Lise Meitner
physicienne austro-suédoise
Lise Meitner, née en à Vienne en Autriche et morte le à Cambridge, est une physicienne autrichienne naturalisée suédoise.

Elle est renommée pour ses travaux sur la radioactivité et la physique nucléaire. Elle joua notamment un rôle majeur dans la découverte de la fission nucléaire, dont elle fournit avec son neveu Otto Frisch la première explication théorique. Lise Meitner est souvent citée comme l'un des cas les plus flagrants de scientifiques injustement ignorés par le comité attribuant le prix Nobel.
Citations
modifier Pour expliquer leur grande densité et l'échange d'énergie élevé, on s'attend à ce que les particules dans un noyau lourd se déplacent collectivement de manière semblable au mouvement d'une goutte liquide. Si le mouvement est effectué assez violemment par ajout d'énergie, cette goutte va pouvoir se diviser en deux gouttes plus petites.
- Sur la désintégration de l'uranium 235
- « Disintegration of Uranium by Neutrons; a New Type of Nuclear Reaction », Lise Meitner et Otto Frisch (trad. Bertrand Niquevert), Nature, nº 143, 16 janvier 1939, p. 240
Il ne faut pas nous blâmer, nous les scientifiques, pour l'usage que les techniciens de guerre ont fait de nos découvertes.
- (en) You must not blame us scientists for the use which war technicians have put our discoveries.
- Renaissance Women in Science, Louise Q. Van der Does, Rita James Simon, éd. University Press of America, 1999 (ISBN 9780761814801), p. 75
Citations sur
modifier Notre Marie Curie
- Surnom que lui donnait Albert Einstein
- Idées de génies, Étienne Klein et Gautier Depambour, éd. Flammarion, coll. « Champs sciences », 2021, p. 270
Lise Meitner, une physicienne qui ne perdit jamais son humanité.
- (en) Lisa Meitner, a physicist who never lost her humanity.
- Épitaphe écrite par son neveu, Otto Frisch
- Idées de génies, Étienne Klein et Gautier Depambour, éd. Flammarion, coll. « Champs sciences », 2021, p. 277
Les plus grandes académies européennes des sciences ont été fondées au XVIIe siècle–la Royal Society de Londres en 1662, l'Académie royale des sciences en France en 1666, et l'Académie royale des sciences de Prusse à Berlin en 1700. Les femmes ne sont pas, cependant, devenues de véritables membres de ses académies pendant trois siècles. [...]L'appartenance à [l'Académie royale des sciences de Prusse] n'a été accordée à aucune femme scientifique jusqu'en 1949, quand Lise Meitner a été faite membre correspondant.
- (en) The major European academies of science were founded in the seventeenth century-the Royal Society of London in 1662, the French Academie Royale des Sciences in 1666, and the Berlin Akademie der Wissenschaften in 1700. Women were not, however, to become regular members of these academies for three centuries. [...]No woman scientist was awarded membership at Berlin until 1949, when Lise Meitner was made a corresponding member.
- (en) « Maria Winkelmann at the Berlin Academy: A Turning Point for Women in Science », Londa Schiebinger (trad. Wikiquote), Isis, 2 juin 1987, p. 174-175 (lire en ligne)