« Conquête et colonisation de l'Algérie » : différence entre les versions

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suppression de citations de revues au sourçage largement insuffisant (pas d'auteur indiqué)
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|auteur=Franck Laurent
}}
 
== [[:w:Le Correspondant|Le Correspondant]] ==
{{citation|On a commencé par croire qu'il suffisait d'offrir aux musulmans les charmes de notre civilisation pour en faire des sujets dévoués à la France; et, quand l'expérience a prononcé contre cette méconnaissance de l'esprit nécessaire de l'islamisme, on a passé d'une confiance insensée à des plans d'extermination. En même temps, la religion catholique était sacrifiée à l'islamisme; la prédication chrétienne était interdite comme un crime de haute-trahison, et l'on expulsait de l'Algérie les prêtres qui, par leur connaissance de la langue arabe, auraient pu se mettre en communication avec les indigènes. Dans tout ce qui nous arrive en Algérie, nous devons reconnaître, non-seulement une suite de fautes, mais une série de punitions.
}}
{{Réf Livre
|titre=Le Correspondant
|auteur=[[:w:Le Correspondant|Le Correspondant]]
|éditeur=Sagnier et Bray
|tome=14
|année=1846
|page=773}}
 
{{citation|La France se trouve vis-à-vis des Arabes d'Algérie dans une situation dont elle ne peut sortir que par deux issues : la conversion des musulmans ou l'extermination plus ou moins lente de la race indigène. La fusion pacifique des musulmans et des chrétiens n'est qu'un rêve irréalisable.}}
{{Réf Livre
|titre=Le Correspondant
|auteur=[[:w:Le Correspondant|Le Correspondant]]
|éditeur=Sagnier et Bray
|tome=28
|année=1851
|page=114}}
 
{{citation|Les zouaves, dans l'enivrement de leur victoire, se précipitaient avec fureur sur les malheureuses créatures qui n'avaient pu fuir. Ici, un soldat amputait, en plaisantant, le sein d'une pauvre femme qui demandait, comme grâce, d'être achevée et expirait quelques instants après dans les souffrances; là, un autre soldat prenait par les jambes un petit enfant et lui brisait la cervelle contre une muraille; ailleurs, c'étaient d'autres scènes qu'un être dégradé peut seul comprendre et qu'une bouche honnête ne peut raconter.
|précisions=Louis de Baudicour, colon, publiciste et homme d'œuvres catholique témoigne des massacres de Zaatcha (Algérie) en 1849
}}
{{Réf Livre
|titre=Le Correspondant
|auteur=[[:w:Le Correspondant|Le Correspondant]]
|éditeur=Charles Douniol
|section=De la guerre d'Afrique
|tome=32
|année=1853
|page=347}}
 
== [[Amédée Despans-Cubières]] ==
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|année=1997
|page=286}}
 
== [[:w:Journal des économistes|Journal des économistes]] ==
{{citation|Dans notre premier article, nous avons développé cette suite d'idées : Une population indigène existe en Algérie : pour coloniser, c'est-à-dire pour faire cultiver l'Algérie par des Européens, il faut substituer des Européens aux indigènes. Cette substitution ne peut avoir lieu que par l'extermination des indigènes : nous avons supposé cette extermination obtenue et nous avons examiné quelle serait la population appelée à remplacer les indigènes : ce serait une population française; car ce ne serait pas pour des étrangers tels que les Maltais, les Mahonnais, les Espagnols et les Italiens, qui sont déjà plus nombreux que les Français en Algérie, que nous ferions les sacrifices en hommes et en argent que nous impose cette possession.[...] Probablement la France ne prendra pas la résolution d'exterminer les Arabes : ce n'est pas au moment où l'Angleterre a
aboli l'esclavage et où l'on fait des efforts pour la suivre dans cette voie, que l'on voudrait donner un éclatant démenti à la civilisation en réhabilitant l'esclavage en Afrique. [...] Quoi qu'il en soit, l'extermination est loin d'être accomplie : la population africaine n'est pas clairsemée comme celle du Peau-Rouge : portée à 8 millions par M. le maréchal Bugeaud, elle ne peut s'élèver à moins de 2 millions et demi. Si l'on continue encore pendant quinze à vingt ans, les colonistes pourront s'établir en paix sur l'Afrique dépeuplée. [...] De quelque manière qu'on s'y prenne pour s'emparer des terres des
indigènes, quelque principe que l'on invoque, c'est toujours l'extermination qui en est la conséquence.}}
{{Réf Livre
|titre=Journal des économistes, revue mensuelle de l'économie politique, des questions agricoles, manufacturières et commerciales
|auteur=[[:w:Journal des économistes|Journal des économistes]]
|éditeur=Presses universitaires de France
|section=L'Algérie, colonisation
|tome=17
|année=1847
|page=89,123}}
 
== [[Léonce Guilhaud de Lavergne]] ==
Ligne 917 ⟶ 872 :
|page=75
}}
 
== [[:w:La Revue des Deux Mondes|La Revue des Deux Mondes]] ==
{{citation|Qu'était-ce en effet que la pensée intime de la colonisation? C'était de près ou de loin l'extermination de la race indigène. On voulait, disait-on, pouvoir se passer des Arabes pour vivre; en pays conquis, on sait ce que cela veut dire. Tout colon de bonne foi, un peu poussé dans ses retranchements, ne manquait pas d'arriver à cette conclusion, l'impossibilité pour les deux races de vivre côte à côte sur le même sol. Quand même la pensée de l'extermination n'eût pas été dans les esprits, elle était une conséquence naturelle des faits. Avec la colonisation, on enlevait peu à peu aux Arabes leurs moyens d'existence, on les forçait à une guerre sans fin qui n'eût pas été moins onéreuse et moins sanglante pour nous que pour eux, et qui eût abouti nécessairement à leur destruction.
}}
{{Réf Livre
|titre=La Revue des Deux Mondes
|auteur=[[:w:La Revue des Deux Mondes|La Revue des Deux Mondes]]
|éditeur=Bureau de La Revue des Deux Mondes
|tome=22
|année=1848
|page=395}}
 
{{citation|Le peuple du Maghreb a vu depuis deux mille ans s'avancer vers lui, pour l'envahir et le conquérir, les plus fameux d'entre les peuples anciens et modernes, les Carthaginois et les Romains, les Vandales et les Byzantins, les Portugais et les Espagnols; il les a tous rejetés de son sein, n'admettant au partage du pays que les Arabes, dont il a accepté la religion. Avec une telle force il faut compter, et il serait plus que téméraire de parler d'extermination ou de refoulement, de conversion violente ou de domination facile.
}}
{{Réf Livre
|titre=La Revue des Deux Mondes
|auteur=[[:w:La Revue des Deux Mondes|La Revue des Deux Mondes]]
|éditeur=Bureau de La Revue des Deux Mondes
|tome=24
|année=1859
|page=944}}
 
== [[:w:Revue scientifique (France)|La Revue scientifique]] ==
{{citation|Depuis l'origine, il n'y a pas eu d'autre alternative pour la politique à suivre à l'égard des indigènes : ou le refoulement et l'extermination lente, ou l'assimiliation. Dans un rapport qui n'est pas vieux et qu'on cite souvent, Jules Ferry en rappelait encore les termes: "On nie la possibilité de l'assimiliation, dit M.Etiévant, on convient que les Arabes, qui sont des demi-civilisés, ne peuvent être asservis comme des peuplades barbares et, d'autre part, on proteste bien haut contre l'idée d'extermination. Alors quoi ? Le système de l'extermination serait cependant le seul logique."
|précisions=La Revue scientifique dénonce la politique coloniale
}}
{{Réf Livre
|titre=La Revue scientifique
|auteur=[[:w:Revue scientifique (France)|La Revue scientifique]]
|éditeur=Germer Bailliere
|tome=7
|année=1897
|page=498}}
 
{{citation|Aucun plaidoyer ne semble nécessaire pour faire condamner l'extermination, le refoulement ou l'empoisonnement des indigènes. Cependant il sera permis d'observer que ces "modes d'établissement", si l'on peut ainsi parler, ne sont point seulement monstrueux; ils sont encore anti-politiques et anti-économiques. Ils entretiennent en effet la haine dans le cœur de l'indigène, provoquent les révoltes, les insurrections; d'autre part obliger les populations à se retirer devant le vainqueur, c'est ôter à la terre ses travailleurs, c'est priver le colon de la main d'œuvre à bon marché qui est nécessaire à son établissement. Si donc de tels procédés sont condamnés et par l'humanité et par l'intérêt, quelle politique faut-il suivre ? En France ou les esprits se portent facilement d'un extrême à l'autre , on s'est de bonne heure prononcé pour la politique de l'"assimilation".
}}
{{Réf Livre
|titre=La Revue scientifique
|auteur=[[:w:Revue scientifique (France)|La Revue scientifique]]
|éditeur=Germer Bailliere
|section=Les sociétés indigènes, politique que doivent suivre à leur égard les nations colonisatrices
|tome=9
|année=1898
|page=162}}
 
== Maréchal Saint-Arnaud ==