« Jacques-Louis David » : différence entre les versions

[[File:David Self-Portrait 1791.jpg|thumb|Autoportrait 1791]]

 

== Écrits ==

=== Raphaël ===

{{citation|Raphaël homme divin ! c'est toi qui par degré m'éleva jusqu'à l'antique ! C'est toi peintre sublime! c'est toi parmi les modernes qui est arrivé le plus près de ces inimitables modèles!}}

{{Réf Livre|titre de la contribution=Autobiographie inachevée (1808)|titre=David l'art et le politique

|auteur=Régis Michel

|page=134

|collection=Découverte

 

=== Découverte de l'antique à Naples ===

{{citation|Il me sembla qu'on venait de me faire l'opération de la cataracte. Je compris que je ne pouvais pas améliorer ma manière dont le principe était faux, et qu'il fallait divorcer avec tout ce que j'avais cru d'abord être le beau et le vrai.}}

{{Réf Livre|titre de la contribution=Autobiographie inachevée (1808)|titre=David

|auteur=Philippe Bordes

|année=1989

|page=28

 

=== Nudité dans sa peinture ===

|année=1989

|page=161

 

== Propos ==

{{citation|L'Académie est comme la boutique d'un perruquier, on ne peut en sortir sans avoir blanchi son habit. Que de temps vous perdez à oublier ces attitudes, ces mouvements de convention dont ses professeurs tendent, comme une carcasse de poulet, la poitrine du modèle! Ils vous apprendront sans doute à faire votre torse, le métier enfin; car ils font métier de la peinture ; quant à moi, le métier, je le méprise comme la boue.}}

{{Réf Livre|titre=Le Peintre Louis David 1748-1825. Souvenirs & documents inédits.

|année=1880

|page=57

=== Sur la peinture ===

{{citation|Je veux que mes ouvrages portent le caractère de l'antiquité, au point que, s'il était possible qu'un Athénien revint au monde, ils lui parussent être l'ouvrage d'un peintre grec.}}

|année=1826

|page=13

{{Choisie citation du jour

|puce=*

|année=1860

|page=371

 

{{citation|Je connais des peintres qui ne savent pas copier des hommes, et qui prétendent monter dans le ciel pour y peindre des dieux}}

|année=1860

|page=372

 

{{citation|Il ne faut pas seulement regarder le modèle, il faut y lire comme dans un livre}}

|année=1860

|page=372

 

{{Réf Livre|titre=Journal d'un bourgeois de Paris pendant la Terreur, Volume 4

|auteur=Edmond Biré

|année=1794

|page=370

 

{{citation|Je pris le parti de l’accompagner, autant par attachement pour mon art que pour sa personne ; je ne pouvais plus me passer de lui ; je profitais moi-même à lui donner des leçons, et les questions qu’il me faisait seront des leçons pour ma vie : j'ai perdu mon émulation.

|précisions=Tirée d'une lettre de David après avoir appris la mort de Drouais en 1788.}}

|année=1808

|page=340

 

=== Géricault ===

{{citation|D'où cela sort-il, je ne connais pas cette touche ?

{{Réf Livre|titre=Guide de l'amateur au musée du Louvre, suivi de la vie et les oeuvres de quelques peintres.

|auteur=Théophile Gautier

|année=1882

|page=21

 

=== Girodet ===

|année=1983

|page=265

 

{{citation|Ah ça ! il est fou, Girodet !... Il est fou, ou je n'entend plus rien à l'art de la peinture. Ce sont des personnages de cristal qu'il nous a fait là... Quel dommage ! avec son beau talent, cet homme ne fera jamais que des folies... Il n'a pas le sens commun.}}

|année=1983

|page=266

 

{{citation|C'est une grande disgrâce que cette charogne n'ait pas été étranglée ou mise en pièce par les émeutières, car tant qu'elle sera vivante, il n'y aura pas de paix dans ce royaume.

|original=È stata una gran disgrazia che quella carogna non sia strangolata o fatta in pezzi da quelle donnaccie, perché fintantoché sarà viva, non ci sarà quiete nel regno

|année=1983

|page=28

 

{{citation|Oh ! Mes amis quelle belle tête il a ! C'est pur, c'est grand, c'est beau comme l'antique ! (…) Enfin, mes amis, c'est un homme auquel on aurait élevé des autels dans l'antiquité ; oui, mes amis ; oui, mes chers amis ! Bonaparte est mon héros !}}

{{Réf Livre|titre=Louis David son école et son temps

|année=1983

|page=203

 

{{citation|Les généraux n'entendent rien à la peinture|précisions=Réaction de David aprés la critique que fit Bonaparte de son tableau des ''Sabines''}}

|année=1987

|page=33

 

{{citation|L'immortel Poussin traçant sur la toile les plus sublimes leçons de philosophie, est un témoin qui prouve que le génie des arts ne doit avoir d'autre guide que le flambeau de la raison}}

{{Réf Livre|titre=Mémoires de David, peintre et Député à la Convention

|année=1850

|page=126

 

{{citation|Robespierre, si tu bois la ciguë, je la boirai avec toi!|précisions=Phrase adressée à Robespierre par David au club des Jacobins le 8 thermidor an II (26 juillet 1794)}}

{{Réf Livre|titre=Histoire des Girondins

|année=1848

|page=307

 

{{citation|On ne peut concevoir jusqu'à quel point ce malheureux m'a trompé. C'est par ses sentimens hypocrites qu'il m'a abusé, et, citoyens, il n'aurait pu y parvenir autrement.(...)Dorénavant, j'en fais le serment, et j'ai cru le remplir encore dans cette malheureuse circonstance, je ne m'attacherais plus aux hommes, mais seulement aux principes.|précisions=Prononcé par David lors de sa mise en accusation comme partisant de Robespierre le 15 thermidor}}

|année=1983

|page=171

 

== Citations sur David ==

{{citation|Quand David, cet astre froid, et Guérin et Girodet, ses satellites historiques, espèces d'abstracteurs de quintessence dans leur genre, se levèrent sur l'horizon de l'art, il se fit une grande révolution.(...) Cette contemplation perpétuelle de l'histoire grecque et romaine ne pouvait, après tout, qu'avoir une influence stoïcienne salutaire; mais ils ne furent pas toujours aussi Grecs et Romains qu'ils voulurent le paraître. David, il est vrai, ne cessa jamais d'être héroïque, l'inflexible David, le révélateur despote.}}

{{Réf Livre|titre de la contribution=L'exposition universelle de 1855: Ingres|titre=Curiosités esthétiques

|année=1868

|page=223|s=Exposition universelle - 1855 - Beaux-arts (Curiosités esthétiques)

{{Réf Livre|titre=Mémoires de Sanson, mis en ordre, rédigés et publiés

|auteur=Charles Henry Sanson

|année=1863

|page=77

 

{{citation|Valet !|précisions=Même circonstance que ci-dessus, mais provenant d'une source contemporaine.}}

|année=1794

|page=364

 

{{citation|David est un composé singulier de réalisme et d'idéal}}

{{Réf Livre|titre=Journal de Delacroix

|année=1996

|page=767

 

{{citation|Les ouvrages de nos philosophes avaient réveillé le sentiment de la nature et le culte des anciens. David résuma dans ses peintures, ce double résultat. Il est difficile de se figurer ce que fût devenue dans ses mains une nouveauté si hardie pour l'époque où elle se produisit, s'il eût possédé les qualités extraordinaires d'un Michel-Ange ou d'un Raphaël. Elle fût toutefois d'une portée immense au milieu du renouvellement général des idées et de la politique.}}

|année=1996

|page=803

{{citation| Ce jeune homme montre de la grande manière dans la conduite de son ouvrage: il a de l'âme; ses têtes ont de l'expression sans affectation; ses attitudes sont nobles et naturelles; il dessine; il sait jeter une draperie et faire de beaux plis; sa couleur est belle sans être brillante. Je désirerais qu'il y eut moins de raideurs dans ses chairs; ses muscles n'ont pas assez de flexibilité en quelques endroits. Rendez par la pensée son architecture plus sourde et peut-être que cela fera mieux.}}

{{Réf Livre|titre de la contribution=Salon de 1781

|année=1875-1877

|page=63

 

{{citation|C'est Louis David, une des âmes les plus viles en même temps que l'un des plus grands artistes de l'époque.}}

{{Réf Livre|titre=Marie Antoinette

|année=2004

|page=492

 

{{DEFAULTSORT:David, Jacques-Louis}}

[[Catégorie:Homme]]

[[Catégorie:Naissance en 1748]]

[[Catégorie:Décès en 1825]]