« Occitanie » : différence entre les versions

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|numéro=5
|date=octobre 2002
|page=5}}
}}
 
== [[Fernand Braudel]]==
{{citation|[N]otre Midi a sa pinte de sang sarrasin, espagnol, andalou.}}
{{réf Livre
|auteur=[[:{{w:Fernand Braudel|Fernand Braudel]]}}
|titre=L'identité de la France - Les Hommes et les Choses
|éditeur=Flammarion
|année=1990
|année d'origine=1986
|page=215}}
}}
{{Choisie citation du jour
|puce=*
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|commentaire=
|}}
 
 
== Louis Cabrié ==
{{citation|La supériorité des Arabes était généralement reconnue dans toute l'Europe. Les mœurs et les usages de l'Orient étaient imités par un très grand nombre de chrétiens. Les seigneurs féodaux meublaient leurs châteaux, les dames se paraient pour les fêtes, les chevaliers s'armaient pour les combats, avec des produits des manufactures d'Espagne, d'Afrique et de Syrie. Des poètes en titre étaient attachés aux cours de Grenade, de Séville et de Cordoue. Souvent les exigences de la cour, ou leur humeur inconstante, les engageaient à visiter les royaumes d'Aragon et de Catalogne, qui étaient entourés par le royaume musulman de Saragosse. Des philosophes, des poètes, des médecins arabes se répandaient facilement dans le midi de la France, et y portaient le goût de leur littérature et de leurs arts; [...]. Comment une civilisation si puissante et si avancée n'aurait-elle pas agi sur l'état intellectuel du midi de la France, qui, par son caractère et son climat, avait tant de ressemblance avec l'Orient! Comment la Provence, qui avait tant de relations avec les Arabes, et par son voisinage et par la réunion des souverainetés de Catalogne et de Provence en un seul royaume, aurait-elle pu préserver l'imagination de ses poètes, de cette littérature brillante et fastueuse dont Cicéron avait déploré les tristes effets sur l'atticisme du siècle d'Auguste ! }}
}}
{{réf Livre
|auteur=Louis Cabrié
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|éditeur=Librairie d'Amyot
|année=1844
|page=XXXIV}}
}}
 
== [[Suzanne Citron]]==
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|année=2008
|page=235,250
|auteur=[[:{{w:Suzanne Citron|Suzanne Citron]]}}}}
}}
 
== Collectif ==
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|éditeur=Editions PyréMonde
|année=2008
|page=quatrième de couverture}}
}}
 
== [[Joseph Delteil]] ==
{{citation|C’est un pays original que notre Occitanie, à la fois disparate et unique. Un pied dans la Méditerranée, qui après tout n’est qu’un lac, l’autre dans le monde nordique ; mais le corps parfaitement concentrique, et chef-lieu. De la Méditerranée lui sont venues les plus fines attaches, phéniciennes, grecques, romaines, les nerfs et les sens ; les Juifs y ont toujours eu des colonies ; les Arabes, après Charles Martel, s’y sont répandus, dans les montagnes... (l’Ariège, par exemple, pullule de Ben, Benaich, etc. et moi-même, suis-je kabyle, comme on me l’a dit, et comme la physiognomonie le suggère ?). Du nord elle a reçu les valeurs de noblesse ; les Wisigoths sont restés chez nous 700 ans, énorme temps. Que de brassages, de métissages ! Telle est l’Occitanie, dis Aup i Pireneu, peuple aux mille moelles mais à l’âme unanime.}}
{{Réf Livre|titre= Delteil, cathare d'âme
|auteur=[[:{{w: Joseph Delteil| Joseph Delteil]]}}
|éditeur=Cahier du Sud
|année=1966
|année d'origine=1966
|page=103}}
}}
 
== [[Claude Fauriel]]==
{{citation|A considérer les choses d'une manière générale, il est évident, par l'histoire, que les Arabes andalousiens durent avoir une certaine influence sur la civilisation du midi de la France. Ils eurent, comme tout le monde sait, sous leur domination la Septimanie [...]; et c'est, selon toute apparence, à leur séjour de plus d'un demi-siècle dans cette contrée, qu'il faut attribuer l'introduction dans le Midi de diverses industries, de certains procédés d'agriculture, de certaines machines d'un usage universel, comme, par exemple, de celle qui sert à tirer l'eau des puits, pour l'irrigation des jardins et des champs, qui toutes sont d'invention arabe. C'est à la même époque et à la même cause qu'il faut rapporter l'habitude, longtemps et même encore aujourd'hui populaire dans le midi de la France, d'attribuer aux Sarrasins tout ouvrage qui offrait quelque chose de merveilleux, de grandiose, et supposait une puissance d'industrie supérieure à celle du pays, comme les châteaux fortifiés, les remparts et les tours des villes, et autres grands monuments d'architecture ; comme aussi les armes, les ouvrages de ciselure et d'orfèvrerie, les étoffes précieuses par le travail ou la matière. Toutes ces choses étaient qualifiées d'œuvre arabine, d'œuvre sarrasinesque, d'œuvre de gent sarrasine. Enfin, ce fut aussi par suite de la domination andalousienne dans la Septimanie que s'introduisit, dans le latin barbare du pays, devenu déjà ou prêt à devenir le roman, une certaine quantité de mots arabes qui devait s'accroître encore par la suite.}}
{{réf Livre
|auteur=[[:{{w:Claude Fauriel|Claude Fauriel]]}}
|titre=Histoire de la poésie Provençale
|éditeur=W. Engelmann
|année=1847
|page=314}}
}}
 
== [[Marc Ferro]]==
{{citation|[L]a tradition occitane tend à regretter que les Arabes, hautement civilisés, aient dû laisser leur place à des Germains qui n'étaient alors encore que des sauvages !}}
{{Réf Livre|titre=Des grandes invasions à l'an mille
|auteur=[[:{{w:Marc Ferro|Marc Ferro]]}}
|éditeur=Plon
|sections= Trois interprétaions de la bataille de Poitiers
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== [[Pierre-Louis Ginguené]] ==
{{citation|Il faut [...] reconnaître dans la poésie arabe la mère et la maitresse commune de l'espagnole et de la provençale. On aperçoit dans la poésie des Troubadours les traces de cette filiation, et l'on y voit aucun vestige de la poésie grecque ou latine.}}
}}
{{Réf Livre|titre=Histoire littéraire d'Italie
|auteur=[[:{{w:Pierre-Louis Ginguené|Pierre-Louis Ginguené]]}}
|éditeur=Michaud
|année=1811
|année d'origine=1811
|tome=1
|page=250}}
}}
 
== [[Hans Günther]] ==
{{citation|[L]es Arabes, en très grande majorité d'origine orientale, s'étaient avancés, au VIIIe siècle, d'une part jusqu'au Poitou, d'autre part jusqu'à la vallée de la Saône et aussi qu'après leur défaite, ils demeurèrent relativement nombreux sur tout le littoral, de l'embouchure du Rhône à la frontière espagnole ainsi que dans les Alpes. Ils devinrent chrétiens et s'intégrèrent à la population autochtone. Il paraît que l'influence orientale se fait nettement sentir sur tout le littoral du golfe du Lion et autour de l'étang de Berre.}}
}}
{{réf Livre|auteur=[[:w: Hans Günther|Hans Günther]]
|titre= Les peuples de l'europe
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== [[Gustave Le Bon]] ==
{{citation|Dans le département de la Creuse, dans les Hautes-Alpes, et notamment dans plusieurs localités situées autour de Montmaure (montagne des Maures), dans le canton de Baignes (Charente), de même que dans certains villages des Landes, du Roussillon, du Languedoc, du Béarn, les descendants des Arabes sont facilement reconnaissables. On les distingue à leur peau basanée, leurs cheveux couleur d'ébène, leur nez aquilin, leurs yeux foncés et perçants. Les femmes se reconnaissent à leur teint olivâtre, leur figure allongée, leurs grands yeux noirs, leurs sourcils épais, la forme conique de leurs seins, etc.}}
 
{{citation|Dans le département de la Creuse, dans les Hautes-Alpes, et notamment dans plusieurs localités situées autour de Montmaure (montagne des Maures), dans le canton de Baignes (Charente), de même que dans certains villages des Landes, du Roussillon, du Languedoc, du Béarn, les descendants des Arabes sont facilement reconnaissables. On les distingue à leur peau basanée, leurs cheveux couleur d'ébène, leur nez aquilin, leurs yeux foncés et perçants. Les femmes se reconnaissent à leur teint olivâtre, leur figure allongée, leurs grands yeux noirs, leurs sourcils épais, la forme conique de leurs seins, etc.
}}
{{Réf Livre|titre=La Civilisation des Arabes
|auteur=[[:{{w:Gustave Le Bon|Gustave Le Bon]]}}
|éditeur=La Fontaine au Roy
|année=1990
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{{citation|C’est au cœur des montagnes du Velay, au Puy, que se trouvent les monuments qui témoignent le plus clairement en France de l’influence musulmane. L’étrange façade polychrome de la cathédrale éveille, avant toute réflexion, une confuse impression d’Orient. Mais dans le merveilleux cloître [...] les arcades aux claveaux tour à tour noirs et blancs font penser aux arcs blancs et rouges de la mosquée de Cordoue. [...] La cathédrale n'est pas le seul monument ou se retrouve l'Orient : Le Puy est la ville de France ou les formes de l'art musulman se présentent le plus souvent aux yeux. [...] Tout ici évoque l'Orient, cet éternel Orient qui a fasciné le moyen-âge et qui garde pour nous toute sa séduction.}}
{{réf Livre
|auteur=[[:{{w:Emile Mâle|Emile Mâle]]}}
|titre=Revue des Deux-Mondes
|titre de la contribution=[http://gallica2.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k431910x.image.f311.langFR Les influences arabes dans l'art roman]
Ligne 136 ⟶ 124 :
|éditeur=Revue des Deux-Mondes
|année= 1923
|page= 325}}
}}
 
== [[René Martial]] ==
{{citation|Il est certain que, de nos jours, on peut encore trouver en France des descendants des Sarrasins, notamment dans toute la région du sud de la Loire, dans les monts d'Auvergne, en Guyenne, en Languedoc et en Provence, voire même en Bourgogne.}}
}}
{{réf Livre
|auteur=[[:{{w: René Martial|René Martial]]}}
|titre=La Race française
|éditeur=Mercure de France
|année=1934
|année d'origine=1934
|page=101-102}}
}}
 
== [[Jules Michelet]] ==
{{citation|L'élément sémitique, juif et arabe, était fort en Languedoc. Narbonne avait été longtemps la capitale des Sarrasins en France. Les Juifs étaient innombrables. Maltraités, mais pourtant soufferts, ils florissaient à Carcassonne, à Montpellier, à Nîmes; leurs rabbins y tenaient des écoles publiques. Ils formaient le lien entre les chrétiens et les mahométans, entre la France et l'Espagne. Les sciences, applicables aux besoins matériels, médecine et mathématiques, étaient l'étude commune aux hommes des trois religions. Montpellier était plus lié avec Salerne et Cordoue qu'avec Rome. Un commerce actif associait tous ces peuples, rapprochés plus que séparés par la mer. Depuis les croisades surtout, le Haut-Languedoc s'était comme incliné à la Méditerranée, et tourné vers l'Orient, les comtes de Toulouse étaient comtes de Tripoli. Les mœurs et la foi équivoque des chrétiens de la Terre-Sainte avaient reflué dans nos provinces du midi. Les belles monnaies , les belles étoffes d'Asie avaient fort réconcilié nos croisés avecle monde mahométan. Les marchands du Languedoc s'en allaient toujours en Asie la croix sur l'épaule, mais c'était plus pour visiter le marché d'Acre que le Saint Sépulcre de Jérusalem. L'esprit mercantil avait tellement dominé les répugnances religieuses, que les évêques de Maguelone et de Montpellier faisaient frapper des monnaies sarrasines, gagnaient sur les espèces, et escomptaient sans scrupule l'empreinte du croissant.}}
 
{{Réf Livre|titre=Histoire de France
|auteur=[[:{{w:Jules Michelet|Jules Michelet]]}}
|éditeur=Chamerot
|année=1861
|tome=2
|page=335}}
}}
 
{{citation|Ces nobles du Midi étaient des gens d'esprit qui savaient bien la plupart que penser de leur noblesse. Il n'y en avait guère qui, en remontant un peu, ne rencontrassent dans leur généalogie quelque grand-mère sarrasine ou juive. Nous avons déjà vu qu'Eudes, l'ancien duc d'Aquitaine, l'adversaire de Charles Martel, avait donné sa fille à un émir sarrasin. Dans les romans carolingiens, les chevaliers chrétiens épousent sans scrupule leur belle libératrice, la fille du sultan.}}
 
{{Réf Livre|titre=Histoire de France
|auteur=[[:{{w:Jules Michelet|Jules Michelet]]}}
|éditeur=Chamerot
|année=1861
|tome=2
|page=337}}
}}
 
{{citation|Au Midi apparaissent les Ibères de Ligurie et des Pyrénées, avec la dureté et la ruse de l'esprit montagnard, puis les colonies phéniciennes; longtemps après viendront les Sarrasins. Le midi de la France prend de bonne heure le génie mercantile des nations sémitiques. Les juifs du moyen âge s'y sont trouvés comme chez eux. Les doctrines orientales y ont pris pied sans peine, à l'époque des Albigeois.}}
 
{{Réf Livre|titre=Histoire de France
|auteur=[[:{{w:Jules Michelet|Jules Michelet]]}}
|éditeur=Chamerot
|année=1861
|tome=1
|page=106}}
}}
 
== [[René Nelli]] ==
{{citation|C'est à la civilisation musulmane d'Espagne que la sensibilité occitane doit de s'être éveillée si tôt.}}
{{Réf Livre|titre= L'érotique des troubadours‎troubadours?
}}
|auteur=[[:{{w: René Nelli | René Nelli ]]}}
{{Réf Livre|titre= L'érotique des troubadours‎
|auteur=[[:w: René Nelli | René Nelli ]]
|éditeur=Union générale d'éditions
|année=1974
|année d'origine=1963
|page=103}}
}}
 
== [[Élisée Reclus]] ==
{{citation|Au midi de la France, ce sont d'autres "rois de la mer", et de race tout à fait étrangère, qui eurent la plus forte part au mélange du sang. Les Sarrasins gardèrent longtemps sur les côtes de la Provence, à la Garde-Freinet, un solide point d'appui et de là purent faire des incursions dans une partie de la France. Au huitième siècle, lors de l'invasion des Berbères dit Arabes, ceux-ci avaient pénétré jusque dans la vallée de la Loire. [...] les observations des anthropologistes ne permettent pas de douter que nombre de familles françaises dans les bassins de la Garonne et du Rhône ne soient issus des envahisseurs musulmans, Berbères modifiés par leur croisement avec les Espagnols, les Arabes et les noirs d'Afrique. }}
}}
{{Réf Livre
|titre=Nouvelle géographie universelle: la terre et les hommes
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|tome=2
|page=45-46
|auteur=[[:{{w:Élisée Reclus|Élisée Reclus]]}}}}
}}
 
== [[Ernest Renan]] ==
{{citation|Pourquoi le Languedoc est-il réuni à la France du nord, union que ni la langue, ni la race, ni l’histoirel'histoire, ni le caractère des populations n’appelaientn'appelaient ? }}
{{réf Livre|titre=La Réforme intellectuelle et morale
}}
{{
réf Livre|titre=La Réforme intellectuelle et morale
|auteur=Ernest Renan
|éditeur=Complexe
|année d'origine=1871
|année=1985
|page=9}}
}}
 
== [[Alem Surre-Garcia]] ==
{{citation|Les Pyrénées ont plus uni qu'elles n'ont séparés. [...] Des Ibères à l'époque médiévale, le territoire de l'''Entre-Deux-Mers'' a connu une succession impressionnante de peuples et de civilisations : Phéniciens, Grecs, Ligures, Celtes, Romains, Juifs, Syriens, Vascons, Wisigoths, Burgondes, Francs, Berbères et Arabes. Par les ports méditerranéens du golfe du Lion et par les ''ports'' pyrénéens, ces populations ont régulièrement noué contact avec celles des rives opposées : Byzantins, Arméniens, Turcs, Perses sassanides, Coptes, Arabes et Juifs orientaux. Il en est résulté pour les pays d'oc et les Pyrénées un imaginaire riche et complexe, profondément original, ou se contredisent et s'entrelacent la légende et l'histoire, la passion et la raison, le dogme et le doute. Cet imaginaire s'est posé en complément, mais aussi en contradiction, avec les mythes fondateurs de l'Europe franque et chrétienne qui ont été élaborés pour la plupart dans l'Entre-Deux-Mers, aux marges de l'Empire carolingien et du califat d'al-Andalus. Les hagiographes, historiographes et chroniqueurs francs et français se sont ingéniés à le réduire à de simples anecdotes ou à carrément l'occulter jusqu'à une époque récente [...]. Privés de mémoire, nous n'avions pas de futur. Maintenant que nous commençons à savoir, des ailes nous poussent. L'univers s'entrouve avec ses ombres et ses lumières. Nous voici autonomes dans notre démarche. Nous ne sommes plus une périphérie, une marge, un confin, mais une croisée de chemins... }}
}}
{{réf Livre
|auteur=[[:{{w: Alem Surre-Garcia|Alem Surre-Garcia]]}}
|titre=Au-delà des rives - Les Orients d'Occitanie
|éditeur=Dervy
|section= préface de [[:{{w: Bruno Étienne|Bruno Étienne]]}}
|année=2005
|page=21-22}}
}}
 
== [[Justin Vaïsse]] ==
{{citation|Les premiers musulmans arrivèrent en France à la suite de l'occupation de l'Espagne par les Maures, il y a plus d'un millénaire, et s'installèrent dans les environs de Toulouse - et jusqu'en Bourgogne. A Narbonne, les traces d'une mosquée datant du VIIIe siècle sont le témoignage de l'ancienneté de ce passé. Lors de la célèbre, et en partie mythologique, bataille de Poitiers en 732, dont les historiens reconsidèrent aujourd'hui l'importance, Charles Martel aurait stoppé la progression des envahisseurs arabes. Des réfugiés musulmans qui fuyaient la Reconquista espagnole, et plus tard l'Inquisition, firent souche en Languedoc-Roussillon et dans le Pays basque français, ainsi que dans le Béarn.}}
}}
{{Réf Livre|titre=Intégrer l'Islam
|auteur=[[:{{w:Justin Vaïsse|Justin Vaïsse]]}}
|éditeur=Odile Jacob
|année=2007
Ligne 242 ⟶ 211 :
 
== [[Simone Weil ]] ==
{{citation|[U]ne civilisation méditerranéenne a surgi qui peut-être aurait avec le temps constitué un second miracle, qui peut-être aurait atteint un degré de liberté spirituelle et de fécondité aussi élevé que la Grèce antique, si on ne l'avait pas tuée. Après le Xe siècle, la sécurité et la stabilité étaient devenues suffisantes pour le développement d'une civilisation; l'extraordinaire brassage accompli depuis la chute de l'Empire romain pouvait dès lors porter ses fruits. Il ne le pouvait nulle part au même degré que dans ce pays d'oc ou le génie méditerranéen semble s'être alors concentré. Les facteurs d'intolérance constitués en Italie par la présence du pape, en Espagne par la guerre ininterrompue contre les Maures, n'y avaient pas d'équivalent; les richesses spirituelles y affluaient de toutes parts sans obstacle. La marque nordique est assez visible dans une société avant tout chevaleresque; l'influence arabe pénétrait facilement dans des pays étroitement liés à l'Aragon; un prodige incompréhensible fit que le génie de la Perse prit racine dans cette terre et y fleurit, au temps même ou il semble avoir pénétré jusqu'en Chine. Ce n'est pas tout peut-être; ne voit-on pas à Saint-Sernin, à Toulouse, des têtes sculptées qui évoquent l'EgypteÉgypte ?}}
{{réf Livre
|auteur=[[:{{w:Simone Weil |Simone Weil ]]}}
|titre=Cahier du Sud
|titre de la contribution=L'agonie d'une civilisation vue à travers un poème épique
Ligne 250 ⟶ 219 :
|éditeur=Cahier du sud
|année= 1942
|page= 105}}
}}
 
{{citation|L’espritL'esprit de la civilisation d’òcd'òc au XIIème siècle, tel que nous pouvons l’entrevoirl'entrevoir, répond à des aspirations qui n’ontn'ont pas disparu et que nous ne devons pas laisser disparaître.}}
{{réf Livre
|auteur=[[:{{w:Simone Weil |Simone Weil ]]}}
|titre=Cahier du Sud
|titre de la contribution=L'agonie d'une civilisation vue à travers un poème épique
Ligne 261 ⟶ 229 :
|éditeur=Cahier du sud
|année= 1942
|page= 107}}
}}
 
== Voir aussi ==
* [[Fraxinet]]
 
{{interprojet|w}}
 
{{interprojet|w}}
[[Catégorie:France]]