Reynald Secher

historien

Reynald Secher, né le 27 octobre 1955 à Nantes (Loire-Atlantique), est un historien, écrivain, scénariste et militant vendéen français diplômé de Paris IV et professeur de relations internationales dans l'enseignement supérieur. Ses travaux portent principalement sur la guerre de Vendée. Il est l'inventeur de la thèse controversée du "génocide vendéen" pendant la Terreur.

Reynald Secher à la Maison du Diocèse de Vannes, le 8 mars 2012, lors de sa conférence « Vendée, du génocide au mémoricide

Citations modifier

Citations au sujet de Reynald Secher modifier

Jean-Clément Martin modifier

L’événement déterminant se produisit en septembre 1985, en Sorbonne, lorsque, dirigé par P. Chaunu, qui, deux années plus tôt, lui avait fait soutenir une thèse de IIIe cycle consacrée à l’étude d’une commune nantaise pendant la guerre de Vendée, R. Sécher, âgé tout juste de trente ans, soutint sa thèse d’État. Il s’agissait bien d’un événement dans le petit monde des historiens de la Révolution française, dont le plus grand nombre était, précisément ce jour-là, à Rennes pour un des premiers colloques préparant le bi-centenaire de la Révolution, en l’occurrence consacré aux Résistances à la Révolution [F. Lebrun et R. Dupuy, 1987]. Le jury qui examinait la thèse consacrée à la Vendée ne comportait aucune des personnalités scientifiques engagées dans des recherches systématiques sur cette période.
  • (fr) « A propos du "génocide vendéen". Du recours à la légitimité de l'historien », Jean-Clément Martin, Sociétés Contemporaines, nº 39, 2000, p. 24 (lire en ligne)


Cette querelle a illustré un tournant sans doute irréversible dans la «communauté des historiens » , elle a montré de façon éclatante comment les débats scientifiques ont été arbitrés par les médias, elle a témoigné de l’incompréhension existante entre la recherche et la demande sociale.
  • Au sujet de la controverse suscitée par la thèse de Secher sur l'idée d'un génocide vendéen.
  • (fr) « A propos du "génocide vendéen". Du recours à la légitimité de l'historien », Jean-Clément Martin, Sociétés Contemporaines, nº 39, 2000, p. 24 (lire en ligne)


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