Robert Brasillach
écrivain, journaliste, critique de cinéma et collaborationiste français
Robert Brasillach, né le 31 mars 1909 à Perpignan (Pyrénées-Orientales), fusillé le 6 février 1945 au Fort de Montrouge, est un écrivain, journaliste et critique de cinéma français.
Citations
modifierLes Sept Couleurs, 1939
modifier[…] ce mal du siècle, le fascisme.
- Les Sept Couleurs (1939), Robert Brasillach, éd. Plon, coll. « Le Livre de poche », 1965, p. 105
Anthologie de la poésie grecque, 1950
modifierDéfinir en quelques lignes la poésie de la Grèce antique est une tâche si insoutenable qu’il n’est pas possible de même y songer. Mais le monde est ainsi fait, mais la culture est si oubliée, mais les écoles ont si vite remplacé la saveur des chants anciens par le plus morose des mâchonnements de texte, qu’il faut bien prévenir, tout simplement, les oublieux qu’ils se trouvent devant le trésor où ont puisé, au cours des siècles, aussi bien les Latins que les Français, les Anglais que les Allemands ou les Italiens. Chacun suivant sa chance et suivant son goût, ils sont allés tirer de ces éternelles carrières les marbres mutilés mais rayonnants qui brillent dans leurs musées, les uns demandant aux Grecs l’ordre, d’autres la passion, d’autres le soleil et d’autres la nuit des initiations éleusiniennes, et Racine comme Chénier, Nietzsche comme Hölderlin, Shakespeare comme Pétrarque et comme d’Annunzio, ou l’ombre encore si proche de Jean Giraudoux, sont là pour nous dire que la Grèce n’a jamais cessé d’être vivante.
- Anthologie de la poésie grecque, Robert Brasillach, éd. Librairie Stock, 1950, partie Introduction à la poésie grecque, p. 9
Autres citations
modifierArabe ou espagnole, de quelque nom qu'on l'appelle, cette civilisation a joué un rôle considérable dans le Moyen Age, et principalement dans l'établissement de notre tradition aristotélicienne.
- Œuvres complètes, Robert Brasillach, éd. Club de l'honnête homme, 1965, vol. 11, p. 288
Citations sur Brasillach
modifierRobert […] n'avait rien d'un dandy, avec ses lunettes d'intellectuel glissant sur le nez et ses chemises rayées de conformisme. Mais, si son corps était plutôt flou, son regard irradiait l'intelligence et la clarté.
- Le Ballet des crabes, Maud de Belleroche, éd. Dualpha (rééd.), 2007, p. 17