Livre pour enfant
type de livre
Michael Morpurgo
modifierLes histoires éclairèrent pour moi les ombres de la nuit pendant ma petite enfance. A l’école elles prirent une teinte toute différente. Les livres devinrent une source d’appréhension car ils me rappelaient mon incapacité a réussir.
Yves Nadon
modifierLa meilleure façon de partager le bonheur de lire est de faire la lecture aux élèves, non comme une récompense mais comme un rituel.
- Lire et écrire en première année et pour le reste de sa vie, Yves Nadon, éd. Chenelière, 2004 (ISBN 2-8946-1928-6), p. 25
La première qualité des romans que j’emportais au collège était de ne pas être au programme. Personne ne m’interrogeait. Aucun regard ne lisait ces lignes par-dessus mon épaule : leurs auteurs et moi demeurions entre nous.
Yvanne Chenouf
modifierLes enfants sont capables de lire des choses difficiles qu’ils ne comprennent pas immédiatement. Si on les prive de cet effort là, en leur donnant seulement des choses faciles, très « sucrées », on les coupe de ce matériau qui travaille sur la longue distance.
- « Sur la route de la voix », Yvanne Chenouf, Actes de lecture (ISSN 0758-1475), nº 97, mars 2007, p. 58
Ellen Willer
modifierIl y a deux sortes de livres : ceux qu’on lit pour les lire et ceux qu’on lit pour les avoir lus.
- Le garçon qui ne pouvait pas voir les livres en peinture, Ellen Willer, éd. L'École des Loisirs, Medium, 2007 (ISBN 2211087698), p. 88
Christophe Donner
modifierC'est tellement facile, devant les enfants, de jouer au professionnel de l'imagination, et tellement plus cruel de leur tenir un langage de vérité. Certains enfants m'en rendent grâce. Pas tous les enfants. La grande masse des enfants, comme la grande masse de adultes, est plutôt encline à aimer tout ce qui ressort de l'imagination pure, toujours plus portée vers l'évasion, l'oubli de soi, la distraction, la passivité, plutôt que vers l'aventure, la conscience de soi, la vérité et le courage.
- Contre l'imagination, Christophe Donner, éd. Fayard, 1998 (ISBN 9 782213 601878), p. 31