Les Quatre Cents Coups
Les Quatre Cents Coups est un film réalisé en 1959 par François Truffaut. Le scénario est de François Truffaut, l'adaptation de François Truffaut et Marcel Moussy, les dialogues sont de Marcel Moussy.
Citations
modifier- Guy Decomble, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
- Guy Decomble, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
- Jean-Pierre Léaud, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
- Guy Decomble, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
- Guy Decomble, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
- Guy Decomble, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
- Albert Rémy, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
- Claire Maurier, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
- Albert Rémy, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
- Albert Rémy, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
Petite Feuille : Ah ! te voilà, toi. Alors, il suffit d'un devoir supplémentaire pour te rendre malade ! Et les parents tombent dans le panneau ! J's'rai curieux de savoir ce que tu leur as soutiré comme excuse, moi. Fais-voir ton mot.
Antoine Doinel : J'en ai pas, m'sieur.
Petite Feuille : Ah, t'en as pas ! Et tu crois qu'ça va s'passer comme ça ? Ça s'rait trop facile, mon ami !
Antoine Doinel : M'sieur, c'était… C'était ma mère, m'sieur.
Petite Feuille : Ta mère, ta mère, qu'est-ce qu'elle a encore ?
Antoine Doinel : Elle est morte.
Petite Feuille : Ah, fichtre.
- Guy Decomble, Jean-Pierre Léaud, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
- Guy Decomble, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
- Claire Maurier, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
- Claire Maurier, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
- Albert Rémy, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
Antoine Doinel : Ils étaient bons, papa, les esquimaux. J'en avais jamais mangé à la fraise.
Julien Doinel : C'est parce que c'était pas la saison.
- Jean-Pierre Léaud, Albert Rémy, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
Antoine Doinel : Quand même, le film, moi, il m'a bien plu.
Julien Doinel : Oui, mais il était pas marrant.
Gilberte Doinel : Comment ? Il était pas… Mais il avait du fond !
Julien Doinel : Quoi ?
Gilberte Doinel : Il avait du fond !
Julien Doinel : … Ah oui.
Antoine Doinel : Le film !
Julien Doinel : Oui oui oui oui.
- À propos du film Paris nous appartient qu'ils sont allés voir au Gaumont Palace.
En 1958, l'année du tournage des Quatre Cent Coups, Jacques Rivette tournait le film Paris nous appartient, qui est sorti en 1961.
- Jean-Pierre Léaud, Albert Rémy, Claire Maurier, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
- Guy Decomble, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
René Bigey : M'sieur, il a pas copié. J'étais assis à côté de lui, j'l'aurais vu.
Petite Feuille : Ah, vous voulez être exclu, vous aussi ?
René Bigey : Ça m'déplairait pas.
Petite Feuille : Encore une insolence ? Sortez !
René Bigey : J'veux bien être gentil, mais j'vais pas sortir : il fait froid, dehors.
Petite Feuille : Foutez-moi le camp !
René Bigey : Ça c'est pas légal.
Petite Feuille : C'est pas lé… ? J'vais vous montrer qui fait la loi ici ! C'est pas légal, hein, c'est pas légal !
- Patrick Auffay, Guy Decomble, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
Antoine Doinel : Après un coup pareil, j'peux pas r'tourner à la maison. Mon père, il a dit qu'i'm'mettrait au prytanée.
René Bigey : Prytanée ? J'connais pas.
Antoine Doinel : Oh bah ça doit être un truc militaire.
René Bigey : T'auras un uniforme, et puis dans l'armée, y'a d'l'av'nir.
Antoine Doinel : Ouais, bien sûr. Eh bien très peu pour moi. Oh, si ça pouvait être dans la marine ! J'voudrais bien voir la mer, j'y suis jamais allé.
- Patrick Auffay, Jean-Pierre Léaud, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
- Jean-Pierre Léaud, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
- Georges Flamant, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
Julien Doinel : On a tout essayé, m'sieur l'commossaire : la douceur, la persuasion, les sanctions. R'marquez, on l'a jamais battu, ça on peut pas dire.
Le commissaire : Il y a des cas où les bonnes vieilles méthodes…
Julien Doinel : Oui, bien sûr. Seulement c'est pas notre genre à sa mère et à moi. On l'laissait plutôt libre.
Le commissaire : Trop, peut-être ?
Julien Doinel : Non, ça on peut pas dire non plus. 'Fin dans la m'sure où on travaille tous les deux, vous savez c'que c'est.
- Albert Rémy, Jacques Monod, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
Le commissaire : Qu'est-ce que vous décidez ?
Julien Doinel : Dans l'immédiat, on peut pas l'reprendre à la maison : i'r'partirait. Alors j'sais pas, moi, si vous pouviez l'faire surveiller quelque part. À la campagne par exemple. Et puis l'faire travailler, parc'qu'à l'école, il veut plus rien fiche.
Le commissaire : On peut essayer le centre d'observation. C'est bien organisé maintenant.
- Jacques Monod, Albert Rémy, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
- Claire Maurier, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
- acteur indéterminé, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
La psychologue : Tes parents disent que tu mens tout le temps.
Antoine Doinel : Ben, j'mens, j'mens de temps en temps quoi… des fois je leur dirais des choses qui seraient la vérité ils me croiraient pas, alors je préfère dire des mensonges.
- actrice indéterminée, Jean-Pierre Léaud, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy
La psychologue : As-tu déjà couché avec une fille ?
Antoine Doinel : Non jamais, mais enfin, je connais des copains qui ont… qui sont allés… alors ils m'avaient dit si tu as vachement envie, t'as qu'à aller rue Saint-Denis. Alors moi j'y suis allé… et puis j'ai demandé à des filles et je me suis fait vachement engueuler, alors j'ai eu la trouille… et je suis parti et puis je suis venu encore plusieurs fois et puis comme j'attendais dans la rue, il y a un type qui m'a remarqué qui a dit : « Qu'est-ce que tu fous là ? » c'était un Nord-Africain, et ben alors je lui ai expliqué, alors il m'a dit, il connaissait sans doute les filles, parce qu'il m'a dit : « Moi je connais une jeune… quoi, qui va… une jeune quoi… avec les… les jeunes gens… et tout ça… », alors, il m'a emmené à l'hôtel où elle était… et puis justement ce jour-là elle n'y était pas, alors on a attendu… une heure… deux heures… comme elle ne venait pas… moi je me suis tiré !
- actrice indéterminée, Jean-Pierre Léaud, Les Quatre Cents Coups (1959), écrit par Marcel Moussy