Lydie Dooh Bunya

journaliste, écrivaine et féministe camerounaise

Lydie Dooh Bunya, née à Douala en 1933 et morte le 27 mars 2020, est une journaliste, activiste et écrivaine camerounaise.

La Brise du jour (1977)

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Les garçons sont de drôles d’oiseaux. Le plus intelligent d’entre eux est encore pourvu de cette monstrueuse dose d’inconscience et d’égoïsme qui lui cache obstinément tout ce qui n’est pas lui-même.
  • La Brise du jour, Lydie Dooh Bunya, éd. Editions CLE, 1977, p. 105


Nul ne vaut la peine que pour lui l’on se prive à jamais de la lumière du jour, du soleil ou même de la pluie.
  • La Brise du jour, Lydie Dooh Bunya, éd. Editions CLE, 1977, p. 287


Tous les alcooliques commencent par un malheureux petit verre.
  • La Brise du jour, Lydie Dooh Bunya, éd. Editions CLE, 1977, p. 138


Une correspondance suivie, cela occupe l’esprit de temps à autre. Vous lisez des mots qui vous empoignent le cœur car vrais ou faux, sincères ou pas, ils vous touchent., encore que vous les eussiez préférés dit par quelqu’un d’autre.
  • La Brise du jour, Lydie Dooh Bunya, éd. Editions CLE, 1977, p. 178


Je suis féministe, je ne m'en cache pas. Et je dois dire que j'ai épousé un homme et pas son nom.
  • (fr) « Lydie Dooh Bunya auteur de "la Brise du jour" parle de l'amour », Assiatou Diallo, www.amina.com, juillet 1978 (lire en ligne)


si j'y ai pensé, c'était inconscient chez moi.


Qu'on laisse les enfants vivre leur vie, assumer leur sexualité sans brandir l'inceste, ou autres préjugés moraux pour les frustrer.
  • (fr) « Lydie Dooh Bunya auteur de "la Brise du jour" parle de l'amour », Assiatou Diallo, www.amina.com, juillet 1978 (lire en ligne)


Vous savez ma mère a tellement souffert d'être une fille unique que cela a dû rejaillir sur moi. Lorsque mon père est mort, il avait beaucoup de terres. Mais parce que c'était une femme, les cousins germains de ma mère se sont accaparés tout l'héritage. Il ne leur a pas suffi de vendre les terres de ma mère, ils ont creusé des tranchées pour leurs fondations, jusque dans la maison de ma mère...Je n'en revenais pas en rentrant un jour de voir mon lit couvert d'une montagne de sable. Ce sont là des choses qu'on n'oublie pas.


  • (fr) « Lydie Dooh Bunya auteur de "la Brise du jour" parle de l'amour », Assiatou Diallo, www.amina.com, juillet 1978 (lire en ligne)


Interview

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En supposant qu'on arrive à s'éclaircir, on ressemblera à qui? Ni à ses ancêtres, ni à ceux de sa communauté, ni à ceux auxquels on voudrait ressembler. On devient une espèce de bâtard et en plus on s'abîme la santé.

  • « La condition des femmes noires en France », Hommes et migrations, N°1131, Avril 1990, p. 44-45


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