Robert Delaunay

peintre français
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Robert Delaunay, né en 1885 et mort en 1941, est un peintre français.

Citations

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Du cubisme à l’art abstrait

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L’œil est notre sens le plus élevé, celui qui communique le plus étroitement avec notre cerveau, la conscience.
  • « La Lumière », dans Du cubisme à l’art abstrait, Robert Delaunay, éd. SEVPEN, 1957, p. 146


La perception auditive ne suffit pas pour notre connaissance de l’Univers puisqu’elle ne reste pas dans la durée. Sa successivité commande fatalement la parité ; c’est une sorte de mécanisme où il ne peut y avoir de profondeur, donc de rythme. C’est une mathématique où il n’y a pas d’espace.
  • Du cubisme à l’art abstrait, Robert Delaunay, éd. SEVPEN, 1957, p. 147-148


Nos Yeux sont les fenêtres de notre nature et de notre âme. C’est dans nos yeux que se passe le présent, la « science mathématique » et par conséquent notre sensibilité. Nous ne pouvons rien sans la sensibilité, donc sans lumière.
  • Du cubisme à l’art abstrait, Robert Delaunay, éd. SEVPEN, 1957, p. 159


 
Venue de l’Orient vers l’Occident, apporte en elle cette chaleur, cette mysticité caractéristique et classique et sans se briser au contact occidental, au contraire, se recrée en trouvant son expression constructive par ce frottement, s’amplifie et se développe en une transformation où les éléments qui composent son art se transfusent en un art nouveau – qui a ses caractéristiques occidentales et orientales, pour ainsi dire, formelles et indivisibles, dont seule elle est le moule créateur. Comme tous les artistes ou poètes de l’Orient, elle possède à l'état atavique la couleur.
  • « Sonia Delaunay-Terk », dans Du cubisme à l’art abstrait, Robert Delaunay, éd. SEVPEN, 1957, p. 200


Sonia Delaunay possède le secret de son art : le simultané pour elle, c’est son brevet, la marque de son esprit.
  • « Les tissus « simultanés » de Sonia Delaunay », dans Du cubisme à l’art abstrait, Robert Delaunay, éd. SEVPEN, 1957, p. 206


Autres citations

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Citations sur

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Paul Klee

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Voir le recueil de citations : Paul Klee
 
Les Fenêtres simultanées sur la Ville (Robert Delaunay)
Destruction par amour de la construction ? Indifférence à l’égard de l’objet et en même temps réclamé pour lui par le mauvais traitement qu’on lui fait subir ? Il y a là une contradiction à laquelle l’artiste qui s’y est le plus appliqué, Robert Delaunay, un des meilleurs esprits de l’époque, a donné une solution d’une radicalité saisissante en créant le type du tableau autonome, vivant sans motif de nature d’une existence plastique entièrement abstraite. Un organisme formel avec sa respiration vivante, presque aussi éloigné d’un tapis – il faut le souligner – que l’est une fugue de Bach.
  • Die Alpen, 12, 1912
  • Théorie de l’art moderne (1964), Paul Klee (trad. Pierre-Henri Gonthier), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1998  (ISBN 978-2-07-032697-6), chap. 1. Approches de l’art moderne, p. 12-13