Psychanalyse

théorie psychologique fondée dans les années 1890 par le neurologue Sigmund Freud

La Psychanalyse est une technique psychothérapeutique qui repose essentiellement sur la parole. Elle est fondée sur l'exploration de l'inconscient à l'aide de l'association libre.

Citation

modifier

Psychanalystes

modifier

Sigmund Freud, « Psychoanalyse » und « Libidotheorie », 1923

modifier
Psychanalyse est le nom :
  1. d’un procédé pour l’investigation de processus mentaux à peu près inaccessibles autrement,
  2. d’une méthode fondée sur cette investigation pour le traitement de désordres névrotiques,
  3. d’une série de conceptions psychologiques acquises par ce moyen et qui s’accroissent ensemble pour former progressivement une nouvelle discipline scientifique
  • (fr) Œuvres complètes de Freud / Psychanalyse, Sigmund Freud (trad. Jean Laplanche et Jean-Baptiste Pontalis), éd. Presses universitaires de France, 1991  (ISBN 2-13-043472-X), t. 15, partie « Psychoanalyse » und « Libidotheorie » (1923), p. 182


François Marty, Les grands concepts de la psychologie clinique, 2008

modifier

L'inconscient

Acceptant la demande d'une de ses patientes de la laisser parler, Freud renonça à l'activisme thérapeutique qui jusqu'alors multipliait les moyens supposés thérapeutiques : outre l'hypnose, les massages, les bains, les médicaments, les manipulations et les chantages. C'est à partir de là que la psychanalyse, comme pratique thérapeutique de l'interprétation, fut découverte et instituée.
  • Les grands concepts de la psychologie clinique, François Marty (Sous la direction de), éd. Dunod, 2008  (ISBN 978-2-10-051145-7), Introduction, p. 2


Les mécanismes de défense

Freud dans son Introduction à la psychanalyse (1916) considère la levée du refoulement comme la raison d'être de la psychanalyse, qui aurait comme but de rendre conscient l'inconscient, en supprimant les refoulements ou en comblant les lacunes amnésiques. Actuellement, le processus analytique ne vise pas tant la recherche du passé et son interprétation, comme le proposait Freud dans un premier temps, que de favoriser la levée du refoulement, à travers l'analyse du transfert, des résistances et des défenses qui en sont à l'origine (Le Guen, 1992).
  • Les grands concepts de la psychologie clinique, François Marty (Sous la direction de), éd. Dunod, 2008  (ISBN 978-2-10-051145-7), 1 Les mécanismes de défense névrotiques, p. 123


Les psychoses

La psychose est un devenir : la psychanalyse peut et doit se tenir à cette affirmation. Rien n'est forclos, tout peut advenir.
  • Les grands concepts de la psychologie clinique, François Marty (Sous la direction de), éd. Dunod, 2008  (ISBN 978-2-10-051145-7), 1 Devenir psychotique, p. 213


Alberto Eiguer, Psychanalyse du libertin, 2010

modifier
On a dit à l'occasion que la psychanalyse était libertine. C'est que l'analyste ne cherche ni à punir ni à condamner, mais il tient à la tenue du cadre ; il se donne comme but le développement de la quête intérieure chez le patient ; il y a une sympathie pour ce qui satisfait l'entendement.


Autres auteurs

modifier

Pierre Janet, La psychanalyse de Freud, 1913

modifier
ce qui caractérise cette méthode (psychanalytique), c’est le symbolisme, un événement mental peut toujours, quand cela est utile à la théorie, être considéré comme le symbole d’un autre. La transformation des faits, grâce à toutes les méthodes de condensation, de déplacement, d’élaboration secondaire, de dramatisation peut être énorme, et il en résulte qu’un fait quelconque peut signifier tout ce que l’on voudra (…) c’est là, à son avis, une conception un peu naïve du déterminisme psychologique (…) une conséquence de la confiance des auteurs dans un principe général posé au début comme indiscutable, qu’il ne s’agit pas de démontrer par les faits mais d’appliquer aux faits.
  • La psychanalyse de Freud, Pierre Janet, éd. L'Harmattan, 2004, p. 81


Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :