Religion sérère
La religion sérère, a ƭat Roog (« la voie du divin »), regroupe les croyances, pratiques et enseignements religieux du peuple sérère installé dans la région de Sénégambie. Les Sérères (aussi : Seereer ou Sereer) croient en une divinité suprême universelle appelée Roog. Parmi les peuple cangin, Roog est désigné comme Kooh (ou Koox), Kopé Tiatie Cac, Kokh Kox, etc. Les croyances religieuses sérères se fondent sur des chants et des poèmes anciens; elles comprennent la vénération et les offrandes aux dieux, déesses, saints et anciens Sérères, ainsi qu'aux esprits ancestraux (Pangool), mais aussi des croyances astronomiques et cosmologiques, des rites d'initiation, des pratiques médicales et une histoire du peuple sérère. Roog est à la fois partout et nulle part. C'est la raison pour laquelle il n'y a pas de maison de Roog. Les Sérères prient Roog – par le biais d'intercesseurs –, mais ne font pas de sacrifices d'animaux directement à Roog.
Citations
modifier- Issa Laye Thiaw, « LA RELIGIOSITE DES SEREER, AVANT ET PENDANT LEUR ISLAMISATION », 1991, dans Éthiopiques, n°54 revue semestrielle de culture négro-africaine, Nouvelle série, volume 7, 2e semestre.
- La Civilisation Sereer « Pangool », Henry Gravrand, éd. Les Nouvelles Éditions Africaines du Sénégal, 1990, p. 142-3. Voir aussi Gravrand [in] Babacar Sédikh Diouf dans « Secularity and Freedom of Religion in Senegal: Between a Constitutional Rock and a Hard Reality » par Fatou Kiné Camara et Abdourahmane Seck, p. 4 [1]
- La société sérère: organisation et cosmogonie : essai, Mame Birame Diouf, éd. Éditions Maguilen/Michel Lafon, 2008, p. 67
Geneviève N'Diaye-Corréard
modifierGeneviève N'Diaye-Correard sur le « pangool » (esprits ancestraux):
- Les mots du patrimoine: le Sénégal, Geneviève N'Diaye-Correard, éd. Geneviève N'Diaye-Correard. (cont. Moussa Daff, Equipe du projet IFA); (pub. Archives contemporaines), 2006, p. 405 [2]
Bibliographie
modifier- (fr) Ndiaye, Ousmane Sémou, Diversité et unicité sévères : l’exemple de la région de Thiès, Éthiopiques, no 54, vol. 7, 2e semestre 1991 [3]
- (fr) Thiaw, Issa Laye Thiaw, « Mythe de la création du monde selon les sages Seereer », p. 45 [4]
- (fr) Salif Dione, « L’Éducation traditionnelle à travers les chants et les poèmes sérères», Dakar, Université de Dakar, 1983, 344 p. (Thèse de 3e cycle)
- (fr) Gravrand, Henry, « La civilisation sereer », vol. II : « Pangool », Nouvelles éditions africaines, Dakar, 1990
- (fr) « LA RELIGIOSITE DES SEREER, AVANT ET PENDANT LEUR ISLAMISATION » dans Éthiopiques, n°54 revue semestrielle de culture négro-africaine, Nouvelle série, volume 7, 2e semestre (1991) [5]
- (fr) Diouf, Mame Birame, « La société sérère: organisation et cosmogonie : essai », Éditions Maguilen/Michel Lafon, (2008), p. 67
- (fr) N'Diaye-Correard, Geneviève, « Les mots du patrimoine: le Sénégal », cont. Moussa Daff, Equipe du projet IFA), pub. Archives contemporaines (2006), p. 405, (ISBN 9782914610339) [6]