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« Georges Perec » : différence entre les versions

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Page créée avec « Georges Perec est un écrivain et verbicruciste français né en 1936 à Paris et décédé en 1982 à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Membre de l'Oulipo à partir de 1967... »
 
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== ''Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?'' (1966) ==
 
{{citation|C'était un mec, il s'appelait Karamanlis, ou quelque chose comme ça : Karawo? Karawash? Karacouvé? Enfin bref, Karatruc. En tout cas, un nom pas banal, un nom qui vous disait quelque chose, qu'on n'oubliait pas facilement.▼
 
▲C'était un mec, il s'appelait Karamanlis, ou quelque chose comme ça : Karawo? Karawash? Karacouvé? Enfin bref, Karatruc. En tout cas, un nom pas banal, un nom qui vous disait quelque chose, qu'on n'oubliait pas facilement.
Ç'aurait pu être un abstrait arménien de l'Ecole de Paris, un catcheur bulgare, une grosse légume de Macédoine, enfin un type de ces coins-là, un Balkanique, un Yoghourtophage, un Slavophile, un Turc.
|Précisions=Les premières phrases du roman.}}
 
{{Réf Livre
Georges Perec. |titre=Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?Paris, Gallimard (Folio), 1982 (1966), p.11
|auteur=Georges Perec
|éditeur=Gallimard
|Collection=Folio
|année=1982
|page=11
|ISBN=2070374130
|année d'origine=1966
}}
 
Alors commençait la dure journée du militaire labeur, avec les rapports, les appels, les rappels, la purée de pois figée, la bière tiède, les quarts de pinard, les corvées, les temps morts, les exercices de style, les boîtes de conserves rouillées que des galoches expertes envoyaient valdinguer sur les pelouses pelées, les cigarettes, les mégots, les clopes.▼
 
▲ {{citation|Alors commençait la dure journée du militaire labeur, avec les rapports, les appels, les rappels, la purée de pois figée, la bière tiède, les quarts de pinard, les corvées, les temps morts, les exercices de style, les boîtes de conserves rouillées que des galoches expertes envoyaient valdinguer sur les pelouses pelées, les cigarettes, les mégots, les clopes.}}
Georges Perec. Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?Paris, Gallimard (Folio), 1982 (1966), p.14▼
 
{{Réf Livre
Mais il advint en ces temps-là que, pour des raisons dont nous demeurâmes ignorants desquelles jusqu'au bout, Karamel ne partit pas.▼
▲Georges Perec. |titre=Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?Paris, Gallimard (Folio), 1982 (1966), p.14
|auteur=Georges Perec
|éditeur=Gallimard
|Collection=Folio
|année=1982
|page=14
|ISBN=2070374130
|année d'origine=1966
}}
 
▲ {{citation|Mais il advint en ces temps-là que, pour des raisons dont nous demeurâmes ignorants desquelles jusqu'au bout, Karamel ne partit pas.}}
Georges Perec. Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?Paris, Gallimard (Folio), 1982 (1966), p.34▼
{{Réf Livre
▲Georges Perec. |titre=Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?Paris, Gallimard (Folio), 1982 (1966), p.34
|auteur=Georges Perec
|éditeur=Gallimard
|Collection=Folio
|année=1982
|page=34
|ISBN=2070374130
|année d'origine=1966
}}
 
{{citation|Défaillir à ce moment se sentit le brave Karadigme. Et quand son nom, que cinq générations et demie de Karadigme avaient porté sans même s'en rendre compte et lui avaient livré pieds et poings liés, tomba de la bouche en cul de poule du lieutenant Lariflette, qui d'ailleurs l'estropia (le nom seulement, hélas, et pas la personne : subtil distinguo dont je me fais fort de tirer illico presto maints développements divertissants et vertigineux; mais l'heure est grave et je dois poursuivre : Ah ! Littérature! Quels tourments, quelle tortures ton sacro-saint amour de la continuité ne nous impose-t-il pas !)...}}
 
{{Réf Livre
Georges Perec. |titre=Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?Paris, Gallimard (Folio), 1982 (1966), p.40
|auteur=Georges Perec
|éditeur=Gallimard
|Collection=Folio
|année=1982
|page=40
|ISBN=2070374130
|année d'origine=1966
}}
 
{{citation|Donc les Algéropètes ramassèrent leur barda, empilèrent leur fourbi, retapèrent leurs frusques, recousèrent leurs chaussettes, cirèrent leurs godillots, graissèrent leurs fusils, touchèrent leurs rations de bouillon Kub, de café en poudre, de sel de quinine, de poudre vermifuge, achetèrent des boutons, du fil, du dentifrice, les œuvres de Camus (Albert), des stylos à bille, de l'ambre solaire, des boxers-shorts, des babouches.}}
{{Réf Livre
 
Georges Perec. |titre=Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?Paris, Gallimard (Folio), 1982 (1966), p.47
|auteur=Georges Perec
|éditeur=Gallimard
|Collection=Folio
|année=1982
|page=47
|ISBN=2070374130
|année d'origine=1966
}}
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