Michel Collon

journaliste et essayiste belge

Michel Collon est un journaliste et essayiste belge, fondateur du collectif indépendant Investig’Action.

Citations modifier

Je pense que l’intervention de la France contre le Mali, c’est la continuation de la guerre contre la Libye et contre la Syrie. C’est une nouvelle phase dans ce que j’appellerais la recolonisation ou le fait de stabiliser la colonisation de l’Afrique en général, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest. Je pense que la chose qui n’est jamais traitée dans les médias européens et des États-Unis, c’est que le Mali et toute la région est pour la France, je veux dire la France officielle, la France des 1 %, une zone de richesses naturelles que les multinationales françaises considèrent leur appartenir et pas aux populations locales.
  • « Michel Collon : « L’Algérie est clairement la suivante sur la liste » », Michel Collon [propos recueillis par Mohsen Abdelmoumen], La Nouvelle République, 30 janvier 2013 (lire en ligne)


La Syrie est l’objet d’une guerre qui est en réalité menée par une coalition : les États-Unis, la France, Israël discrètement dans les coulisses, la Turquie, l’Arabie Saoudite et le Qatar. On sait, le New York Times l’a confirmé, que les États-Unis fournissent des armes aux rebelles syriens via l’Arabie Saoudite et le Qatar. C’est donc assez ironique, ce serait drôle, si ce n’était tragique, de voir que l’Occident nous dit qu’il va apporter la démocratie en Syrie grâce à l’Arabie Saoudite et le Qatar qui sont deux régimes théocratiques, ce qu’il existe de plus réactionnaire sur le plan politique et social et de plus fanatique sur le plan religieux, et que ce sont des régimes traitant les femmes comme des animaux et traitant les travailleurs comme des esclaves, littéralement l’esclavage règne au Qatar, en Arabie Saoudite, et c’est avec ces gens-là qu’on prétend apporter la démocratie.
  • « Michel Collon : « L’Algérie est clairement la suivante sur la liste » », Michel Collon [propos recueillis par Mohsen Abdelmoumen], La Nouvelle République, 30 janvier 2013 (lire en ligne)


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