Seydou Badian Kouyaté

écrivain et homme politique malien

Seydou Badian Kouyaté est un écrivain et homme politique malien, né à Bamako le et mort le .

Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, 1957

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L’école est l’ennemie de la famille… Les filles qui fréquentent ce milieu cherchent à tout résoudre par elles-mêmes, allant jusqu’à vouloir se choisir leur mari !
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 22


L’homme n’est rien sans les hommes, il vient dans leur main et s’en va dans leur main.
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 27


La meilleure des connaissances est celle qui mène l’homme vers les hommes.
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 37


La panthère a ses taches au-dehors, l’homme a les siennes en dedans.
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 38
Je ne suis rien sans lui. S'il fait un faux pas et trébuche, je trébuche avec lui, si je ne peux le retenir.
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage, Seydou Badian, éd. Paris: Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 27-30
La langue et les dents appelées à cohabiter toute une vie se querellent.
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 38

Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, 1957

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Le Blanc est venu avec son argent,

Et l'argent a bâti un monde nouveau, Monde étonnant, monde déroutant, voyez Le lâche surclasse le héros, Le voleur est couronné roi,

La sottise règne, domine l'intelligence.
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 198


Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, 1957

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Les pratiques sociales archaïques et avilissantes sont une chose, les valeurs morales, artistiques et culturelles une autre...Il n'est à respecter que ce qui reconnaît et respecte l'homme.
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 244
C'est à force de réfléchir que la vieille femme parvient à transformer le mil en bière.
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 38


On ne peut, en se poussant, dépasser le mur.
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 39


Quand le feu gagne la forêt, l’animal court vers la rivière.
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 46


Le mariage n’est pas une plaisanterie, il ne peut être réglé par ceux qui ne rêvent que de cinéma, de cigarettes et de bals.
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 55


S’il y en a qui ne rêvent que d’être Blancs, l’avenir se chargera de leur faire comprendre que le séjour dans l’eau ne transforme pas un tronc d’arbre en crocodile.
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 56


La force ne crée pas un chef, mais un adversaire à abattre.
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 108


Un chef qui crie pour se faire craindre, sent qu’il lui manque quelque chose.
  • Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 116


Ne fuis jamais, quel que soit ce que tu auras en face. Quand on doit la vie à la fuite, on ne vit plus qu’à moitié. On est dominé soit par le souvenir de la peur, soit par la honte. On n'est plus un homme libre... L'homme ne doit avoir peur que de la honte, et il ne faut jamais accepter la honte
  • Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 117


L’homme est un peu comme un grand arbre : tout voyageur a droit à son ombre.
  • Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 118


Si tu ouvres ta porte à tout le monde, les paresseux seront nombreux.
  • Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 118


Le jeune qui a parcouru cent villages est l’égal du vieux qui a vécu cent années.
  • Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 128


Vous avez tort d’essayer d’imiter les Européens en tout. L’homme européen n’est qu’un des multiples aspects de l’homme.
  • Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 143


Les coutumes sont faites pour servir les hommes, nullement pour les asservir.
  • Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 143


L’humanité serait vraiment pauvre si nous devions tous nous transformer en Européens.
  • Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 145


Le sentiment de la famille chez nous est plus fort que partout ailleurs.
  • Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 147


Ce sont les valeurs morales qui conditionnent l’homme.
  • Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 148


Il est donné à un seul être de ne pas se tromper ; c’est celui qui n’agit jamais.
  • Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 179


Lorsqu’on a chaud dans sa case, on peut faire une ouverture au mur, mais lorsqu’on a chaud dans la case du voisin, on n’a plus qu’à aller dormir sous un arbre.
  • Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 181


L’homme est un animal à deux têtes. L’une s’appelle la Grandeur, l’autre la Médiocrité.
  • Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 231

|citation=Ils m'ont précédé en tout, je recevrai de leurs mains cette sagesse que je laisserai à mon tour, à ceux qui me suivront.}}

  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage, Seydou Badian, éd. Paris: Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 27-30

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Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, 1957

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L’école est l’ennemie de la famille… Les filles qui fréquentent ce milieu cherchent à tout résoudre par elles-mêmes, allant jusqu’à vouloir se choisir leur mari !
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 22


L’homme n’est rien sans les hommes, il vient dans leur main et s’en va dans leur main.
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 27


La meilleure des connaissances est celle qui mène l’homme vers les hommes.
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 37


La panthère a ses taches au-dehors, l’homme a les siennes en dedans.
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 38
Je ne suis rien sans lui. S'il fait un faux pas et trébuche, je trébuche avec lui, si je ne peux le retenir.
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage, Seydou Badian, éd. Paris: Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 27-30
La langue et les dents appelées à cohabiter toute une vie se querellent.
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 38


C'est à force de réfléchir que la vieille femme parvient à transformer le mil en bière.
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 38


On ne peut, en se poussant, dépasser le mur.
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 39


Quand le feu gagne la forêt, l’animal court vers la rivière.
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 46


Le mariage n’est pas une plaisanterie, il ne peut être réglé par ceux qui ne rêvent que de cinéma, de cigarettes et de bals.
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 55


L'homme est un animal à deux têtes. L'une s'appelle la Grandeur, l'autre, la Médiocrité. La Grandeur naît dans les sacrifices, dans la douleur. La Médiocrité, elle, pousse sur la paresse, sur les plaisirs.
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 131


Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, 1957 =

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Le jeune qui a parcouru cent villages est l'égal du vieux qui a vécu cent années !
  • « Sous l’orage », dans Sous l’orage suivi de La Mort de Chaka, Seydou Badian, éd. Présence africaine, 1972  (ISBN 978-2-7087-0287-5), p. 128


Noces sacrées, 1977

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Si un message n’élève pas l’homme et la femme au-dessus d’eux-mêmes, ils deviennent bien souvent dans leur case, deux lions pris au piège ; et deux lions pris au piège s’entre-déchirent parce qu’ils perdent le sens des choses.
  • Noces sacrées, Seydou Badian, éd. Présence Africaine, 1977  (ISBN 2-7087-0616-0), p. 126


Description

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