Ridicule (film)
Ridicule est un film réalisé par Patrice Leconte en 1996.
Citations
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Ponceludon de Malavoy : Il est écrit « Ne juge point, et tu ne seras point jugé ».
- Charles Berling, Bernard Giraudeau, Ridicule (1996), écrit par Rémi Waterhouse
Ponceludon de Malavoy : Les boucles d'argent de mes souliers sont ma seule richesse. Mais… vous pouvez les estimer de plus près, en vous courbant bien.
- Charles Berling, Bernard Giraudeau, Ridicule (1996), écrit par Patrice Leconte
Ponceludon de Malavoy : C'est toute la différence entre nous, monsieur !
- Charles Berling, Ridicule (1996), écrit par Rémi Waterhouse
- Citation choisie pour le 15 janvier 2021.
Duc de Guines : Notre grand-père ?
Ponceludon de Malavoy : Le sien est sans doute entre les jambes du vôtre.
Duc de Guines : (rit puis regarde le Baron de Guéret) Mais répondez Monsieur ! La charge d’assesseur de l'Académie ne saurait échoir à un homme de peu d'esprit !
Baron de Guéret : Qu'elle ne « m'échoissa » point, voilà qui serait bien extravagant !
Madame de Blayac : « M'échoissa » ? Il serait plaisant que vous écorchassiez ainsi la Langue en veillant sur les débats de l'Académie !
- Charles Berling, Marc Berman, Albert Delpy, Bernard Giraudeau, Fanny Ardant, Ridicule (1996), écrit par Rémi Waterhouse
Ponceludon de Malavoy : Sire, le roi n'est pas un sujet !
- Charles Berling, Urbain Cancelier, Ridicule (1996), écrit par Rémi Waterhouse
Marquis de Bellegarde : (plus tard, en y repensant) Avec la même mâchoire Monsieur, une mâchoire d'âne !
- Bernard Giraudeau, Jean Rochefort, Ridicule (1996), écrit par Rémi Waterhouse
Ponceludon de Malavoy : Le problème, monsieur, c'est qu'ils ne nourrissent pas seulement les moustiques, ils nourrissent aussi les aristocrates.
- Bernard Giraudeau, Charles Berling, Ridicule (1996), écrit par Rémi Waterhouse
- Bernard Giraudeau, Ridicule (1996), écrit par Rémi Waterhouse
- Charles Berling, Ridicule (1996), écrit par Rémi Waterhouse
Madame de Blayac : Le prix, monsieur, de votre discrétion ?
- Charles Berling, Fanny Ardant, Ridicule (1996), écrit par Rémi Waterhouse
Abbé de Vilecourt : S’enquérir de la femme auprès du mari revient à s’enquérir de la mode d’hier.
Marquis de Carmes : Sachez que je couche à Clermont-Ferrand une fois par mois pour prévenir les mauvaises langues...au cas où ma femme serait grosse.
Une baronne : Coucher avec son mari...voilà bien une envie de femme grosse.
Chevalier de Milletail : Pourquoi avez-vous quitté Clermont-Ferrand ? La bonne société y est comme ailleurs...et la mauvaise y est excellente.
Un autre : Pour ma part, je ne fréquente plus les filles publiques. Elles sont aussi dépravées que les femmes de bien.
Un autre : On peut dire qu’il est plus facile de mourir pour une femme que d’en trouver une qui le mérite.
Comte de Montaliéri : Je n’épouse que des pucelles. Mais elles nous vendent bien cher un trésor... dont tous les hommes ont la clef.
Madame de Blayac : (à Monseigneur d'Artimont) Avez-vous remarqué, monseigneur, que les confesseurs des femmes deviennent presque tous archevêques ?
L'évêque : Les femmes ont plus d’à-propos que les hommes... Et quand le pêcheur est sans esprit, la pénitence est pour le confesseur.
Une autre : Monseigneur, laissez un peu l’esprit. Il ne sert qu’à s’ennuyer avec ceux qui n’en ont pas. (se tournant vers Ponceludon dont c'est le tour) On dit d’un homme d’esprit qui se tait qu’il n’en pense pas moins...
Un autre : Un sot qui se tait n’en pense pas davantage.
Abbé de Vilecourt : Ne décriez pas les ennuyeux, mon cher. C’est la plaine qui donne du relief à la montagne !
Ponceludon de Malavoy : (pris de court) L’esprit est comme l’argent, moins on en a, plus on est satisfait.
Madame de Blayac : L’esprit est le contraire de l’argent. Moins on en a, plus on est satisfait. Voltaire ! Il est préférable de comprendre ceux qu’on pille. La joute est terminée !
Ponceludon de Malavoy : J’ai grand faim. Faites-moi servir en cuisine, avec les valets, je vous prie.
L'évêque : Sachez qu’on juge un homme à ses fréquentations.
- Ce dialogue provient d'un souper de gens d'esprit, ou celui faisant preuve du moins d'esprit devra quitter la table avant le potage. Madame de Bayac va caresser l'entrejambe de Ponceludon avec son pied durant tout le dialogue pour le déstabiliser.
- Charles Berling, Fanny Ardant, Bernard Giraudeau, Ridicule (1996), écrit par Rémi Waterhouse
- Jean Rochefort, Ridicule (1996), écrit par Rémi Waterhouse
- Bernard Giraudeau, Ridicule (1996), écrit par Rémi Waterhouse