Pièces et main d'œuvre

Pièces et main d'œuvre est un collectif de citoyens grenoblois engagés dans une critique radicale de la recherche scientifique et de ses effets et prolongements dans la société contemporaine.

Terreur et Possession, 2008

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Cette société que l’on a diversement qualifiée d’industrielle, technicienne, des loisirs, de consommation, du spectacle et, récemment, de l’information, se révèle à l’examen une société du secret, et ceci constitue d’ailleurs son premier secret, celui qui couvre tous les autres. Secret scientifique, industriel et commercial, secret défense et services secrets, zones interdites et archives classées, sociétés écrans, paradis fiscaux, circuits financiers électroniques, censure par le silence ou par le bruit. Dans cette société prétendue « ouverte » par ses apologistes, il n’est rien de si difficile que de saisir une vérité partielle et d’en tirer le fil au-delà du voile de « transparence » et de communication derrière lequel on dérobe la vérité vraie ; car la vérité, c’est toute la vérité.
  • Terreur et Possession (2008), Pièces et main d'œuvre, éd. L'échappée, coll. « Négatif », 2008, chap. L'invention de la théorie du complot ou les aveux de la sociologie libérale, p. 31


Le Téléphone portable gadget de destruction massive, 2008

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Début 2008, les bornes Wifi pour l'Internet sans fil sont partout. « Connaît-on les risques pour la santé ? » s'inquiète l'opinion. Pas de problème, rassurent les décideurs, car le Wifi est beaucoup moins puissant que les téléphones portables. Mode d'emploi à l'attention des cobayes : pour connaître les dégâts que vous inflige une « innovation », attendez la suivante.
  • Le Téléphone portable gadget de destruction massive (2008), Pièces et main d'œuvre, éd. L'échappée, coll. « Négatif », 2008, chap. Grillades de cerveau, p. 21


Si leur conscience n'était stérilisée par la cupidité et la vanité, les chercheurs se mettraient en grève illimitée contre la société de la domination et de la marchandise qui s'enfle de leurs trouvailles. Leurs feintes protestations, « je ne fais que de la recherche fondamentale, ses applications ne me concernent pas », les désignent comme de dangereux irresponsables.
  • Le Téléphone portable gadget de destruction massive (2008), Pièces et main d'œuvre, éd. L'échappée, coll. « Négatif », 2008, chap. Savoir, c'est pouvoir, p. 87


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