« Action française » : différence entre les versions

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L’'''{{w|Action française}}''' était un mouvement [[politique]] [[France|français]] [[Nationalisme français|nationaliste]] et [[w:royaliste|royaliste]] fondé en [[1898]] lors de l'[[w:affaire Dreyfus|affaire Dreyfus]] par [[w:Henri Vaugeois|Henri Vaugeois]] et [[w:Maurice Pujo|Maurice Pujo]]. D'abord ligue républicaine et patriote, l'Action française trouve un théoricien en la personne de [[Charles Maurras]], qui l'oriente vers le [[nationalisme intégral]] et l'établissement d'une monarchie héréditaire, antiparlementaire et décentralisée. Farouchement antidreyfusard, opposé au [[protestantisme]] et xénophobe<ref>« Prompt à pourfendre les fauteurs supposés de la désagrégation nationale (protestants, francs-maçons, juifs, etc.) [...] » in ''Le Larousse des noms propres'', article « Maurras », p. 912</ref>, ce dernier prône ce qu'il appelle « antisémitisme d'État ». Appuyée sur la revue bimensuelle ''l'Action française'', fondée en juillet [[1899]] et devenue quotidien en [[1908]] sous la direction de [[w:Léon Daudet|Léon Daudet]], l'Action française défend vigoureusement sa doctrine par l'intermédiaire des [[Camelots du roi]], qui constituent sa troupe de choc (1908). Le mouvement exerce, entre les deux guerres, une influence certaine sur l'opinion française, notamment sur les catholiques. La condamnation du mouvement par [[w:Pie XI|Pie XI]] en 1926 lui porte un rude coup, encore que [[Pie XII]] l'ait relevé de cette condamnation en [[1939]]. La disparition de la [[w:Troisième République|IIIe République]] en [[juin 1940]] redonne vigueur au mouvement, qui paiera de son existence sa fidélité à l'état de choses instauré par le maréchal [[Pétain]].