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{{citation|Sa colère me ravit presque autant que Sa tristesse, qui me met au supplice presque autant que Son indifférence, qui m’exalte presque autant que mes espérances, qui m’excitent presque autant que Sa colère.
|précisions=L'auteur parle de la jeune femme dont il est amoureux : il a décidé d'employer systématiquement la troisième personne et les majuscules pour parler d'elle.
}}
 
{{Réf Livre
|titre=L’amour dans une langue morte
|auteur=Lee Siegel
|éditeur=Philippe Picquier
|année=2003
|page=205-206
|traducteur=M.-O. Probst et A. Porte
}}
 
{{citation|''Kama'' – mot pour l’amour dans une langue morte ; le sens peut être fixé et énoncé avec précision au moyen de lexiques, gloses exégétiques, citations littéraires [...] et compendiums théoriques [...]. On peut apprendre et comprendre le sens du mot. Mais on ne peut saisir dans son entier le sens (ni le dessein ni la portée) de notre ot pour amour, cette hostie morphémique sur une langue tremblante, ce sombre petit paraphe spermatique, vermiculaire au bout d’une plume. Articulés ou écrits, marmonnés ou griffonnés, chuchotés ou criés par les vivants pour les vivants, le sens des mots abstraits dans une langue vivante ne peut être fixé ; c’est leur nature fondamentale de changer constamment et contradictoirement au fur et à mesure que la langue vivante change, se développant avec une inconséquence logique tels des virus mutant.}}
Sa colère me ravit presque autant que Sa tristesse, qui me met au supplice presque autant que Son indifférence, qui m’exalte presque autant que mes espérances, qui m’excitent presque autant que Sa colère.
 
{{Réf Livre
Lee Siegel. L’amour dans une langue morte (traduction M.-O. Probst et A. Porte). Philippe Picquier, Arles, 2003, p. (205-) 206
|titre=L’amour dans une langue morte
|auteur=Lee Siegel
|éditeur=Philippe Picquier
|année=2003
|page=355
|traducteur=M.-O. Probst et A. Porte
}}
 
{{citation|[...] L’enterrement [d’un auteur] fait office de coda ou de postface dans laquelle un autre que l’auteur (après qu’il est passé à la trappe) conclut le texte, afin que nous puissions comprendre son sens, si ce n’est sa morale.}}
 
{{Réf Livre
|titre=L’amour dans une langue morte
|auteur=Lee Siegel
|éditeur=Philippe Picquier
|année=2003
|page=357
|traducteur=M.-O. Probst et A. Porte
}}
 
{{citation|Ce qu’il y a de bien quand on est mort, c’est que personne ne vous dit que fumer est mauvais pour nous ; le problème, c’est qu’on ne trouve de cigarettes nulle part.}}
 
{{Réf Livre
|titre=L’amour dans une langue morte
|auteur=Lee Siegel
|éditeur=Philippe Picquier
|année=2003
|page=387
|traducteur=M.-O. Probst et A. Porte
}}
 
{{citation|Le silence a une manière à lui de faire que les choses qui sont arrivées ne le sont pas.}}
 
{{Réf Livre
|titre=L’amour dans une langue morte
|auteur=Lee Siegel
|éditeur=Philippe Picquier
|année=2003
|page=394
|traducteur=M.-O. Probst et A. Porte
}}