« Daniel Boulanger » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
mise en forme |
|||
Ligne 1 :
'''[[
==Table d'Hôtes, 1982==▼
{{citation|J’ai dix-neuf ans et je n’ai pas encore compris ma mère, ses caresses, sa sucrerie, ses mamours, puis ses refus, ses silences suivis de larmes, et de nouveau l'œil en coulisse et ses appels à la raison.}}
{{Réf Livre
|titre=
|auteur=
|éditeur=
|année=
|page=61}}
{{citation|
- Elle m’a toujours refusé son entrée. La mère ne serait-ce donc qu’une sortie ? Une porte doit se pousser dans les deux sens il me semble
{{Réf Livre
|titre=
|auteur=
|éditeur=
|année=
|page=64}}
{{citation|
{{citation|Jules Serigny depuis longtemps n’a plus d’âge. On dirait un de ces petits meubles de coin que de temps en temps on lui apporte, bancal, retrouvé dans un grenier, mais il ne peut plus se cheviller, se redresser d’aplomb. Son âme grince.}}▼
{{Réf Livre▼
|titre=''Table d’hôtes (Le Calvaire)''▼
|auteur= Daniel BOULANGER▼
|éditeur= Gallimard▼
|année= 1982▼
|page=135}}▼
▲{{citation|« Vous ne savez pas ce que c’est que l’ennui, docteur. Imaginez que vous soyez cette boîte à thé. Elle a six faces.
- Oui, dit Aubineau en regardant le cube de bois blanc marqué au fer en lettres cyrilliques, que prenait la fille du prince de Novgorod.
- Eh bien, j’ôte le couvercle, je la retourne...
Ligne 41 ⟶ 27 :
- Mais il n’y aura plus rien ! dit le docteur.
- Juste le souvenir, reprit-elle, de ce qui était et l’idée de ce qui pourrait redevenir une boîte, mais la boîte n’a aucun désir et je n’ai aucun goût pour elle. Voilà mon existence, voilà l’ennui. J’ajoute que ce qui est écrit sur cette boîte n’est pas le mot thé, mais le mot pâte de fruit. Autrement dit, elle ne sert pas à ses fins premières.
- Un ennui double alors, dit le docteur, un ennui de luxe. Ce qui n’est déjà plus l’ennui pur.
{{Réf Livre
|titre=
|auteur=
|éditeur=
|année=
|page=118-119}}
{{citation|
▲{{Réf Livre
|page=121}}▼
▲{{citation|Jules Serigny depuis longtemps n’a plus d’âge. On dirait un de ces petits meubles de coin que de temps en temps on lui apporte, bancal, retrouvé dans un grenier, mais il ne peut plus se cheviller, se redresser d’aplomb. Son âme grince.}}
▲{{citation|« Macha est ma meilleure amie, mais elle n’est pas à mon service. L’ennui est pareil à la lampe que la police vous dirige dans l’oeil et qui suit chacun de vos mouvements. Il arrive qu’une amie passer entre elle et nous. Cela soulage, mais un si court instant ! L’amie est toujours de hasard, avez-vous remarqué ? »}}
{{Réf Livre▼
▲|page=135}}
{{interprojet|w=Daniel Boulanger}}
▲{{Réf Livre
▲|titre=''Table d’hôtes (Le prince ouvrier)''
{{DEFAULTSORT:Boulanger, Daniel}}
▲|auteur= Daniel BOULANGER
[[Catégorie:Écrivain]]
▲|éditeur= Gallimard
[[Catégorie:Romancier]]
▲|année= 1982
[[Catégorie:Nouvelliste]]
▲|page=121}}
[[Catégorie:Poète]]
[[Catégorie:Acteur]]
[[Catégorie:Scénariste]]
[[Catégorie:Personnalité française]]
[[Catégorie:Homme]]
[[Catégorie:Naissance en 1922]]
| |||