Populisme

type de discours et de courants politiques

Le populisme désigne un type de discours et de courants politiques, critiquant les élites et prônant le recours au peuple (d’où son nom), s’incarnant dans une figure charismatique et soutenu par un parti acquis à ce corpus idéologique. Il suppose l'existence d'une démocratie représentative qu’il critique. C'est pourquoi ses manifestations ont réapparu avec l'émergence des démocraties modernes, après avoir connu selon certains historiens une première existence sous la République romaine.


Citations

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Le populisme actuel, contrairement à celui qui a porté Adolf Hitler au pouvoir dans les années 30, ne défend pas la race mais la culture occidentale. On pouvait jadis décrier la culture judaïque, parce que c’était celle de la «race juive». A l’inverse, parce qu’on ne peut plus être ouvertement raciste, si l’on veut dénigrer des Maghrébins, ce sera sous couvert de rejeter, non pas une race, mais une culture incompatible avec la «nôtre».


Il n'empêche que, tant que les élus républicains ne feront pas l'effort de comprendre que la condition première de réalisation de leurs promesses est une augmentation de l'approvisionnement énergétique, et que cette dernière est déjà devenue impossible en France et en Europe depuis les années 2000, ils seront poussés à continuer à faire des promesses irréalistes, et feront ainsi le jeu des extrêmes.


[...] notre souci est d'essayer de convaincre les peuples européens de la nécessité d'adopter une démarche communautaire, légitime et nécessaire pour organiser la résistance aux envahisseurs. De premières réactions de santé se développent dans certains pays. Elles sont dénoncées par les agents du Système comme des "populismes" et cette dénonciation montre leur inquiétude devant la prise de conscience des peuples. Il faut tout faire pour encourager un tel éveil, même si certains essayent de le dévoyer à leur profit [...]
  • A propos du populisme


Le populiste, c'est celui dont tout le monde parle, mais qui n'est jamais là. Ou alors, il se tait, parce qu'il sait la catastrophe que serait la discordance de son intervention. Alors, s'en voulant de ne pas jouer Le Misanthrope, il préférera le rôle de Philinte, l'ami arrangeant, qui tente de sauver l'ultime espoir social de l'homme sauvage. Car nos codes, hérités des bonnes manière patriciennes, exigent que la petite musique de mondanité, badine et taquine, s'emploie à toujours bannir le choc d'idées frontal. Ces gens-là vivent dans la terreur de l'éruption d'un Alceste ou d'un Cyrano, un incongru qui soudain, viendrait mugir les choses telles qu'elles sont, un empêcheur de câliner en rond, dans la tiédeur du consensus.


Le leader populiste dénonce toujours un système dont il est lui-même issu.
  • Matthieu Noël interroge Matthieu Suquière, Zoom Zoom Zen : Le populisme, la critique des élites, France Inter, 16 février 2023 (accéder en ligne)


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