Marie de Gournay

femme de lettres française

Marie de Gournay, née Marie Le Jars, le à Paris et morte dans la même ville le , est une femme de lettres française.

Marie de Gournay.

Préface aux Essais de Montaigne, 1595

modifier
Cetuy-là disant trente sottises, emportera le prix encore par sa barbe.


Égalité des Hommes et des Femmes, 1622

modifier
Et s’il est permis de rire en passant, le quolibet ne sera pas hors de saison, nous apprenant ; qu’il n’est rien plus semblable au chat sur une fenestre, que la chatte. L’homme et la femme sont tellement uns, que si l’homme est plus que la femme, la femme est plus que l’homme.
  • « Égalité des Hommes et des Femmes », Marie de Gournay, dans La Fille d’alliance de Montaigne, Marie de Gournay, Mario Schiff, éd. Librairie Honoré Champion, 1910 [1622], p. 70 (texte intégral sur Wikisource)


Grief des dames, 1626

modifier
Bienheureux es-tu, lecteur, si tu n’es point de ce sexe, qu’on interdict de tous les biens, l’interdisant de la liberté.
  • La Fille d’alliance de Montaigne, Marie de Gournay, Mario Schiff et Marie de Gournay, éd. Librairie Honoré Champion, 1910, chap. Grief des Dames, p. 89 (texte intégral sur Wikisource)


Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :