu Benar Shah ?
Francis : Ah ! Pas au mieux de sa forme, non !
Amaranthe : 65 ans, 1 m 40 de tour de taille et deux sujets de conversation : la bourse et le cholestérol ! J'ai supporté ça quatre ans, hein !
Francis : Bon ! Vous, vous restez là ! Alors, si n'importe qui vous demande l'heure, du feu ou le chemin de la mer ?
Fiduc et son collègue : On flingue !
Francis : Voilà ! C'est ça !
Amaranthe : Un autre barbu...C'est p't'être un congrès ! Qu'est-ce qui t'arrive ?
Francis : (dégainant son pistolet) Un barbu, c'est un barbu ! Trois barbus, c'est des barbouzes !
Les agents chinois : (L'un s'adresse à l'autre en chinois - Sous-titrages) Il se croit encore sur la Marne. On va lui montrer le Yang Tsé kiang à ce gros (idéogrammes chinois)
Francis : Et ta sœur, elle habite toujours Pékin ?
- En parlant des chinois faisant le guet devant le compartiment de train de Francis.