Phèdre (Platon)
dialogue philosophique de Platon
Le Phèdre est un dialogue philosophique de Platon sur la beauté, l’amour, la dialectique et la rhétorique.
Citations
modifierSocrate : […] au témoignage des anciens, le délire l’emporte en noblesse sur la sagesse, le don qui vient des dieux sur le talent qui vient de l’homme.
- « Phèdre », Platon (trad. Émile Chambry), dans Le Banquet – Phèdre, Platon, éd. Flammarion, coll. « GF », 1997 (ISBN 2-08-070004-9), p. 140 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 23 mai 2017.
Socrate : On pourrait croire [que les discours écrits] parlent en personnes intelligentes, mais demande-leur de t’expliquer ce qu’ils disent, ils ne répondront qu’une chose, toujours la même. Une fois écrit, le discours roule partout et passe indifféremment dans les mains des connaisseurs et dans celles des profanes, et il ne sait pas distinguer à qui il faut, à qui il ne faut pas parler. S’il se voit méprisé ou injurié injustement, il a toujours besoin du secours de son père ; car il n’est pas capable de repousser une attaque et de se défendre lui-même.
- « Phèdre », Platon (trad. Émile Chambry), dans Le Banquet – Phèdre, Platon, éd. Flammarion, coll. « GF », 1997 (ISBN 2-08-070004-9), p. 192-193 (texte intégral sur Wikisource)
Socrate : Cher Pan, et vous, divinités de ces lieux, donnez-moi la beauté intérieure, et que l’extérieur soit en harmonie avec l’intérieur ; que le sage me paraisse toujours riche, que j’aie juste autant d’or que le sage seul peut en emporter avec lui.
- « Phèdre », Platon (trad. Émile Chambry), dans Le Banquet – Phèdre, Platon, éd. Flammarion, coll. « GF », 1997 (ISBN 2-08-070004-9), p. 200 (texte intégral sur Wikisource)