« Thomas Mann » : différence entre les versions

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|collection=Le Livre de Poche}}
 
{{citation|citation=L'idée d'association est en général inséparable de l'idée d'absolu. Par conséquent, elle est terroriste, c'est-à-dire antilibérale. Elle décharge la conscience individuelle et, au nom du but absolu, sanctifie tous les moyens, même les plus sanglants, même le crime. On a des raisons de supposer que dans les loges maçonniques l'union des frères était symboliquement scellée par le sang. Une union n'est jamais contemplative, elle est toujours, et par sa nature même, organisatrice dans un sens absolu.}}
 
{{Réf Livre|titre=La Montagne magique
|auteur=Thomas Mann
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|année=1994
|page=731-32
|traducteur=Maurice Betz
|année d'origine=1931
|collection=Le Livre de Poche}}
 
{{citation|citation=Qu'avait-il donc eu de particulier, ce lauréat-partisan, et ce lécheur de bottes de la maison Julienne, ce littérateur de métropole et ce rhéteur d'apparat, dépourvu de la moindre étincelle créatrice, dont l'âme, s'il en avait possédé une, eût certainement été de deuxième main, et qui n'avait pas du tout été un poète, mais un Français en perruque poudrée de l'époque d'Auguste.}}
{{Réf Livre|titre=La Montagne magique
|auteur=Thomas Mann
|éditeur=Arthème Fayard
|année=1994
|page=747
|traducteur=Maurice Betz
|année d'origine=1931