Marcel Lefebvre
Marcel Lefebvre (1905 † 1991), prélat français de l’Église catholique, il a fondé en 1970 la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X. Il fut excommunié en 1988 après avoir sacré quatre évêques traditionalistes.
Citations
modifier- Ils l'ont découronné, Mgr Marcel Lefebvre, éd. Fideliter/Clovis, 1987, p. 91
- Mgr Fellay cite Mgr Lefebvre
- « Monseigneur Fellay s'exprime sur Vatican II », Samuel Pruvot, Famille Chrétienne, 14 février 2009 (lire en ligne)
- « Mgr Lefebvre », Mgr Lefebvre, Le Monde 2, nº 274, 13 avril 1987, p. 59
- « Mgr LEFEBVRE : voter socialiste c'est voter contre Dieu. », Mgr Lefebvre, Le Monde, 23 juin 1981 (lire en ligne)
- C'est moi l'accusé qui devrait vous juger, Mgr Marcel Lefebvre, éd. Clovis, 1997, p. 208
- C'est moi l'accusé qui devrait vous juger, Mgr Marcel Lefebvre, éd. Clovis, 1997, p. 40
Un proverbe musulman dit: « Baise la main que tu ne peux pas couper ». Oui, il n'y a que la force qui peut intervenir. Quand la force est présente, alors ils baisent la main. Mais quand ce sont eux qui disposent de la force: alors ils coupent la main. Cela a toujours été ainsi.
Récemment, les journaux l'ont rapporté, les communautés musulmanes égyptiennes ont décrété que tout musulman qui se convertirait au catholicisme serait exécuté. Les représentants de ces communautés musulmanes voulaient absolument voir figurer cela dans la constitution, ou tout au moins voir cette décision consacrée par des accords officiels. C'est ainsi que les journaux l'ont publié, parce que c'était quelque chose d'officiel: tout musulman qui se convertirait à une autre religion subirait la peine de mort.
Eh oui, on l'oublie, mais c'est cela l'islam. Pour les musulmans, il n'y a que l'islam et tout le monde devrait s'y soumettre, soit en devenant musulman, soit en étant esclave de l'islam. L'un ou l'autre. C'est ainsi qu'ils ont procédé en réduisant en esclavage tous ceux qui ne voulaient pas se soumettre. Souvenons-nous des ordres religieux: les Trinitaires et l'œuvre de Notre-Dame de la Merci, qui ont été fondés pour aller délivrer les chrétiens captifs qui étaient retenus esclaves chez les musulmans. Ils razziaient les côtes de France, d'Espagne et de toute la Méditerranée, enlevaient des chrétiens dont ils faisaient chez eux des esclaves. Cela est encore dans leur esprit.
Si on demande à un évêque de France s'il faut essayer de convertir les musulmans, qu'ils soient de France, ou qu'ils soient ailleurs, de convertir les animistes, les bouddhistes... Ah mais non! Il ne faut pas les convertir. Au contraire, il faut les affermir dans leur religion, leur faire comprendre les beauté de leur religion. C'est invraisemblable, mais c'est cependant la réalité.
Le R.P. Maurice Avril, qui est à Salérans, a été persécuté par les évêques et il a eu tous les ennuis possibles parce qu'après la guerre d'Algérie, il s'était occupé des Harkis qui avaient eu la chance de pouvoir s'échapper et se réfugier en France. Or, les Harkis avaient fait la guerre pour défendre l'Algérie française et l'arracher à l'emprise révolutionnaire.
Plusieurs dizaine de milliers d'entre eux ont été massacrés au moment où De Gaulle à lâché l'Algérie aux représentants du FLN. Ces derniers, évidemment, ne pouvaient pas sentir les Harkis qui avaient combattu avec les troupes françaises pour délivrer l'Algérie française du terrorisme et de l'emprise révolutionnaire. Ceux qui n'ont pas pu s'enfuir sur les bateaux pour la France ont été torturés, massacrés, enterrés vivant, brûlés vifs. Quel crime abominable porteront sur leur conscience ceux qui ont pris une pareille responsabilité ! Des gens qui s'étaient dévoués, prêts à mourir pour défendre l'Algérie française, comme certains d'entre eux étaient venus combattre en France en 1939-40, puis lors de la Libération en débarquant en Italie, en Corse, en Provence, puis contre le communisme en Indochine: on les a abandonné entre les mains de l'ennemi cruel qui leur a fait subir les tourments les plus abominables. Un drame affreux. Beaucoup de leurs enfants sont restés en France, on a renvoyé seulement les adultes. Le Père Avril, qui était prêtre en Algérie française, en a recueilli plus d'une centaine. Il les a éduqué, élevés; il s'en est bien occupé. Les enfants de ces Harkis se sont trouvés entre les mains d'un prêtre qui s'occupait de leur éducation, et qui, tout doucement, essayer de les convertir- sans les obliger bien sûr- mais par la persuasion. Eux mêmes, voyant le dévouement de ce prêtre et des personnes qui l'aidaient, ont fini par comprendre les beautés de la religion catholique et la plupart d'entre eux ont fini par se convertir. Cela n'a pas été du goût de plusieurs évêques qui ont envoyé des lettres de réprobation au Père Avril: il faut laisser les musulmans : il ne faut pas les convertir ! Mais que sont ces évêques ?
- C'est moi l'accusé qui devrait vous juger, Mgr Marcel Lefebvre, éd. Clovis, 1997, p. 305