« Georges Bernanos » : différence entre les versions

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'''[[{{w:Georges Bernanos|Georges Bernanos]]}}''' né le {{Datedate|20|février|1888}} à [[Paris]], décédé le {{Datedate|5|juillet|1948}} à {{w|Neuilly-sur-Seine}}, est un {{cat|écrivain}} {{personnalité|française|français}}.
== [[{{w:Sous le soleil de Satan|Sous le soleil de Satan]]}}, 1926 ==
{{citation|L'impuissance aime refléter son néant dans la souffrance d'autrui.}}
 
{{Réf Livre|titre=Sous le soleil de Satan
|auteur=Georges Bernanos
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|année=1926
|page=21
|collection=Livre de poche}}
}}
{{citation|Que craindre au monde, sinon la solitude et l'ennui ?}}
 
{{Réf Livre|titre=Sous le soleil de Satan
|auteur=Georges Bernanos
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|année=1926
|page=23
|collection=Livre de poche}}
}}
{{citation|Et ce chaume croulant, au milieu des belles tuiles vernies, c'est encore un autre mendiant, un autre homme libre.}}
 
{{Réf Livre|titre=Sous le soleil de Satan
|auteur=Georges Bernanos
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|année=1926
|page=25
|collection=Livre de poche}}
}}
 
== ''Les Grands Cimetières sous la lune'', 1938 ==
{{citation|Je ne crois qu'à ce qui me coûte. Je n'ai rien fait de passable en ce monde qui ne m'ait d'abord paru inutile, inutile jusqu'au ridicule, inutile jusqu'au dégoût.}}
 
{{citation|Je ne crois qu'à ce qui me coûte. Je n'ai rien fait de passable en ce monde qui ne m'ait d'abord paru inutile, inutile jusqu'au ridicule, inutile jusqu'au dégoût.
}}
 
{{Réf Livre|titre=Les Grands Cimetières sous la lune'', dans'' Essais et écrits de combat, I
|auteur=Georges Bernanos
Ligne 43 ⟶ 33 :
|année=1971
|page=353
|collection=Bibliothèque de la Pléiade}}
}}
 
{{citation|Je ne suis pas un écrivain. La seule vue d'une feuille de papier blanc me harasse l'âme. L'espèce de recueillement physique que m'impose un tel travail m'est si odieux que je l'évite autant que je puis.
}}
 
{{citation|Je ne suis pas un écrivain. La seule vue d'une feuille de papier blanc me harasse l'âme. L'espèce de recueillement physique que m'impose un tel travail m'est si odieux que je l'évite autant que je puis.}}
{{Réf Livre|titre=Les Grands Cimetières sous la lune'', dans'' Essais et écrits de combat, I
|auteur=Georges Bernanos
Ligne 54 ⟶ 41 :
|année=1971
|page=353-354
|collection=Bibliothèque de la Pléiade}}
}}
 
{{citation|L'imbécile est d'abord un être d'habitude et de parti pris. Arraché à son milieu il garde, entre ses deux valves étroitement closes, l'eau du lagon qui l'a nourri. Mais la vie moderne ne transporte pas seulement les imbéciles d'un lieu à un autre, elle les brasse avec une sorte de fureur.
}}
 
{{citation|L'imbécile est d'abord un être d'habitude et de parti pris. Arraché à son milieu il garde, entre ses deux valves étroitement closes, l'eau du lagon qui l'a nourri. Mais la vie moderne ne transporte pas seulement les imbéciles d'un lieu à un autre, elle les brasse avec une sorte de fureur.}}
{{Réf Livre|titre=Les Grands Cimetières sous la lune'', dans'' Essais et écrits de combat, I
|auteur=Georges Bernanos
Ligne 65 ⟶ 49 :
|année=1971
|page=358
|collection=Bibliothèque de la Pléiade}}
}}
 
{{citation|La prière est, en somme, la seule révolte qui se tienne debout.
}}
 
{{citation|La prière est, en somme, la seule révolte qui se tienne debout.}}
{{Réf Livre|titre=Les Grands Cimetières sous la lune'', dans'' Essais et écrits de combat, I
|auteur=Georges Bernanos
Ligne 76 ⟶ 57 :
|année=1971
|page=364
|collection=Bibliothèque de la Pléiade}}
}}
 
{{citation|[...] comprendre c'est déjà aimer.
}}
 
{{citation|[...] comprendre c'est déjà aimer.}}
{{Réf Livre|titre=Les Grands Cimetières sous la lune'', dans'' Essais et écrits de combat, I
|auteur=Georges Bernanos
Ligne 87 ⟶ 65 :
|année=1971
|page=403
|collection=Bibliothèque de la Pléiade}}
}}
 
{{citation|[...] les souvenirs de guerre ressemblent aux souvenirs de l'enfance.
}}
 
{{citation|[...] les souvenirs de guerre ressemblent aux souvenirs de l'enfance.}}
{{Réf Livre|titre=Les Grands Cimetières sous la lune'', dans'' Essais et écrits de combat, I
|auteur=Georges Bernanos
Ligne 98 ⟶ 73 :
|année=1971
|page=472
|collection=Bibliothèque de la Pléiade}}
}}
 
{{citation|Les dictateurs font de la force le seul instrument de la grandeur.
}}
 
{{citation|Les dictateurs font de la force le seul instrument de la grandeur.}}
{{Réf Livre|titre=Les Grands Cimetières sous la lune'', dans'' Essais et écrits de combat, I
|auteur=Georges Bernanos
Ligne 109 ⟶ 81 :
|année=1971
|page=555
|collection=Bibliothèque de la Pléiade}}
}}
 
== ''Scandale de la vérité'', 1939 ==
{{citation|Pour être un héros, il faut avoir au moins une fois en sa vie senti l'inutilité de l'héroïsme et de quel poids infime pèse l'acte héroïque dans l'immense déroulement des effets et des causes, réconcilié son âme avec l'idée de la lâcheté, bravé par avance la faible, l'impuissante, l'oublieuse réprobation des gens de bien, senti monter jusqu'à son front la chaleur du plus sûr et du plus profond repaire, l'universelle complicité des lâches, toujours béante, avec l'odeur des troupeaux d'hommes. Qui n'a pas une fois désespéré de l'honneur ne sera jamais un héros.}}
 
{{citation|Pour être un héros, il faut avoir au moins une fois en sa vie senti l'inutilité de l'héroïsme et de quel poids infime pèse l'acte héroïque dans l'immense déroulement des effets et des causes, réconcilié son âme avec l'idée de la lâcheté, bravé par avance la faible, l'impuissante, l'oublieuse réprobation des gens de bien, senti monter jusqu'à son front la chaleur du plus sûr et du plus profond repaire, l'universelle complicité des lâches, toujours béante, avec l'odeur des troupeaux d'hommes. Qui n'a pas une fois désespéré de l'honneur ne sera jamais un héros.
}}
 
{{Réf Livre|titre=Scandale de la vérité'', dans'' Essais et écrits de combat, I
|auteur=Georges Bernanos
Ligne 122 ⟶ 90 :
|année=1971
|page=580-581
|collection=Bibliothèque de la Pléiade}}
}}
 
{{citation|Qui n'est pas sur le plan de l'honneur est au-dessous.}}
 
{{Réf Livre|titre=Scandale de la vérité'', dans'' Essais et écrits de combat, I
|auteur=Georges Bernanos
Ligne 132 ⟶ 98 :
|année=1971
|page=582
|collection=Bibliothèque de la Pléiade}}
}}
 
== ''Monsieur Ouine'', 1943 ==
 
{{citation|Le diable, voyez-vous, c'est l'ami qui ne reste jamais jusqu'au bout.}}
 
{{Réf Livre|titre=Monsieur Ouine'', dans'' Œuvres romanesques
|auteur=Georges Bernanos
Ligne 144 ⟶ 107 :
|année=1947
|page=302
|collection=Bibliothèque de la Pléiade}}
}}
 
{{citation|L'homme c'est bien malaisé à définir. Admettons que ça reste un enfant. Gentil et câlin à ses heures, mais plein de vices.}}
 
{{Réf Livre|titre=Monsieur Ouine'', dans'' Œuvres romanesques
|auteur=Georges Bernanos
Ligne 154 ⟶ 115 :
|année=1947
|page=315
|collection=Bibliothèque de la Pléiade}}
}}
 
{{citation|La haine qu'on se porte à soi-même est probablement celle entre toutes pour laquelle il n'est pas de pardon.}}
 
{{Réf Livre|titre=Monsieur Ouine'', dans'' Œuvres romanesques
|auteur=Georges Bernanos
Ligne 164 ⟶ 123 :
|année=1947
|page=333
|collection=Bibliothèque de la Pléiade}}
}}
 
{{citation|Le berceau est moins profond que la tombe.}}
 
{{Réf Livre|titre=Monsieur Ouine'', dans'' Œuvres romanesques
|auteur=Georges Bernanos
Ligne 174 ⟶ 131 :
|année=1947
|page=359
|collection=Bibliothèque de la Pléiade}}
}}
 
== ''[[w:Dialogues des carmélites|Dialogues des carmélites]]'', 1949 ==
 
{{citation|1=
{{Personnage|La Prieure}} : Méfions-nous de tout ce qui pourrait nous détourner de la prière, méfions-nous même du martyre. La prière est un devoir, le martyre est une récompense. Lorsqu'un grand Roi, devant toute sa cour, fait signe à la servante de venir s'asseoir avec lui sur son trône, ainsi qu'une épouse bien-aimée, il est préférable qu'elle n'en croie d'abord ses yeux ni ses oreilles, et continue à frotter les meubles.
}}
 
== ''[[{{w:Dialogues des carmélites|Dialogues des carmélites]]}}'', 1949 ==
{{citation|1={{Personnage|La Prieure}} : Méfions-nous de tout ce qui pourrait nous détourner de la prière, méfions-nous même du martyre. La prière est un devoir, le martyre est une récompense. Lorsqu'un grand Roi, devant toute sa cour, fait signe à la servante de venir s'asseoir avec lui sur son trône, ainsi qu'une épouse bien-aimée, il est préférable qu'elle n'en croie d'abord ses yeux ni ses oreilles, et continue à frotter les meubles.}}
{{Réf Livre|titre=Dialogues des carmélites'', dans'' Œuvres romanesques
|auteur=Georges Bernanos
Ligne 190 ⟶ 142 :
|acte=III
|scène=2
|collection=Bibliothèque de la Pléiade}}
}}
 
{{citation|1=
{{Personnage|La Prieure}} : Quand les sages sont au bout de leur sagesse, il convient d'écouter les enfants.
}}
 
{{citation|1={{Personnage|La Prieure}} : Quand les sages sont au bout de leur sagesse, il convient d'écouter les enfants.}}
{{Réf Livre|titre=Dialogues des carmélites'', dans'' Œuvres romanesques
|auteur=Georges Bernanos
Ligne 204 ⟶ 152 :
|acte=IV
|scène=8
|collection=Bibliothèque de la Pléiade}}
}}
 
{{citation|1=
{{Personnage|Mère Marie}} : Le malheur, ma fille, n'est pas d'être méprisée, mais de se mépriser soi-même.
}}
 
{{citation|1={{Personnage|Mère Marie}} : Le malheur, ma fille, n'est pas d'être méprisée, mais de se mépriser soi-même.}}
{{Réf Livre|titre=Dialogues des carmélites'', dans'' Œuvres romanesques
|auteur=Georges Bernanos
Ligne 218 ⟶ 162 :
|acte=V
|scène=8
|collection=Bibliothèque de la Pléiade}}
}}
 
== ''Le chemin de la Croix-des-Âmes'', 1949 ==
{{citation|Il n'existe pas de race française. La France est une nation, c'est-à-dire une œuvre humaine, une création de l'homme; notre peuple [...] est composé d'autant d'éléments divers qu'un poème ou une symphonie.}}
}}
 
{{Réf Livre|titre=Le chemin de la Croix-des-Âmes
|auteur=Georges Bernanos
|éditeur=Gallimard
|année=1948
|page=423}}
}}
 
 
 
{{interprojet|w=Georges Bernanos}}
 
{{DEFAULTSORT:Bernanos, Georges}}
[[Catégorie:Essayiste]]
[[Catégorie:Homme]]
[[Catégorie:Personnalité française]]
[[Catégorie:Romancier]]
[[Catégorie:Naissance en 1888]]
[[Catégorie:Décès en 1948]]
[[Catégorie:Personnalité française]]
[[Catégorie:EssayisteÉcrivain]]
 
[[cs:Georges Bernanos]]