« Denis Diderot » : différence entre les versions

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[[Image:Louis-Michel_van_Loo_001.jpg|thumb|right|Denis Diderot]]
'''[[{{w:Denis Diderot|Denis Diderot]]}}''' ({{naissance|en 1713|1713}} - {{décès|en 1784|1784}}) est un {{cat|écrivain}}, encyclopédiste et [[:Catégorie:Philosophe{{cat|philosophe]]}} {{personnalité|française|français}}.
 
'''[[w:Denis Diderot|Denis Diderot]]''' (1713-1784) est un écrivain, encyclopédiste et [[:Catégorie:Philosophe|philosophe]] français.
 
== ''Pensées philosophiques'' ==
{{citation|On doit exiger de moi que je cherche la vérité, mais non que je la trouve.}}
{{Réf Livre
{{Réf Livre|titre=Pensées philosophiques|auteur=Denis Diderot|année=1777|année d'origine=1746|éditeur=Thomas Crudeli|page=53|section=pensée 29}}
|titre=Pensées philosophiques
|auteur={{w|Denis Diderot}}
|année=1777
|année d'origine=1746
|éditeur=Thomas Crudeli
|page=53
|section=pensée 29}}
 
== ''Entretiens sur « Le Fils naturel » : Dorval et moi'' ==
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{{personnage|Dorval}}: « L'homme le plus heureux est celui qui fait le bonheur d'un plus grand nombre d'autres. »
|précisions=Dorval répète ici les mots d’une nommée Constance Clairon.
|langue=fr}}
}}
{{Réf Livre
|titre= Œuvres complètes de Diderot
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|tome= 7
|titre de la contribution = Entretiens sur "Le Fils naturel" : Dorval et moi
|année de la contribution = 1757}}
}}
 
== ''Supplément au Voyage de Bougainville'' ==
{{citation|Méfiez-vous de celui qui veut mettre de l'ordre. Ordonner, c'est toujours se rendre le maître des autres en les gênant : et les Calabrais sont presque les seuls à qui la flatterie des législateurs n'en ait point encore imposé.}}
{{Réf Livre
{{Réf Livre|auteur=Denis Diderot|titre=Œuvres de Diderot|titre de la contribution=Supplément au Voyage de Bougainville|année de la contribution=1772|éditeur=Gallimard|collection=La Pléiade|année=1965|page=999|s=Supplément au voyage de Bougainville}}
|auteur={{w|Denis Diderot}}
|titre=Œuvres de Diderot
|titre de la contribution=Supplément au Voyage de Bougainville
|année de la contribution=1772
|éditeur=Gallimard
|collection=La Pléiade
|année=1965
|page=999
|s=Supplément au voyage de Bougainville}}
 
{{citation|A. Et la jalousie ?<br />B. Passion d'un animal indigent et avare qui craint de manquer; sentiment injuste de l'homme; conséquence de nos fausses mœurs, et d'un droit de propriété étendu sur un objet sentant, pensant, voulant et libre.}}
{{Réf Livre
{{Réf Livre|auteur=Denis Diderot|titre=Œuvres de Diderot|titre de la contribution=Supplément au Voyage de Bougainville|année de la contribution=1772|éditeur=Gallimard|collection=La Pléiade|année=1965|page=995|s=Supplément au voyage de Bougainville}}
|auteur={{w|Denis Diderot}}
|titre=Œuvres de Diderot
|titre de la contribution=Supplément au Voyage de Bougainville
|année de la contribution=1772
|éditeur=Gallimard
|collection=La Pléiade
|année=1965
|page=995
|s=Supplément au voyage de Bougainville}}
 
{{citation|citation={{Personnage|Orou}} : La vie sauvage est si simple, et nos sociétés sont des machines si compliquées ! L’Otaïtien touche à l’origine du monde et l’Européen touche à sa vieillesse. L’intervalle qui le sépare de nous est plus grand que la distance de l’enfant qui naît à l’homme décrépit. Il n’entend rien à nos usages, à nos lois, ou il n’y voit que des entraves déguisées sous cent formes diverses, entraves qui ne peuvent qu’exciter l’indignation et le mépris d’un être en qui le sentiment de la liberté est le plus profond des sentiments.}}
}}
{{Réf Livre|titre=Supplément au Voyage de Bougainville et autres contes
|auteur={{w|Denis Diderot}}
|éditeur=Librio
|année=1772
|page=57
|ISBN=978-2-290-00467-8
|s=Supplément au voyage de Bougainville}}
}}
 
{{citation|citation={{Personnage|Orou}} : Dis-moi si, dans quelque contrée que ce soit, il y a un père qui, sans la honte qui le retient, n'aimât mieux perdre son enfant, un mari qui n'aimât mieux perdre sa femme, que sa fortune et l'aisance de toute
sa vie.}}
}}
{{Réf Livre|titre=Oeuvres de Denis Diderot
|auteur={{w|Denis Diderot}}
|éditeur=Brière
|année= 1821
Ligne 52 ⟶ 71 :
|titre de la contribution=Supplément au voyage de Bougainville
|année de la contribution=1772
|tome=2}}
}}
 
== ''Essai sur les règnes de Claude et de Néron'' ==
{{citation|citation=Mille hommes qui ne craignent pas pour leur vie, sont plus redoutables que dix mille qui craignent pour leur fortune.}}
 
{{Réf Livre
{{citation|citation=Mille hommes qui ne craignent pas pour leur vie, sont plus redoutables que dix mille qui craignent pour leur fortune.
|auteur={{w|Denis Diderot}}
}}
{{Réf Livre|auteur=Denis Diderot|titre=Essai sur les règnes de Claude et de Néron
|année=1779
|éditeur=Frères de Bure
|page=440}}
 
== ''Encyclopédie'' ou ''Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers'' ==
 
{{citation|citation=Aucun homme n'a reçu de la nature le droit de commander aux autres. La liberté est un présent du ciel.
|original=Aucun homme n'a reçu de la nature le droit de commander aux autres. La liberté est un présent du ciel, et chaque individu de la même espèce a le droit d'en jouir aussitôt qu'il jouit de la raison. Si la nature a établi quelque
autorité, c'est la puissance paternelle ; mais la puissance paternelle a ses bornes, et dans l'état de nature elle finirait aussitôt que les enfants seraient en état de se conduire. Toute autre autorité vient d'une autre origine que de la nature. Qu'on examine bien, et on la fera toujours remonter à l'une de ces deux sources : ou la force et la violence de celui qui s'en est emparé , ou le consentement de ceux qui s'y sont soumis par un contrat fait ou supposé entre eux, et celui à qui ils ont déféré l'autorité.
|langue=fr}}
}}
{{Réf Livre
|titre=Œuvres de Denis Diderot
|auteur={{w|Denis Diderot}}
|année=1821
|éditeur=Brière
|section=[http://books.google.fr/books?id=e6UGAAAAQAAJ&pg=PA386 Article « Autorité politique » de l'Encyclopédie]
|volume=1
|page=386}}
}}
 
== ''[[w:Jacques le fataliste et son maître|Jacques le fataliste et son maître]]'', 1796 ==
 
{{citation|citation=Comment s’étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde. Comment s’appelaient-ils ? Que vous importe ? D’où venaient-ils ? Du lieu le plus prochain. Où allaient-ils ? Est-ce que l’on sait où l’on va ?
|précisions=Première phrase du livre.}}
}}
{{Réf Livre|titre=Jacques le fataliste et son maître
|auteur={{w|Denis Diderot}}
|éditeur=Flammarion
|collection=Garnier Flammarion
Ligne 90 ⟶ 106 :
|année d'origine=1796
|page=41
|ISBN=2-08-070904-6}}
}}
 
== Salons ==
{{Citation|Jamais aucune religion ne fut aussi féconde en crimes que le christianisme ; depuis le meurtre d'Abel jusqu'au supplice de Calas, pas une ligne de son histoire qui ne soit ensanglantée.}}
{{réf Livre|auteur=[[:{{w:|Denis Diderot|Diderot]]}}
|titre de la contribution =Salon de 1763
|année de la contribution=1763
Ligne 102 ⟶ 117 :
|année=1876
|tome=10
|page=185}}
}}
 
{{Citation|[...]sachez qu'une allégorie commune quoique neuve, est mauvaise, et qu'une allégorie sublime, n'est bonne qu'une fois. C'est un bon mot usé, dès qu'il est redit
|précisions=A propos du tableau de Lagrenée "Le Clergé ou la Religion qui converse avec la Vérité".}}
{{réf Livre|auteur=[[:{{w:|Denis Diderot|Diderot]]}}
|titre de la contribution =Ruines et Paysages - Salon de 1767
|année de la contribution=1767
Ligne 113 ⟶ 128 :
|année=1995
|tome=III
|page=123}}
}}
 
{{Citation|Elle est belle, très belle de visage et de toute sa personne, belles formes, belle peau, belles mains, de la jeunesse, de la fraicheur, de la noblesse ; je ne sais pour moi ce qu'il fallait au fils de Jacob. Je n'en aurais pas demandé davantage, et je me suis quelquefois contenté de moins. Il est vrai que je n'ai pas l'honneur d'être fils de patriarche.
|précisions=A propos d'un tableau de Lagrenée "Le Chaste Joseph".}}
{{réf Livre|auteur=[[:{{w:|Denis Diderot|Diderot]]}}
|titre de la contribution =Ruines et Paysages - Salon de 1767
|année de la contribution=1767
Ligne 124 ⟶ 139 :
|année=1995
|tome=III
|page=125}}
}}
 
{{Citation|On parlera de La Tour ; mais on verra Chardin
|précisions=A propos de deux tableaux de Chardin.}}
{{réf Livre|auteur=[[:{{w:|Denis Diderot|Diderot]]}}
|titre de la contribution =Ruines et Paysages - Salon de 1767
|année de la contribution=1767
Ligne 135 ⟶ 150 :
|année=1995
|tome=III
|page=173}}
}}
 
{{Citation|On s'arrête devant un Chardin, comme d'instinct, comme un voyageur fatigué de sa route va s'asseoir, sans presque s'en apercevoir, dans l'endroit qui lui offre un siège de verdure, du silence, des eaux, de l'ombre et du frais.
|précisions=A propos de deux tableaux de Chardin.}}
{{réf Livre|auteur=[[:{{w:|Denis Diderot|Diderot]]}}
|titre de la contribution =Ruines et Paysages - Salon de 1767
|année de la contribution=1767
Ligne 146 ⟶ 161 :
|année=1995
|tome=III
|page=174}}
}}
 
{{Citation|Un plaisir qui n’est que pour moi me touche faiblement et dure peu. C’est pour moi et pour mes amis que je lis, que je réfléchis, que j’écris, que je médite, que j’entends, que je regarde, que je sens. Dans leur absence, ma dévotion rapporte tout à eux. Je songe sans cesse à leur bonheur. Une belle ligne me frappe-t-elle ; ils la sauront. Ai-je rencontré un beau trait, je me promets de leur en faire part. Ai-je sous les yeux quelque spectacle enchanteur, sans m’en apercevoir je médite le récit pour eux. Je leur ai consacré l’usage de tous mes sens et de toutes mes facultés ; et c’est peut être la raison pour laquelle tout s’exagère, tout s’enrichit un peu dans mon imagination et dans mon discours. Ils m’en font quelquefois un reproche ; les ingrats ! |précisions=A propos des œuvres de Vernet.}}
{{réf Livre|auteur=[[:{{w:|Denis Diderot|Diderot]]}}
|titre de la contribution =Ruines et Paysages - Salon de 1767
|année de la contribution=1767
Ligne 157 ⟶ 171 :
|année=1995
|tome=III
|page=194}}
}}
 
{{Citation|[...]songez que, quoique l'ambroisie dont les dieux du paganisme s'enivraient, fût une boissons très légère, et que la vision béatifique dont nos bienheureux se repaissent, soit une viande fort creuse, ils n'en vient pas moins des êtres dodus, charnus, gras, solides et potelés, et que les fesses de Ganimède et les tétons de la Vierge Marie doivent être aussi bons à prendre qu'à aucun giton, qu'à aucune catin de ce monde pervers.
|précisions=A propos du tableau de Doyen "le Miracle des Ardents".}}
{{réf Livre|auteur=[[:{{w:|Denis Diderot|Diderot]]}}
|titre de la contribution =Ruines et Paysages - Salon de 1767
|année de la contribution=1767
Ligne 168 ⟶ 182 :
|année=1995
|tome=III
|page=261}}
}}
 
{{Citation|Les poètes, prophètes et presbytes sont sujets à voir les mouches comme des éléphants ; les philosophes myopes à réduire les éléphants à des mouches. La poésie et la philosophie sont les deux bouts de la lunette.
|précisions=A propos d'un tableau d'Hubert Robert.}}
{{réf Livre|auteur=[[:{{w:|Denis Diderot|Diderot]]}}
|titre de la contribution =Ruines et Paysages - Salon de 1767
|année de la contribution=1767
Ligne 179 ⟶ 193 :
|année=1995
|tome=III
|page=343-344}}
}}
 
== Correspondance ==
{{Citation|citation=[C]ette religion étant, à mon sens, la plus absurde et la plus atroce dans ses dogmes; la plus inintelligible, la plus métaphysique, la plus entortillée et par conséquent la plus sujette à divisions, sectes, schismes, hérésies; la plus funeste à la tranquillité publique, la plus dangereuse pour les souverains par son ordre hiérarchique, ses persécutions et sa discipline; la plus plate, la plus maussade, la plus gothique et la plus triste dans ces cérémonies; la plus puérile et la plus insociable dans sa morale considérée, non dans ce qui lui est commun avec la morale universelle, mais dans ce qui lui est propre et ce qui la constitue morale évangélique, apostolique et chrétienne; la plus intolérante de toutes.}}
{{réf Livre|auteur=[[:{{w:|Denis Diderot|Diderot]]}}
|titre de la contribution =Lettre à Viallet
|année de la contribution=Juillet 1766
Ligne 190 ⟶ 203 :
|éditeur=Gallimard
|année=1931
|page=333}}
}}
 
{{Citation|citation=Fixez, avec le plus de justesse et d'impartialité que vous pourrez, les prérogatives de l'homme et de la femme ; mais n'oubliez pas que, faute de réflexion et de principes, rien ne pénètre jusqu'à une certaine profondeur de conviction dans l'entendement des femmes ; que les idées de justice, de vertu, de vice, de bonté, de méchanceté, nagent à la superficie de leur âme ; qu'elles ont conservé l'amour-propre et l'intérêt personnel avec toute l'énergie de nature ; et que, plus civilisées que nous en dehors, elles sont restées de vraies sauvages en dedans, toutes machiavélistes, du plus au moins. Le symbole des femmes en général est celle de l'Apocalypse, sur le front de laquelle il est écrit : MYSTÈRE.}}
{{réf Livre|auteur=[[:{{w:|Denis Diderot|Diderot]]}}
|titre de la contribution =Sur les femmes
|année de la contribution=Juillet 1772
Ligne 202 ⟶ 214 :
|tome=2
|page=259
|s=Sur les femmes}}
}}
 
== Citations faussement attribuées ==
 
{{citation|citation=La raison est à l'égard du philosophe, ce que la grâce est à l'égard du chrétien.
|précisions=Cette citation a été longtemps incorrectement attribuée à Diderot, cependant l'entrée ''Philosophe'' de l'Encyclopédie a été écrit par [[César Chesneau Dumarsais]], à qui revient donc la paternité de cette citation.}}
Ligne 215 ⟶ 225 :
|page=509}}
 
{{citation|Il existe un lien secret entre [toutes les femmes], comme entre tous les prêtres d'une même religion. Elles se haïssent, mais elles se protègent.}}
entre tous les prêtres d'une même religion. Elles se haïssent, mais
elles se protègent.}}
{{Réf Livre|titre=Physiologie du mariage
|auteur=Honoré de Balzac
Ligne 226 ⟶ 234 :
|année d'origine=1829}}
 
{{interprojet|s=Auteur:Denis Diderot|commons=Denis Diderot|w=Denis Diderot}}
 
{{interprojet|s=Auteur:Denis Diderot|commons=Denis Diderot|w=Denis Diderot}}
{{DEFAULTSORT:Diderot, Denis}}
[[Catégorie:Dramaturge]]
[[Catégorie:Écrivain]]
[[Catégorie:Homme]]
[[Catégorie:Naissance en 1713]]
[[Catégorie:Décès en 1784]]
[[Catégorie:Personnalité française]]
[[Catégorie:Dramaturge]]
[[Catégorie:Écrivain]]
[[Catégorie:Philosophe]]