Opinion publique
ensemble des convictions et des valeurs plus ou moins partagées, des jugements, des préjugés et des croyances de la population d'une société donnée
Ensemble des idées et jugements partagés par la majorité des membres d'une société, en particulier en ce qui concerne le champ politique, social et culturel de cette société.
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Citations
modifierLeonardo Sciascia, Le Jour de la chouette, 1961
modifier— Mais la voix populaire désigne Arena comme chef de la mafia.
— La voix populaire... Mais qu'est-ce que c'est que la voix populaire ? Une voix en l'air, une voix de l'air : elle apporte la calomnie, la diffamation, la lâche vengeance... D'ailleurs... qu'est-ce que c'est bien que la mafia ? C'est aussi un bruit qui court, la mafia : tout le monde dit qu'elle existe, mais personne ne sait où elle est. Un bruit, un bruit qui court, et qui assourdit les têtes faibles, permettez-moi de vous le dire....
- Le Jour de la chouette, Leonardo Sciascia (trad. Juliette Bertrand), éd. Flammarion, coll. « GF », 1986 (ISBN 978-2-0807-0461-0), p. 100
Paul Valéry, Œuvres I, 1957
modifierLe mensonge et la crédulité s'accouplent et engendrent l'Opinion.
- Œuvres I (1941), Paul Valéry, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1957, chap. Instants, p. 376
- Citation choisie pour le 2 juin 2016.
Edward Bernays, Propagande, 1928
modifierLes sociologues sérieux ne croient plus, cependant, que la voix du peuple exprime une volonté divine ou une idée remarquable de sagesse et d'élévation. La voix du peuple n'est que l'expression de l'esprit populaire, lui même forgé pour le peuple par les leaders en qui il a confiance et par ceux qui savent manipuler l'opinion publique, héritage de préjugés, de symboles et de clichés, à quoi s'ajoutent quelques formules instillées par les leaders.
- Propagande (1928), Edward Bernays, éd. Lux, 1928, chap. La propagande et l'autorité politique, p. 140
Winston Churchill, 1941
modifierRien n'est plus dangereux en temps de guerre que de vivre dans l'atmosphère capricieuse d'un sondage Gallup, en prenant toujours son pouls et sa température. Je vois qu'un orateur du week-end a dit que c'était une époque où les dirigeants devaient rester à l'écoute. Tout ce que je peux dire, c'est que la nation britannique aura beaucoup de mal à admirer les dirigeants qui sont détectés dans cette posture quelque peu disgracieuse.
- Winston Churchill, discours, Chambre des communes (30 septembre 1941) ; Robert Rhodes James, éd., Winston S. Churchill: Ses discours complets, 1897–1963 (1974), vol. 6, p. 6495.