Marie-Ange Le Boulaire
journaliste française
Marie-Ange Le Boulaire est une conférencière, auteure et réalisatrice française, née le à Paris.
Citations
modifierLe viol, 2002
modifierJ'ai été témoin de mon agression, je n'étais pas la victime. Le choc et la violence d'un viol ne sont pas supportables pour un être humain. Alors, mon esprit a trouvé la solution: se dissocier de mon corps et se placer deux mètres à l'écart pour regarder la scène.
- Le Viol, Marie-Ange Le Boulaire, éd. Flammarion, 2022 (ISBN 9782080683120), p. 20
Je raconte une histoire mais elle ne me touche pas. D'ailleurs ce n'est pas moi que le violeur a touchée....C'est une jeune fille qui ressemble (...).
- Le Viol, Marie-Ange Le Boulaire, éd. Flammarion, 2022 (ISBN 9782080683120), p. 20
Autres citations
modifierJ'ai senti mon esprit se dissocier de mon corps. C'est sans doute lié à ce qu'on appelle l'instinct de survie. Je suis devenue comme spectatrice de ce qui était en train de se produire et j'ai tenté de dialoguer avec lui. Je me rappelle lui avoir demandé s'il croyait en Dieu, s'il s'imaginait ce que sa mère pourrait penser de lui si elle le voyait faire. Après coup, lorsque j'ai raconté la façon dont tout cela s'est déroulé à la police, les enquêteurs m'ont dit que j'avais bien fait de réagir ainsi.
- Extrait d'Interview après son viol
- « « J'ai senti mon esprit se dissocier de mon corps » », Stéphane Albouy, Le Parisien, 2 octobre 2003 (lire en ligne)
J'essayais de me persuader que tout allait bien, mais je niais la réalité. J'avais en fait beaucoup de mal dans mes rapports avec les hommes. Comme le violeur m'avait dit par exemple que j'étais belle, c'était quelque chose que je ne supportais plus d'entendre dans la bouche d'un autre. C'est stupide, mais je me sentais coupable lorsque l'on me disait que j'étais jolie.
- Extrait d'interview après son viol
- « « J'ai senti mon esprit se dissocier de mon corps » », Stéphane Albouy, Le Parisien, 2 octobre 2003 (lire en ligne)
En écoutant les témoignages de ses autres victimes, je me suis rendu compte que toute ma vie était en fait conditionnée par ce viol, que je n'étais plus moi-même. J'ai fait une dépression post-traumatique.
- Extrait d'interview après son viol
- « « J'ai senti mon esprit se dissocier de mon corps » », Stéphane Albouy, Le Parisien, 2 octobre 2003 (lire en ligne)