Louis Pergaud
Louis Pergaud est un écrivain français né le 22 janvier 1882 à Belmont (Doubs) et mort pour la France le 8 avril 1915 à Fresnes-en-Woëvre (Meuse). Il est notamment l'auteur du recueil de nouvelles animalières De Goupil à Margot, prix Goncourt 1910, et du roman La Guerre des boutons, paru en 1912.
Citations
modifierLa Guerre des boutons, 1912
modifier- La Guerre des boutons, Louis Pergaud, éd. Mercure de France, 1912, Préface, p. 7 (texte intégral sur Wikisource)
J’ai voulu restituer un instant de ma vie d’enfant, de notre vie enthousiaste et brutale de vigoureux sauvageons dans ce qu’elle eut de franc et d’héroïque, c’est-à-dire libérée des hypocrisies de la famille et de l’école.
On conçoit qu’il eût été impossible, pour un tel sujet, de s’en tenir au seul vocabulaire de Racine.
- La Guerre des boutons, Louis Pergaud, éd. Mercure de France, 1912, Préface, p. 8 (texte intégral sur Wikisource)
- La Guerre des boutons, Louis Pergaud, éd. Mercure de France, 1912, Livre I, chapitre 1 : la déclaration de guerre, p. 12 (texte intégral sur Wikisource)
Voilà, reprit Grangibus, je vous dis maintenant, moi, que si nous ne sommes pas des andouilles, des jeanfoutres et des lâches, on leur z’y fera voir si on en est des couilles molles.
– D’abord, qu’est-ce que c’est t’y que ça, des couilles molles ? fit Tintin.
La Crique réfléchissait.
– Couille molle !… Des couilles, on sait bien ce que c’est, pardine, puisque tout le monde en a, même le Miraut de Lisée, et qu’elles ressemblent à des marrons sans bogue, mais couille molle !… couille molle !…
– Sûrement que ça veut dire qu’on est des pas grand-chose, coupa Tigibus, puisque hier soir, en rigolant avec Narcisse, not’meunier, je l’ai appelé couille molle comme ça, pour voir, et mon père, que j’avais pas vu et qui passait justement, sans rien me dire, m’a foutu aussitôt une bonne paire de claques. Alors…
- La Guerre des boutons, Louis Pergaud, éd. Mercure de France, 1912, Livre I, chapitre 1 : la déclaration de guerre, p. 14 (texte intégral sur Wikisource)
- La Guerre des boutons, Louis Pergaud, éd. Mercure de France, 1912, Livre I, chapitre 3 : une grande journée, p. 39 (texte intégral sur Wikisource)