Phare de Planier
phare français
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Le Phare de Planier est situé au large de Marseille.
Alexandre Dumas
modifierIl fallait s’orienter : de toutes les îles qui entourent le château d’If, Ratonneau et Pomègue sont les plus proches ; mais Ratonneau et Pomègue sont habitées, il en est ainsi de la petite île de Daume : l’île la plus sûre était donc celle de Tiboulen ou de Lemaire ; les îles de Tiboulen et de Lemaire sont à une lieue du château d’If. Dantès ne résolut pas moins de gagner une de ces deux îles ; mais comment trouver ces îles au milieu de la nuit qui s’épaississait à chaque instant autour de lui !
En ce moment, il vit briller comme une étoile le phare de Planier.
- Le Comte de Monte-Cristo, Alexandre Dumas, éd. C. Levy, 1889, vol. 1, chap. XXI. L’île de Tiboulen, p. 283-284 (texte intégral sur Wikisource)
Albert Londres
modifierIl est un phare à deux milles de la côte. Tous les soirs, on le voit qui balaye de sa lumière et le large et la rive. Ce phare est illustre dans le monde ; il s’appelle le Planier. Quelle que soit l’heure où vous le regardiez, dites-vous qu’à cet instant on parle de lui sur toutes les mers et sous toutes les constellations. Quand on n’en parle pas, on y pense.
Mais si le Planier ramène au pays, il préside aussi au départ.
Faites le voyage de Marseille, jeunes gens de France ; vous irez voir le phare. Il vous montrera un grand chemin que, sans doute, vous ne soupçonnez pas, et peut-être alors comprendrez-vous ?
Mais si le Planier ramène au pays, il préside aussi au départ.
Faites le voyage de Marseille, jeunes gens de France ; vous irez voir le phare. Il vous montrera un grand chemin que, sans doute, vous ne soupçonnez pas, et peut-être alors comprendrez-vous ?
- Marseille, porte du Sud, Albert Londres, éd. Les Éditions de France, 1927, chap. Jeunes gens, allez voir le phare, p. 183-184 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 9 février 2022.
Émile Zola
modifierEt il s’assit près d’elle, dans le chaume ; il la prit à la taille, tandis qu’elle appuyait la tête sur son épaule. Un instant, ils restèrent sans parler. Le vieil olivier, au bois noueux, les couvrait de son toit de feuilles grises. En face, la mer s’étendait, noire, immobile sous les étoiles. Marseille, au fond du golfe, était caché par une brume ; à gauche, seul le phare tournant de Planier revenait toutes les minutes, trouant les ténèbres d’un rayon jaune, qui s’éteignait brusquement ; et rien n’était plus doux ni plus tendre que cette lumière, sans cesse perdue à l’horizon, et sans cesse retrouvée.
- Naïs Micoulin, Émile Zola, éd. Charpentier, 1884, p. 24-25 (texte intégral sur Wikisource)
Une pluie d’étoiles tombait. Les constellations, dans ces nuits claires de la Provence, avaient des flammes vivantes. Frémissant sous ces vastes espaces, ils baissaient la tête, ils ne s’intéressaient plus qu’à l’étoile solitaire du phare de Planier, dont la lueur dansante les attendrissait, pendant que leurs lèvres se cherchaient encore.
- Naïs Micoulin, Émile Zola, éd. Charpentier, 1884, p. 30 (texte intégral sur Wikisource)