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|section=Le christianisme et la Révolution française (1845), La réformation
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{{citation|La réforme a réussi dans tout ce qu'elle a voulu. Quinze siècles sont supprimés ; il n'y a plus aucun obstacle à ce que l'Église primitive recommence. Voilà, comme dans la première heure du christianisme, l'homme tout seul en présence de l'Evangile ; il peut se croire, s'il veut, au lendemain même de la mort du Christ. Vous pensez que dans cette aurore nouvelle un chant d'allégresse va sortir de la terre rajeunie; au contraire, la marque extraordinaire de la réforme est de commencer par une plainte qui quelquefois touche au désespoir ! Oh ! que cette histoire apprend de choses en un moment ! Pourquoi les anciens jours ne renaissent-ils pas? Toutes les conditions nécessaires sont remplies. Le livre par excellence, l'Evangile, est retrouvé : on a soufflé sur la poussière des siècles qui le couvrait; il est là dans sa simplicité, dans sa majesté primitive. Hélas! pour revenir aux premiers jours, il n'y a qu'une seule chose qui manque, c'est l'homme. L'idéal est resté le même ; mais lui ! qu'il a changé !}}
{{Réf Livre|titre=Œuvres complètes
|auteur=Edgar Quinet
|éditeur=Pagnerre
|année=1857
|tome=3
|section=Le christianisme et la Révolution française (1845), La réformation
|page=173
}}