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|section=Le christianisme et la Révolution française (1845), La réformation
|page=173
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{{citation|Le même mélange qui s'est formé partout, en Espagne, entre le mahométisme el le christianisme, dans la langue, l'architecture, les romances, la poésie, les lettres, s'accomplit dans cette législation incroyable de l'inquisition. Mahomet inspire le principe même, celui de l'extermination ; le christianisme y mêle les apparences d'une douceur inépuisable ; la royauté y ajoute le silence, les ténèbres. De tout cela se composait la facile obéissance à une institution qui renaissait de chaque chose. Allah exterminateur et le Christ pleurant du moyen âge s'identifiaient et vivaient dans l'âme de l'inquisiteur; ces deux religions, mortellement ennemies, s'unissant en un moment et rassemblant leurs terreurs pour enfanter un monstre de colère, voilà ce qui a étonné et glacé le reste du monde.}}
{{Réf Livre|titre=Œuvres complètes
|auteur=Edgar Quinet
|éditeur=Pagnerre
|année=1857
|tome=3
|section=Le christianisme et la Révolution française (1845), L'Amérique et la réformation
|page=186-187
}}