Olaf Stapledon

écrivain de science-fiction et philosophe britannique

William Olaf Stapledon, né le 10 mai 1886 près de Liverpool et décédé le 6 septembre 1950 (à 64 ans) dans le Merseyside, est un philosophe anglais et un auteur de romans de science-fiction.

Les Derniers Hommes à Londres , 1932

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À la lumière des étoiles, quel sens ont des événements aussi infimes que la défaite d'une armée, l'issue d'une controverse politique, le succès ou l'échec d'un livre, le résultat d'un match de football ? À cette lumière froide, le crépuscule même d'une espèce importe peu.
  • Les Derniers Hommes à Londres, Olaf Stapledon (trad. Claude Saunier), éd. Denoël, 1975, p. 12


Étrange que nos pensées puissent parfois retomber un instant dans les anciens errements, comme si nous pouvions perdre de vue la grande beauté et ressembler aux esprits aveugles du passé.
  • Les Derniers Hommes à Londres, Olaf Stapledon (trad. Claude Saunier), éd. Denoël, 1975, p. 24-25


Chacun perçoit, pense, lutte comme un individu, mais il est aussi l'Homme, percevant spécifiquement, et pensant comme il est impossible de le faire à un niveau plus humble de l'être. Chaque cellule du cerveau vit sa vie propre et participe cependant à l'expérience du cerveau tout entier; il en est de même pour nous.
  • Les Derniers Hommes à Londres, Olaf Stapledon (trad. Claude Saunier), éd. Denoël, 1975, p. 32


En vous, l'intérêt que vous portez à la guerre n'est souvent que l'appétit de l'horreur, la fascination du sang versé et de la destruction.
  • Les Derniers Hommes à Londres, Olaf Stapledon (trad. Claude Saunier), éd. Denoël, 1975, p. 138


Hier donne plus de sens à aujourd'hui. Rien ne peut arriver à l'esprit qui ne se répercute peu ou prou en toute sa nature. Chaque évènement est interprété, évalué en fonction des autres.
  • Les Derniers Hommes à Londres, Olaf Stapledon (trad. Claude Saunier), éd. Denoël, 1975, p. 151


La réalité ? Mais ce n'est qu'une sacrée farce.
  • Les Derniers Hommes à Londres, Olaf Stapledon (trad. Claude Saunier), éd. Denoël, 1975, p. 213


Qu'importe la part de chacun. Toutes les notes sont nécessaires à la perfection de la musique.
  • Les Derniers Hommes à Londres, Olaf Stapledon (trad. Claude Saunier), éd. Denoël, 1975, p. 260


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