Marc Aurèle
empereur romain de 161 à 180 et philosophe stoïcien
Marc Aurèle (latin : IMPERATOR•CAESAR•MARCVS•AVRELIVS•ANTONINVS•AVGVSTVS•ARMENIACVS•MEDICVS•PARTHICVS•MAXIMVS•GERMANICVS•SARMATICVS) (né le 26 avril 121 - mort le 17 mars 180) est un empereur et un philosophe stoïcien romain.
Citations
modifierLa durée de la vie humaine est un point ; la matière, un flux perpétuel ; la sensation, un phénomène obscur ; la réunion des parties du corps, une masse corruptible ; l'âme, un tourbillon ; le sort, une énigme ; la réputation, une chose sans jugement. Pour le dire en somme, du corps, tout est fleuve qui coule ; de l'âme, tout est songe et fumée ; la vie, c'est une guerre, une halte de voyageur ; la renommée posthume, c'est l'oubli. Qu'est-ce donc qui peut nous servir de guide ? Une chose, et une seule, la philosophie.
- Pensées, Marc Aurèle (trad. Alexis Pierron), éd. Charpentier, 1843, livre II, § XVII, p. 23 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Nous devons être droits et non redressés.
- Pensées, Marc Aurèle (trad. Alexis Pierron), éd. Charpentier, 1843, livre III, § V, p. 30 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Le monde n'est qu'une transformation perpétuelle ; la vie n'est qu'une idée et une opinion.
- Pensées, Marc Aurèle (trad. Jules Barthélémy-Saint-Hilaire), éd. Germer-Baillière, 1870, livre IV, § III, p. 82 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Parce qu'une chose offre une difficulté énorme, ne va pas croire que ce soit une chose impossible aux forces humaines ; et si c'est quelque chose de possible et même de naturel à l'homme, pense que toi aussi tu es en état de le faire.
- Pensées, Marc Aurèle (trad. Jules Barthélémy-Saint-Hilaire), éd. Germer-Baillière, 1870, livre VI, § XIX, p. 178-179 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
L'homme ambitieux fait consister son bien dans l'action d'un autre ; le voluptueux, dans ses propres sensations, l'homme sensé, dans les actions qui lui sont propres.
- Pensées, Marc Aurèle (trad. Alexis Pierron), éd. Charpentier, 1843, livre VI, § LI, p. 98 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Accoutume-toi à prêter sans distraction l'oreille aux paroles des autres et entre autant qu'il se peut dans la pensée de celui qui parle.
- Pensées, Marc Aurèle (trad. Alexis Pierron), éd. Charpentier, 1843, livre VI, § LIII, p. 99 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Chacun vaut ce que valent les objectifs de son effort.
- Pensées pour moi-même, Marc Aurèle (trad. Mario Meunier : « les objets de son zèle »), éd. Flammarion, 1992 (ISBN 978-2-0807-0016-2), livre VII, § III, p. 100
S'il arrive à quelqu'un de manquer envers toi, réfléchis aussitôt à l'opinion qu'il a dû se faire du bien ou du mal pour manquer ainsi.
- Pensées, Marc Aurèle (trad. Alexis Pierron), éd. Charpentier, 1843, livre VII, § XXVI, p. 109 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Bien souvent on se rend coupable en négligeant d'agir, et non pas seulement en agissant.
- Pensées, Marc Aurèle (trad. Alexis Pierron), éd. Charpentier, 1843, livre IX, § V, p. 317 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Du raisin vert, du raisin mûr et du raisin sec, tout cela est changement, non pour ne plus être mais pour devenir ce qui n'est pas encore.
- Pensées, Marc Aurèle (trad. Alexis Pierron), éd. Charpentier, 1843, livre XI, § XXXV, p. 204 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Citations rapportées
modifierNe pense pas aux choses que tu n'as pas comme si elles étaient déjà là ; fais plutôt le compte des biens les plus précieux que tu possèdes, et songe à quel point tu les rechercherais, si tu ne les avais pas.
- Que serais-je sans toi ?, Guillaume Musso, éd. XO Éditions, 2009 (ISBN 978-2-84563-419-0), partie 3 (« La compagnie des anges »), chap. 25 (« La zone des départs »), p. 245 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé; et le courage de changer de qui peut l'être; mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre.