« Albert Caraco » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
→‎Sources inconnues : non sourcées
Altrensa (discussion | contributions)
m mise en forme
Ligne 1 :
'''[[{{w:Albert Caraco|Albert Caraco]]}}''', né à {{w|Constantinople}} le {{date|10|juillet|1919}} et mort en septembre {{catdécès|décès en 1971|1971}}, était un {{cat|philosophe}} et {{cat|écrivain}} {{cat|personnalité turque|turque}} d'expression française.
 
== Œuvres ==
=== ''Bréviaire du chaos'' ===
{{citation|Nous tendons à la mort, comme la flèche au but et nous ne le manquons jamais, la mort est notre unique certitude et nous savons toujours que nous allons mourir, n'importe quand et n'importe où, n'importe la manière. Car la vie éternelle est un non-sens, l'éternité n'est pas la vie, la mort est le repos à quoi nous aspirons, vie et mort sont liées, ceux qui demandent autre chose réclament l'impossible et n'obtiendront que la fumée, leur récompense.}}
{{Réf Livre|titre=Bréviaire du chaos|auteur=Albert Caraco|éditeur=[[{{w:|L'Âge d'Homme (édition)|L'Âge d'Homme]]}}|Collection=Amers|année=1999|page=7|ISBN=2-8251-0989-4}}
 
{{citation|Les villes, que nous habitons, sont les écoles de la mort, parce qu'elles sont inhumaines. Chacune est devenue le carrefour de la rumeur et du relent, chacune devenant un chaos d'édifices, où nous nous entassons par millions, en perdant nos raisons de vivre.}}
{{Réf Livre|titre=Bréviaire du chaos|auteur=Albert Caraco|éditeur=[[{{w:|L'Âge d'Homme (édition)|L'Âge d'Homme]]}}|Collection=Amers|année=1999|page=9|ISBN=2-8251-0989-4}}
{{Choisie citation du jour
|puce=*
Ligne 17 :
 
 
{{citation|Mais à quoi bon prêcher ces milliards de somnambules, qui marchent au chaos d’und'un pas égal, sous la houlette de leurs séducteurs spirituels et sous le bâton de leurs maîtres ? Ils sont coupables, parce qu’ilsqu'ils sont innombrables, les masses de perdition doivent mourir, pour qu’unequ'une restauration de l’hommel'homme soit possible. Mon prochain n’estn'est pas un insecte aveugle et sourd, mon prochain n’estn'est pas un automate spermatique [...]. Que nous importe le néant de ces esclaves ? Nul ne les sauve ni d’euxd'eux-mêmes ni de l’évidencel'évidence, tout se dispose à les précipiter dans les ténèbres, ils furent engendrés au hasard des accouplements, puis naquirent à l’égall'égal des briques sortant de leur moule et les voici formant des rangées parallèles et dont les tas s’élèvents'élèvent jusqu’auxjusqu'aux nues. Sont-ce des hommes ? Non. La masse de perdition ne se compose jamais d’hommesd'hommes [...].}}
{{Réf Livre|titre=Bréviaire du chaos|auteur=Albert Caraco|éditeur=[[{{w:|L'Âge d'Homme (édition)|L'Âge d'Homme]]}}|Collection=Amers|année=1999|page=60|ISBN=2-8251-0989-4}}
 
{{citation|Peu d'hommes survivront à la dernière catastrophe, où périra la masse de perdition, engendrée par le mal et dévouée au mal, dont elle est consubstantielle. L'humanité, demain, sera le reste précieux et qui se voudra toujours reste, alors la superstition du nombre s'éteindra jusqu'à la consommation des siècles et ce sera la leçon de l'Histoire que l'on retiendra de préférence à toutes : « ne croissez point et ne multipliez jamais, la source du malheur est la fécondité, craignez d'épuiser les ressources de la Terre et de souiller sa robe d'innocence, refusez le lot de l'insecte et souvenez-vous de ces êtres avortés, que le feu consuma par milliards, qui subsistaient au milieu de l'ordure et buvaient leurs déjections, à cinq ou six dans une chambre, en une légion de villes monstrueuses envahies par la rumeur et le relent, où pas un arbre ne poussait. Ce furent là vos pères, remémorez-vous leur abjection et ne vous inspirez de leur exemple, méprisez leur morale et rejetez leur foi, pareillement immondes, ils furent punis d'être restés des enfants et de chercher un Père dans le Ciel. Le Ciel est vide et vous serez des orphelins pour vivre et pour mourir en hommes libres. »}}
{{Réf Livre|titre=Bréviaire du chaos|auteur=Albert Caraco|éditeur=[[{{w:|L'Âge d'Homme (édition)|L'Âge d'Homme]]}}|Collection=Amers|année=1999|page=69|ISBN=2-8251-0989-4}}
 
{{citation|Un monde, qui fut, demeure païen, n'aurait pas violenté la nature, les Paganismes la jugeaient divine, ils adoraient en règle générale les arbres et les sources; au lieu du temps, que les religions prétendues révélées placent au centre de leurs dogmes, les Paganismes roulaient sur l'espace et, sauf exception, ils préféraient la mesure à la transcendance et l'harmonie à toute chose. Les religions, qui se disent révélées, ont établi sur nous le fanatisme et la chrétienne le poussant à bout, a divinisé la folie, glorifié l'incohérence et légitimé le désordre, au nom d'un plus grand bien.}}
{{Réf Livre|titre=Bréviaire du chaos|auteur=Albert Caraco|éditeur=[[{{w:|L'Âge d'Homme (édition)|L'Âge d'Homme]]}}|Collection=Amers|année=1999|page=97|ISBN=2-8251-0989-4}}
 
{{citation|Combien de temps pourrons-nous nous tromper encore ? Tous les délais expirent, le nombre des humains s'enfle comme une mer où les orages vont se déchaîner, le sol épuisé lasse nos efforts, l'eau manquera partout et l'air se raréfie déjà, les aliments ont toujours moins de consistance et les déchets encombrent l'œcumène, en empoisonnant toute chose. L'heure de vérité sera-t-elle aussi celle de notre agonie ?}}
{{Réf Livre|titre=Bréviaire du chaos|auteur=Albert Caraco|éditeur=[[{{w:|L'Âge d'Homme (édition)|L'Âge d'Homme]]}}|Collection=Amers|année=1999|page=116|ISBN=2-8251-0989-4}}