« Baise-moi » : différence entre les versions

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'''''[[{{w:Baise-moi|Baise-moi]]}}''''' est un [[:Catégorie:Roman{{cat|roman]]}} francophone{{œuvre|française|français}} de [[w:Virginie Despentes|Virginie Despentes]] paru en {{œuvre|de 1992|1992}}.
 
==Citations==
{{Citation|citation= ''(Nadine à propos de Francis)'' : Il est ce qui ressemble le plus à un ami pour elle, bien qu'on soit encore très loin de la définition d'usage. Elle l'aime à bout portant et s'en prend plein la gueule. Contrairement aux lois d'usage, plus elle le connaît, plus il éblouit. Il est poète, au sens très mâle du terme. À l'étroit dans son époque, incapable de se résoudre à l'ennui et au tiède. Insupportable. Dissident systématique, paranoïaque et coléreux, veule, voleur, querelleur. Il provoque les récriminations partout où il passe. Supportable pour personne, surtout pas pour lui-même. Il aime la vie avec une exigence qui le coupe de la vie. Il affrontera les pires terreurs et endurera la mort de son vivant plutôt que de renoncer à sa quête. Il ne retient aucune leçon puisqu'elles sont contraires à ce en quoi il croit et, obstinément, refait les mêmes erreurs.}}
}}
 
{{Réf Livre
|titre=Baise-moi
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{{Citation|citation= ''(après la scène du viol)'' {{Personnage|Manu}} : Après ça, moi je trouve ça chouette de respirer. On est encore vivantes, j'adore ça. C'est rien à côté de ce qu'ils peuvent faire, c'est jamais qu'un coup de queue...<br/>
{{Personnage|Karla}} : Comment tu peux dire ça ?<br/>
{{Personnage|Manu}} : Je peux dire ça parce que j'en ai rien à foutre de leurs pauvres bites de branleurs et que j'en ai pris d'autres dans le ventre et que je les emmerde. C'est comme une voiture que tu gares dans une cité, tu laisses pas des trucs de valeur à l'intérieur parce que tu peux pas empêcher qu'elle soit forcée. Ma chatte, je peux pas empêcher les connards d'y rentrer et j'y ai rien laissé de précieux.}}
}}
 
{{Réf Livre
|titre=Baise-moi
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{{Citation|citation= {{Personnage|Manu}} : Plus tu baises, moins tu cogites et mieux tu dors.}}
 
{{Réf Livre
|titre=Baise-moi
Ligne 41 ⟶ 36 :
|page=104
|année d'origine= 1993}}
 
 
{{Citation|citation= {{Personnage|Manu}} : Putain, on a pas le sens de la formule, on a pas la bonne réplique au bon moment.<br/>
{{Personnage|Nadine}} : On a eu les bons gestes, c'est déjà un début.<br/>
{{Personnage|Manu}} : Ouais, mais maintenant que c'est mon tour de piste, je préférerais soigner ça. [...] Merde, on est en plein dans le crucial, faudrait que les dialogues soient à la hauteur. Moi tu vois, je crois pas au fond sans la forme.}}
}}
 
{{Réf Livre
|titre=Baise-moi
Ligne 58 ⟶ 50 :
|année d'origine= 1993}}
 
{{Citation|citation= Fatima n'ose pas leur demander si elles couchent ensemble. C'est à ça qu'on pense quand on les voit. Elles ne se touchent jamais mais gardent un œil l'une sur l'autre, se cherchent à tout instant. Quand elles rient, c'est toujours de la même chose, et leurs corps se rapprochent souvent. Quand l'une allume une clope, elle en tend une à sa comparse, sans même s'interrompre, naturellement. Elles se coupent la parole sans arrêt, ou plutôt elles parlent à deux. Elles remplissent toujours les deux verres. Sans s'en rendre compte. Elles ont les mêmes mots, les mêmes expressions. De la connivence presque tangible. Elles ressemblent à une bête à deux têtes, séduisante au bout du compte. Fatima à du mal à s'imaginer qu'elles ne se connaissent que depuis une semaine. Elle aurait du mal à les dissocier, les imaginer l'une sans l'autre.}}
 
{{Citation|citation= Fatima n'ose pas leur demander si elles couchent ensemble. C'est à ça qu'on pense quand on les voit. Elles ne se touchent jamais mais gardent un œil l'une sur l'autre, se cherchent à tout instant. Quand elles rient, c'est toujours de la même chose, et leurs corps se rapprochent souvent. Quand l'une allume une clope, elle en tend une à sa comparse, sans même s'interrompre, naturellement. Elles se coupent la parole sans arrêt, ou plutôt elles parlent à deux. Elles remplissent toujours les deux verres. Sans s'en rendre compte. Elles ont les mêmes mots, les mêmes expressions. De la connivence presque tangible. Elles ressemblent à une bête à deux têtes, séduisante au bout du compte. Fatima à du mal à s'imaginer qu'elles ne se connaissent que depuis une semaine. Elle aurait du mal à les dissocier, les imaginer l'une sans l'autre.
}}
 
{{Réf Livre
|titre=Baise-moi
Ligne 72 ⟶ 61 :
|année d'origine= 1993}}
 
{{Citation|citation= {{Personnage|Manu}} : Putain, j'y crois pas une seule seconde. Ce connard croyait que j'allais lui avaler tout son foutre et je lui ai gerbé sur le chibre. Dommage pour lui. Au mauvais endroit, au mauvais moment...}}
}}
 
{{Réf Livre
|titre=Baise-moi
Ligne 87 ⟶ 74 :
{{Citation|citation={{Personnage|Nadine}} : Il y a une seconde différence entre nos précédentes victimes et vous, de taille elle aussi. Nous n'avons jamais tué qui que ce soit pour de l'argent. Nous nous sommes parfois servies au passage, après coup et pour le défraiement. Je trouve ça effroyablement vulgaire, avoir un mobile pour tuer. C'est une question d'éthique. J'y tiens. J'y tiens énormément. La beauté du geste, j'accorde beaucoup d'importance à la beauté du geste. Qu'il reste désintéressé. Or nous sommes ici pour une histoire d'argent. Nous partons, ma collègue et moi-même, une subite envie de visiter le monde.<br/>
{{Personnage|Manu}} : Et de soulager les couilles aux indigènes.
</poem>}}
 
{{Réf Livre
|titre=Baise-moi
Ligne 99 ⟶ 85 :
|année d'origine= 1993}}
 
{{interprojet|w}}
[[Catégorie:Roman]]
[[Catégorie:Œuvre de 1992]]
[[Catégorie:Œuvre française]]