Oppression
contrôle d'un peuple par une minorité
L'oppression est, historiquement, le fait, pour un peuple ou une population, d'être soumis à l'autorité d'un pouvoir tyrannique.
Alberto Eiguer
modifierLe XVIIIe siècle peut être considéré comme l'apogée du libertinage. Non sans peine ni extravagances. Les idées libertines s'y affirment avec force ; les principes deviennent plus clairs et infiltrent nombre de nouveaux domaines. Cela devient une arborescence où la liberté s'articule à la sensualité, à la raison, au matérialisme, et bientôt à la remise en question de toute oppression : une rupture avec l'omnipotence du dieu unique, du roi unique, du propriétaire féodal et du maître de la maison — le père.
- Psychanalyse du libertin, Alberto Eiguer, éd. Dunot, coll. « Psychismes », 2010 (ISBN 978-2-10-054958-0), partie I. Libertinage, le plaisir et la joie, chap. Le libertinage faisant l'histoire, L'époque des lumières, p. 71
Aslı Erdoğan
modifierUne brève histoire, très simple : trois enfants pieds nus se cachent dans une maison de la rue Espéranza (rue de l'Espoir), ils sont attrapés par la police et assassinés en place publique. Ils avaient supplié le propriétaire de la maison avec ces mots : « Cachez-nous, s'il vous plaît. L'oppression est à nos trousses. »
- Le silence même n'est plus à toi, Aslı Erdoğan (trad. Julien Lapeyre de Cabanes), éd. Actes Sud, 2016 (ISBN 978-2-330-07388-6), p. 168
L'oppression. Notre plus vieille et plus immuable histoire. Dans les camps de concentration, on appelait « traducteurs » les gourdins et les matraques. Car ils parlaient une langue universelle… La victime qui se change en bourreau. Notre sombre histoire déchirée.
- Le silence même n'est plus à toi, Aslı Erdoğan (trad. Julien Lapeyre de Cabanes), éd. Actes Sud, 2016 (ISBN 978-2-330-07388-6), p. 169