Arthur Rimbaud
Jean Nicolas Arthur Rimbaud est un poète français, né le 20 octobre 1854 à Charleville, dans les Ardennes, et mort le 10 novembre 1891 à l'hôpital de la Conception à Marseille.
Citations propres à l'auteur
modifierCorrespondance
modifier- Issue d'une des lettres « du voyant », à Georges Izambard (13 mai 1871)
- Œuvres complètes, Arthur Rimbaud, éd. Le Livre de poche, coll. « La Pochothèque », 1999 (ISBN 2-253-13250-0), p. 237 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 26 juillet 2017.
- Issue d'une lettre à Ernest Delahaye (mai 1873)
- Œuvres complètes, Arthur Rimbaud, éd. Le Livre de poche, coll. « La Pochothèque », 1999 (ISBN 2-253-13250-0), p. 382 (texte intégral sur Wikisource)
Poèmes
modifierA noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu, voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes.
- « Voyelles », dans Poésies complètes, Arthur Rimbaud, éd. L. Vanier, 1895, p. 7, vers 1-2 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Elle est retrouvée
Quoi ? l'éternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil.
- « L'Éternité », dans Reliquaire, Arthur Rimbaud, éd. L. Genonceaux, 1891, p. 100, vers 1-4 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Citation choisie pour le 22 janvier 2022.
Ô saisons, ô chateaux
Quelle âme est sans défaut ?
- « Ô saisons, ô chateaux », dans Reliquaire, Arthur Rimbaud, éd. L. Genonceaux, 1891, p. 148, vers 1-2 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Citation choisie pour le 30 mars 2010.
Cahier de Douai, 1870
modifierEt j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, - heureux comme avec une femme.
- « Sensation », dans Poésies complètes, Arthur Rimbaud, éd. L. Vanier, 1895, p. 53 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans
Et qu'on a des tilleuls verts sur la promenade.
- « Roman », dans Poésies complètes, Arthur Rimbaud, éd. L. Vanier, 1895, p. 59, vers 29-30 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
- « Le Dormeur du val », dans Poésies complètes, Arthur Rimbaud, éd. L. Vanier, 1895, p. 84, vers 1-4 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal.
- « Ma bohème », dans Poésies complètes, Arthur Rimbaud, éd. L. Vanier, 1895, p. 91, vers 1-3 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 7 juin 2010.
Le Bateau ivre, 1871
modifierComme je descendais des Fleuves impassibles
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs ;
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
- « Le Bateau ivre », dans Poésies complètes, Arthur Rimbaud, éd. L. Vanier, 1895, p. 17, vers 1-4 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises,
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés des punaises
Choient, des arbres tordus avec de noirs parfums.
- « Le Bateau ivre », dans Poésies complètes, Arthur Rimbaud, éd. L. Vanier, 1895, p. 20, vers 53-56 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer.
- « Le Bateau ivre », dans Poésies complètes, Arthur Rimbaud, éd. L. Vanier, 1895, p. 21, vers 89-90 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Une saison en Enfer, 1873
modifierUn soir, j'ai assis la Beauté sur mes genoux. - Et je l'ai trouvée amère. - Et je l'ai injuriée.
- Une saison en Enfer, Arthur Rimbaud, éd. Alliance typographique, 1873, p. 1 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Une saison en Enfer, Arthur Rimbaud, éd. Alliance typographique, 1873, « Mauvais sang », p. 7 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Une saison en Enfer, Arthur Rimbaud, éd. Alliance typographique, 1873, « Nuit de l'enfer », p. 15 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Citation choisie pour le 10 novembre 2008.
- Une saison en Enfer, Arthur Rimbaud, éd. Alliance typographique, 1873, « Délires I : Vierge folle », p. 22 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Une saison en Enfer, Arthur Rimbaud, éd. Alliance typographique, 1873, « Délires II : Alchimie du verbe », p. 30 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Une saison en Enfer, Arthur Rimbaud, éd. Alliance typographique, 1873, « Délires II : Alchimie du verbe », p. 31 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Une saison en Enfer, Arthur Rimbaud, éd. Alliance typographique, 1873, « Délires II : Alchimie du verbe », p. 34 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Citation choisie pour le 21 février 2011.
- Une saison en Enfer, Arthur Rimbaud, éd. Alliance typographique, 1873, « Adieu », p. 52 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Illuminations, 1872-1875
modifier- « Conte », dans Arthur Rimbaud : poèmes et textes, éd. Renaissance du livre, 2001 (ISBN 2804605434), p. 106 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- « Phrases », dans Arthur Rimbaud : œuvres complètes, éd. Gallimard, 1972 (ISBN 2-07-010476-1), p. 132 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
D'autres auteurs le concernant
modifierPaul Verlaine
modifier- « Préface », Paul Verlaine, dans Poésies complètes, Arthur Rimbaud, éd. L. Vanier, 1895, p. XVIII (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- « lettre », Paul Verlaine, dans Arthur Rimbaud : œuvres complètes, Arthur Rimbaud, éd. Gallimard, 1972 (ISBN 2-07-010476-1), p. 261 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Quand même tu dirais
Que tu me trahirais
Si c’était ton caprice,
Qu’est-ce que me ferait
Ce terrible secret
Si c’était mon caprice !
- Verlaine, Poèmes illustrés, Verlaine, éd. La renaissance du livre, 2003 (ISBN 2-8046-0829-8), p. 43 (texte intégral sur Wikisource)
Jules Mary, Arthur Rimbaud vu par Jules Mary, 1919
modifier- Cette citation provient d'une revue dirigée par André Breton.
- « Arthur Rimbaud vu par Jules Mary », Jules Mary, Littérature, nº 8, Octobre 1919, p. 23
- Cette citation provient d'une revue dirigée par André Breton.
- « Arthur Rimbaud vu par Jules Mary », Jules Mary, Littérature, nº 8, Octobre 1919, p. 23