Les Disparus de Saint-Agil (film)
Les Disparus de Saint-Agil est un film français réalisé par Christian-Jaque, sorti en 1938, adapté du roman éponyme de Pierre Véry, paru en 1935.
Erich Von Stroheim, et Michel Simon, incarnent deux enseignants d'un pensionnat pour garçons, dont deux élèves disparaissent mystérieusement.
Citations
modifier- Robert Le Vigan, Les Disparus de Saint-Agil (1938), écrit par Jean-Henri Blanchon, Jacques Prévert
- Michel Simon, Les Disparus de Saint-Agil (1938), écrit par Jean-Henri Blanchon, Jacques Prévert
Dialogues
modifierMacroy : Quand on a discuté de quelque chose, faut le faire tout de suite.
Beaume : Il ne s’agit pas de faire quelque chose, il s’agit de réussir quelque chose. Pour réussir, il faut étudier la question à fond.
- Marcel Mouloudji, Serge Grave, Les Disparus de Saint-Agil (1938), écrit par Jean-Henri Blanchon, Jacques Prévert
Donnadieu : Vraiment, ce monsieur Walter n’a pas une tête très sympathique.
Lemel : Je dirai même une face de faux témoin.
- René Génin, Michel Simon, Les Disparus de Saint-Agil (1938), écrit par Jean-Henri Blanchon, Jacques Prévert
Mr Mazeau : Allons, messieurs, c’est fini ce petit bavardage ? Vous n’êtes pas au parloir, vous êtes à l’infirmerie.
Macroy : On bavarde pas, monsieur Mazeau, on se gargarise.
Mr Mazeau : Bon, ben, gargarisez-vous en silence.
- Armand Bernard, Marcel Mouloudji, Les Disparus de Saint-Agil (1938), écrit par Jean-Henri Blanchon, Jacques Prévert
Donnadieu : Et dire qu’il y a des gens qui s’obstinent à croire qu’il n’y aura pas la guerre.
Boisse : Je vous en prie, Donnadieu ; laissez-nous en paix avec la guerre !
- René Génin, Aimé Clariond, Les Disparus de Saint-Agil (1938), écrit par Jean-Henri Blanchon, Jacques Prévert
César, le passe-muraille : Ça vous intéresse, la vie des autres ?
Lemel : Forcément, puisque la mienne est ratée.
- Robert Le Vigan, Michel Simon, Les Disparus de Saint-Agil (1938), écrit par Jean-Henri Blanchon, Jacques Prévert
Alexis, le meunier : J’te l’ai déjà dit, Bernardin : c’est pas marrant d’avoir quelqu’un qui lit tout le temps derrière votre dos. Surtout quand c’est quelqu’un qui sait pas lire.
Bernardin : Est-ce que c’est de ma faute à moi, si je sais pas lire ?
- Albert Malbert, Pierre Labry, Les Disparus de Saint-Agil (1938), écrit par Jean-Henri Blanchon, Jacques Prévert
Alexis, le meunier : Est-ce que c’est de ma faute si ma femme s’est sauvée avec un gros minotier ?
Bernardin : Oui, ça va. Tout à l’heure, tu vas dire que c’est ma faute si tu fabriques des faux billets.
Alexis, le meunier : Je pouvais pas rester sans rien faire. Et je m’ennuies quand je fais rien.
- Albert Malbert, Pierre Labry, Les Disparus de Saint-Agil (1938), écrit par Jean-Henri Blanchon, Jacques Prévert