« Alexis de Tocqueville » : différence entre les versions
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[[Image:Alexis de tocqueville.jpg|thumb|Alexis de Tocqueville]]
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== ''Souvenirs'', 1814-1859 ==
{{citation|Tous ces hommes se mirent à la file deux par deux, suivant l'ordre alphabétique ; je voulus marcher au rang que m'assignait mon nom, car je savais que dans les pays et dans les temps démocratiques, il faut se faire mettre à la tête du peuple et ne pas s'y mettre soi-même.}}
{{réf Livre|titre=Souvenirs
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{{citation|citation=Il y a des résistances honnêtes et des rébellions légitimes.
|original=Je crois
|langue=fr}}
{{Réf Livre|titre=[http://books.google.fr/books?id=xRITAAAAYAAJ&pg=RA1-PA333 De la démocratie en Amérique]
|auteur=Alexis de Tocqueville
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|page=333
|tome=3
|année d'origine=1835}}
{{citation|citation=L'idée des droits n'est autre chose que l'idée de la vertu introduite dans le monde politique.
|original=Après l'idée générale de la vertu, je n'en sais pas de plus belle que celle des droits, ou plutôt ces deux idées se confondent. L'idée des droits n'est autre chose que l'idée de la vertu introduite dans le monde politique. C'est avec l'idée des droits que les hommes ont défini ce qu'étaient la licence et la tyrannie. Eclairé par elle, chacun a pu se montrer indépendant sans arrogance et soumis sans hardiesse. L'homme qui obéit à la violence se plie et s'abaisse; mais quand il se soumet au droit de commander qu'il reconnaît à son semblable, il s'élève en quelque sorte au-dessus de celui même qui lui commande. Il n'est pas de grands hommes sans vertu ; sans respect des droits il n'y a pas de grand peuple : on peut presque dire qu'il n'y a pas de société; car qu'est-ce qu'une réunion d'êtres rationnels et intelligents dont la force est le seul lien ?
|langue=fr}}
{{Réf Livre|titre=[http://books.google.fr/books?id=cjUTAAAAYAAJ&pg=PA286 De la démocratie en Amérique]
|auteur=Alexis de Tocqueville
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|page=286
|tome=1
|année d'origine=1835}}
== ''Œuvres complètes'' ==
=== Tocqueville
{{citation|citation=
{{Réf Livre|titre=Œuvres complètes
|auteur=Alexis de Tocqueville
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|page=197
|titre de la contribution=Correspondance avec Gobineau
|tome=IX}}
{{citation|Votre doctrine est [...] une sorte de fatalisme, de prédestination si vous voulez ; différente toutefois de celle de saint Augustin, des jansénistes et des calvinistes (ce sont ceux-ci qui vous ressemblent le plus par
{{Réf Livre|titre=Œuvres complètes
|auteur=Alexis de Tocqueville
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|page=202-203
|titre de la contribution=Correspondance avec Gobineau
|tome=IX}}
===La condamnation de la colonisation en Algérie ===▼
▲=== La condamnation de la colonisation en Algérie ===
{{citation|D'une autre part, j'ai souvent entendu en France des hommes que je respecte, mais que je n'approuve pas, trouver mauvais qu'on brûlât les moissons, qu'on vidât les silos et enfin qu'on s'emparât des hommes sans armes, des femmes et des enfants. Ce sont là, suivant moi, des nécessités fâcheuses, mais auxquelles tout peuple qui voudra faire la guerre aux Arabes sera obligé de se soumettre. Et, s'il faut dire ma pensée, ces actes ne me révoltent pas plus ni même autant que plusieurs autres que le droit de la guerre autorise évidemment et qui ont lieu dans toutes les guerres d'Europe. En quoi est-il plus
odieux de brûler les moissons et de faire prisonniers les femmes et les enfants que de bombarder la population inoffensive d'une ville assiégée ou que de s'emparer en mer des vaisseaux marchands appartenant aux sujets d'une puissance ennemie ? L'un est, à mon avis, beaucoup plus dur et moins justifiable que l'autre. Si en Europe on ne brûle pas les moissons, c'est qu'en général on fait la guerre à des gouvernements et non à des peuples.[...] Le second moyen en importance, après l'interdiction du commerce, est le ravage du pays. Je crois que le droit de la guerre nous autorise à ravager le pays et que nous devons le
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|page=169-170}}
{{citation|Si [...] nous agissions de manière à montrer qu'à nos yeux les anciens habitants de l'Algérie ne sont qu'un obstacle qu'il faut écarter ou fouler aux pieds; si nous enveloppions leurs populations, non pour les élever dans nos bras vers le bien-être et la lumière, mais pour les y étreindre et les y étouffer, la question de vie ou de mort se poserait entre les deux races. L'Algérie deviendrait, tôt ou tard, croyez-le, un champs clos, une arène murée, ou les deux peuples devraient combattre sans merci, et l'un deux devrait
{{Réf Livre
|titre=Oeuvres, papiers et correspondance
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|page=443}}
=== La condamnation du sort des Indiens et des esclaves en Amérique du Nord ===
{{citation|Il est impossible de douter
▲{{citation|Il est impossible de douter qu’avant cent ans il ne restera pas dans l’Amérique du Nord, non pas une seule nation, mais un seul homme appartenant à la plus remarquable des races indienne
{{Réf Livre|titre=Œuvres complètes
|auteur=Alexis de Tocqueville
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|page=160
|titre de la contribution=Correspondance familiale
|tome=XIV}}
{{citation|Ce monde-ci nous appartient, se disent les Américains tous les jours ; la race indienne est appelée à une destruction finale
{{Réf Livre|titre=Œuvres complètes
|auteur=Alexis de Tocqueville
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|page=225
|titre de la contribution=Voyage en Amérique
|tome=V}}
{{citation|Vieil ami sincère de
{{Réf Livre|titre=Œuvres complètes
|auteur=Alexis de Tocqueville
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|page=163-164
|titre de la contribution=Correspondance américaine et européenne
|tome=VII}}
{{citation|<poem>
Je ne crois donc pas qu'à aucune époque l'esclavage ait été utile à la vie et au bien-être social. Je Ie croirais, que je n'irais pas encore jusqu'à en conclure qu'à aucune époque
Je n'admettrai point qu'un acte injuste, immoral, attentatoire aux droits les plus sacrés de l'humanité, puisse jamais se justifier par une raison d'utilité. Ce serait admettre la maxime que la fin justifie les moyens, et c'est une maxime que
L'esclavage, eût-il en effet contribué à sauver la vie de quelques hommes et augmenté la richesse de quelque peuple, ce que je nie, n'en reste pas moins à mes yeux un horrible abus de la force, un mépris de toutes les lois divines et humaines, qui nous défendent de priver de la [[liberté]] notre semblable et de le faire servir malgré lui à notre
Ces faits sont odieux de nos jours, ils ne l'étaient pas moins il y a trois mille ans.
</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Œuvres complètes
|auteur=Alexis de Tocqueville
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|page=166-167
|titre de la contribution=Mélanges
|tome=XVI}}
== Correspondance ==
{{citation|
{{Réf Pub
|nom=Alexis de Tocqueville
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|parution=chez Gallimard, 1962, t.2, p.25
|tome=2
|auteur=Jean-Paul Mayer}}
{{interprojet|s=Auteur:Alexis de Tocqueville|commons=Charles Alexis Henri Clérel de Tocqueville|w=Alexis de Tocqueville}}
{{DEFAULTSORT:Tocqueville, Alexis de}}
[[Catégorie:Homme]]▼
[[Catégorie:Naissance en 1805]]▼
[[Catégorie:Décès en 1859]]▼
[[Catégorie:Personnalité française]]▼
[[Catégorie:Personnalité politique]]
[[Catégorie:Historien]]
[[Catégorie:Écrivain]]
▲[[Catégorie:Homme]]
▲[[Catégorie:Personnalité française]]
[[Catégorie:Sociologue]]
▲[[Catégorie:Naissance en 1805]]
▲[[Catégorie:Décès en 1859]]
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[[bs:Alexis de Tocqueville]]
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[[hu:Alexis de Tocqueville]]
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